mai 20

Forust 3D : l’impression du bois devient écologique

wood printing

La protection des forêts est devenue au fil des années l’un des chevaux de bataille de ceux luttant pour la protection de l’environnement. Alors des centaines d‘hectares disparaissent chaque jour, des scientifiques ont décidé de jouer la carte de l’impression écologique en mettant au point un système permettant d’utiliser le bois de manière intelligente tout en limitant l’impact environnemental.

Créé par Andrew Jeffery et une équipe de chercheurs de Desktop Metal , ce nouveau système d’impression se nomme Forust et utilