mar 06

Il imprime des gens décédés après leur crémation

 

3d cadavre

Imaginez un instant que vous perdez l’un de vos proches et que vous souhaitiez garder un souvenir de celui-ci. Certains utiliseront des photos ou autres objets en souvenirs, mais certains autres pousseront le bouchon encore plus loin, en utilisant notamment l’impression 3D pour un résultat assez surprenant.

En effet, pourquoi ne pas imprimer le défunt en utilisant la cendre résultant de sa crémation ? C’est l’étrange idée qu’a eu le designer Zhufei Zhufei, à savoir récupérer des restes pour en faire une figurine !

Selon lui, la méthodologie serait la suivante. Après la crémation au matin, tandis que la famille se recueillerait de son côté, il faudrait alors récupérer les restes du défunt afin d’y ajouter des additifs nécessaires, afin de rendre le tout propre à l’impression. Il suffirait ensuite de donner vie à une figurine au design défini au préalable par la famille et voilà ! Il suffirait en tout et pour tout de quelques heures pour que le défunt imprimé puisse trôner sur la cheminée.

Une idée assez originale qui fera sans doute tiquer quelques-uns, mais qui pourrait justement aider certains autres à passer la phase de deuil tout en ayant un souvenir tangible de la personne perdue.

Le designer n’a pas manqué de vanter les mérites de cette impression postmortem. Outre l’aspect éminemment poétique, selon lui, de cette résurrection en 3D, ce serait aussi bien plus économique qu’un enterrement conventionnel.

Voilà en tout cas une curieuse façon d’utiliser une imprimante 3D, même si certains y trouveront sans doute un aspect thérapeutique.

 

                                 

nov 18

Il aide ses concitoyens en leur imprimant des pièces de rechange

imprimante 3D

 

Il arrive parfois qu’on tombe sur un objet abimé ou cassé chez soi. Que faire dans ce cas si l’on n’est pas vraiment bricoleur ? L’objet en question finira bien souvent à la poubelle. Conscient de cet état de fait, François Descla, ingénieur landais, a décidé de venir en aide à ces petits objets à l‘aide d’une imprimante 3D.

Tout a commencé un jour alors que le curé de son village est venu lui demander de réparer le bouchon d’une burette, en se servant de l’imprimante 3D. C’est alors qu’il a un déclic : et s’il utilisait son appareil pour proposer ce type de services à d’autres personnes.

Son altruisme rencontre alors un beau succès et après avoir imprimé des éléments à gauche et à droite, ce sont désormais des visiteurs des quatre coins du département qui viennent le voir. Plus la peine ainsi d’attendre des semaines pour recevoir une nouvelle pièce, François imprime le tout à moindre coût. Devant le succès de sa petite affaire, le bricoleur a même lancé son propre site, proposant ainsi à ses clients de venir déposer leurs objets afin qu’ils se fassent imprimer ou réparer.

Une jolie petite initiative qui aura aux bénéfices multiples. Ainsi, les clients n’auront pas à dépenser des fortunes pour une pièce soi-disant rare, tout en polluant moins en ne jetant pas leurs objets abimés. En sus de cela, les personnes découvrent les bienfaits de l’impression en 3D, ce qui incitera sans doute les plus curieux à s’y mettre également !

 

                                       

déc 07

Un tatouage imprimé à base de bactéries !

Bacteries1

Une équipe du MIT a réussi à créer des cellules bactériennes génétiquement modifiées, développant par la même occasion une nouvelle technique d’impression 3D pour créer un «tatouage vivant» capable de réagir à une variété de stimuli.

Ce genre de tatouages et d’encre nouvelle génération pourrait permettre l’émergence de nouvelles formes d’appareils de détection portables

Pour mettre au point cette technique, l’équipe a créé un patch de cellules bactériennes imprimé en 3D, le tout sur une couche d’élastomère conçue pour ressembler à un arbre. Les bactéries présentes sur chaque branche de l’arbre ont été conçues afin de répondre à un stimulus chimique spécifique, permettant aux chercheurs d’en étudier les conséquences. Lorsque le patch a été testé sur une main humaine, qui avait été appliquée de différents produits chimiques cibles, la bactérie a alors illuminé avec succès ses branches lorsqu’elles se sont retrouvés en contact avec le produit chimique correspondant.

Au niveau des utilisations que l’on pourrait tirer de cette découverte, il est possible que l’on développe des autocollants d’avertissement contenant des cellules « conçues » pour réagir à un certain environnement ou stimuli chimiques. On pense ainsi à des dispositifs portables de surveillance pour la santé qui activeraient leurs signaux en fonction d’une variation de température ou de pH spécifique.

Bacteries2

Une fois de plus, l’impression 3D nous montre toute l’étendue de son champ d’action, tout en ouvrant une fois de plus des portes vers des avances techniques jusque-là insoupçonnées. Entre redonner vie à des lieux en ruine et créer des objets de tous types, il semblerait que les imprimantes en relief n’aient pas encore montré toute l’étendue de leur potentiel.

 

                                

mai 29

L’impression 3D vient en aide à nos genoux

543993570

Vous avez des problèmes de genou ? Dans un avenir proche, ce ne sera peut-être plus qu’une formalité ! En effet, l’impression 3D risque de venir changer la donne ! En effet, un nouvel hydrogel pourrait aider les patients à se faire soigner à moindre coût.

 

Les implants que l’on utilise aujourd’hui pour soigner les genoux comportent deux problèmes : ils ne présentent pas une élasticité nécessaire et sont peu résistants. C’est là que l’hydrogel interviendrait. Pour rappel, cette matière est un polymère insoluble capable de se composer à 99,9% d’eau. Avantage de la matière : outre son excellente flexibilité, elle peut aussi se mêler à l’organisme sans causer de rejets. Des chercheurs ont ainsi réussi à mettre au point un cartilage suffisamment souple et solide pour imiter le cartilage des genoux. Histoire d’affiner le tout, ils ont également ajouté une argile faite de nanoparticules afin de rendre le tout un peu plus souple.

Il suffira ensuite d’imprimer le tout, en se basant sur la structure du genou du patient (en utilisant un IRM pour scanner le corps du patient). Le coût de l’impression ne serait que de 300 dollars et devrait être utilisable après seulement une journée. Une jolie avancé médicale qui n’en est qu’à ses balbutiements et qui devrait connaitre des améliorations à l‘avenir. En effet, les chercheurs veulent désormais mettre au point des hydrogels se rapprochant au maximum du tissu humain.

 

Après la possibilité de se voir offrir des prothèses imprimées, l’impression 3D ajoute une nouvelle corde à son arc.

mai 04

Des chercheurs mettent au point une encre effaçable pour imprimante 3D

frittage laser

 

Pouvoir effacer de l’encre: un fantasme qui a longtemps fait rêver bon nombre d’utilisateurs d’imprimantes. S’il est possible de nos jours d’effacer des documents, grâce à des appareils comme la Preapeat, il sera bientôt possible d’appliquer le même procédé sur les imprimantes 3D.

Difficile au premier abord de concevoir une telle possibilité, un objet imprimé étant par définition imprimé pour de bon (à moins de taper dessus pour le remodeler). Pas de solution magique ici, mais une “encre” capable d’être modifiée sur les imprimantes utilisant le frittage laser. Ainsi, grâce à un ingénieux procédé, un objet conçu de cette manière pourra être plongé dans une solution chimique, permettant de dissoudre ledit objet afin de le remodeler à loisir.

On pourrait, par exemple, imprimer une structure protectrice autour d’un objet, avant d’effacer ladite structure avec la solution chimique. Ce même type de procédé pourrait s’appliquer à l’impression biologique, en imprimant une structure modifiable pour des cellules-souches, afin d’étudier leur réaction dans un environnement différent.

Pour les têtes pensantes du KIT (la Karlsruhe Institute of Technology ), responsables de ce petit exploit, la création d’une telle “encre” était un véritable challenge, mais l’équipe s’en est sorti avec les honneurs. Des domaines tells que la médecine et l’ingénierie risquent ainsi de faire les yeux doux à ce nouveau procédé d’impression qui risque de faire parler de lui.

Pour information, le KIT s’illustre depuis quelque temps déjà dans des exploits liés à l’impression en relief. En effet, l’institut a récemment mis au point un procédé permettant d’imprimer des structures en verre dotées d’une très haute résolution.

mar 17

WitBox : la première imprimante 3D fonctionnant sous Android

bq-witbox

 

L’impression 3D accueille un nouvel arrivé au sein de son écurie ! En effet, la compagnie BQ vient d’annoncer l’arrivée de la Witbox, une machine avec une jolie petite caractéristique.

L’imprimante serait ainsi la première de son genre à être compatible avec un système d’exploitation de type Android. L’utilisateur pourra ainsi téléguider l’impression depuis son Smartphone, idéal si jamais vous devez imprimer quelque chose en urgence, sans être sur les lieux. Il pourra également tout stopper à distance si jamais il y a un souci.

Au niveau des dimensions, l’imprimante joue dans la cour des petites, affichant des dimensions de 30 x 25 x 48 cm et permet d’imprimer des objets de dimension 140 x 140 x 140 mm. On y retrouve sinon les options habituelles chez les imprimantes, à savoir une connexion WIFI et NFC. Pour les personnes aimant la discrétion, la Witbox se targue d’être particulièrement silencieuse. Idéal pour ceux souhaitant imprimer sans déranger autrui.

Selon le directeur général adjoint de BQ, Rodrigo del Prado, les imprimantes 3D sont potentiellement des outils indispensables en devenir au même que les ordinateurs aujourd’hui. La Witbox Go a ainsi pour but de familiariser l’utilisateur lambda à l’impression 3D, a-t-il rajouté.

bq-witbox2

On ignore à l’heure actuelle si l’imprimante sera en Open Source, même s’il y a de fortes chances pour que cela soit le cas, et le prix est déjà disponible. Vous devrez dépenser 599,90€ pour cet appareil « android friendly » et attendre le troisième trimestre pour vous la procurer. Outre le fait d’imprimer ce que bon vous semble facilement, les imprimantes 3D risquent de devenir un nouveau moyen de faire des économies. A bon entendeur.

déc 12

Saisie d’armes imprimées par la police australienne

gun-3d

 

Depuis l’arrivée de l’impression 3D dans le monde des imprimantes, les innovations n’ont cessé de fleurir, et divers secteurs ont su embrasser cette nouvelle technologie.

Néanmoins, l’impression d’objets a également donné lieu à des dérivés moins glorieux, à l’image de la création d’armes à feu via imprimantes 3D. Les cas se multiplient désormais et la police australienne a récemment démantelé un réseau de malfaiteurs, saisissant chez eux des armes dont certaines avaient été imprimées.Outre l’argent et la drogue trouvés sur les lieux, une imprimante a également été saisie.

La surintendante de la police de Victoria, Amy Gladden, a déclaré que l’utilisation d’une imprimante 3D pour fabriquer des armes à feu était en train de devenir une mode plutôt inquiétante chez les gangs locaux.  «C’est une technologie relativement nouvelle», a-t-elle rajouté. «C’est la seule fois où nous avons saisi une imprimante 3D à Victoria».

La police est, à l’heure qu’il est, en train de voir si les armes imprimées possèdent oui ou non un fort potentiel létal. Elle a d’ores et déjà déclaré qu’elles représentaient en tout cas un fort risque en cas d’usage.

 gun-3d2

Rappelons que d’autres cas impliquant des cas d’armes créés par impression ont déjà eu lieu, au Japon mais surtout aux USA, où la libre circulation de plans visant à créer des pistolets avait causé un véritable tollé.

Si aucune victime n’est pour l’instant à déplorer, gageons cependant que la création d’engins de mort risque, hélas, de prendre de l’essor.

oct 05

Touchable Ink : l’impression laser à la rescousse des malvoyants

braille

Vous ne le saviez peut-être pas, mais il est possible d’imprimer des feuilles en braille pour les personnes malvoyantes. En effet, des imprimantes spécialement conçues ont vu le jour depuis quelques années, mais si leur concept est des plus louables, leur prix demeure particulièrement prohibitif.

Soucieux de trouver une alternative moins coûteuse pour les personnes souffrant de ce handicap, Samsung a décidé de mettre au point une encre en relief, facilitant la vie de bien des personnes.

Résumons : une imprimante imprimera généralement une feuille à la surface plane, rendant la tâche ardue pour les malvoyants. Avec sa nouvelle encre pour imprimante laser, le constructeur coréen va utiliser la chaleur (d’un micro-ondes ou d’un sèche-cheveux par exemple) pour donner du volume aux éléments imprimés, rendant la lecture de textes en braille possible.

Baptisée touchable ink (ou encre tactile), cette encre, qui risque de changer d’apporter une jolie révolution dans le monde médical, est encore en phase d’expérimentation. Néanmoins, le procédé a déjà séduit de nombreuses personnes, à tel point que le concept a remporté le grand prix de l’édition 2016 de Spikes Asia, dans la catégorie des « soins ».

touchable_ink-625x352

Compatible avec les imprimantes laser conventionnelles, cette encre affiche actuellement un taux d’efficacité de près de 90%, ce qui n’est pas négligeable. Qui plus est, même si elle sera plus chère qu’une cartouche laser conventionnelle, la touchable ink sera toujours plus accessible au niveau du tarif qu’une imprimante braille.

Aucune date de sortie n’est pour le moment prévue. Nous y reviendrons.

juin 27

Presque aveugle, elle revoit grâce à une surprenante intervention

 

oeil-3d

Il arrive parfois que l’impression 3D fasse de beaux miracles. Nous sommes habitués à entendre de nombreuses histoires impliquant des objets fabriqués grâce à des imprimantes, et il se trouve que la vie de gens ordinaires se retrouve également bouleversée par ces appareils nouvelle génération.

C’est le cas de Patricia, une femme de 55 ans, résidant dans l’Ain. Celle-ci a été victime d’un grave accident de moto en 2015. Non content de se retrouver dans le coma pendant 10 jours, la victime apprend, quelques mois plus tard, qu’elle est également victime d’une fracture du plancher de l’orbite. De ce fait, son œil était tout bonnement en train de tomber.

Fort heureusement, une intervention chirurgicale complexe a été réalisée, afin que la femme puisse recouvrer une vue adéquate. C’est le docteur Jean-Thomas Bachelet, chirurgien œuvrant à l’hôpital de la Croix-Rousse, qui s’est chargé de l’opération.

Pour cela, le praticien a dû utiliser une prothèse en titane, qui a été préalablement imprimée. Avantages de cette technique : une prothèse parfaitement adaptée à la morphologie de la patiente, et un gain de temps considérable. En effet, le temps de pose n’a été que d’une heure, alors qu’il aurait pu durer trois fois plus.

operation-imprimante-3D

Les suites de l’opération ont été très bénéfiques pour Patricia, qui voit depuis parfaitement bien, et peut désormais se passer de gouttes à se mettre dans les yeux. Mieux encore, ses derniers tests de vue lui donnent un score parfait.

Un nouvel exploit à mettre sur le compte de l’impression, et qui sera loin d’être le dernier.

juin 14

La Russie envoie son imprimante 3D dans l’espace

imprimante-3d-russie

 

L’impression 3D dans l’espace prend de l’essor ! En effet, une équipe russe développe actuellement une imprimante qui sera utilisée sur la Station spatiale internationale.

Selon les concepteurs, l’appareil utilisera des matériaux d’impression composites, afin de produire des composants pour les batteries, les antennes et autres satellites à bord. Le projet est le fruit du travail des fondations Skolkovo Sputnix et Anisoprint, ainsi que de l’Université polytechnique de Moscou. Sputnix se spécialise dans le développement de la haute technologie des composants microsatellites, et a lancé le premier satellite de télédétection de la Terre russe privée, en 2014. Anisoprint, de son côté, produit des matières plastiques haute performance renforcées.

La finalité de ce projet est de surmonter les problèmes rencontrés lors de la construction dans l’espace, que ce soit au niveau des contraintes de taille, et des difficultés d’envoi de nouveaux matériaux en orbite. Pour rappel, les Américains ont déjà mis au point une imprimante 3D, qui est actuellement utilisée à bord de l’ISS. Lancée en 2014, l’imprimante utilise des filaments en plastique, et est capable d’imprimer des petites pièces de rechange.

 imprimante-3d-russie2

En avril dernier, la NASA a fait installer à bord de la station le Facility Additive Manufacturing (AMF), une autre imprimante 3D, créée par Made in Space. L’AMF est ainsi en mesure de fabriquer des outils, et d’ assurer la maintenance.

Au rythme où vont les choses, nous ne devrions plus tarder à voir les premières installations lunaires être imprimées. Pour le moment, la station internationale en profite pour goûter à son tour aux joies de l’impression en relief.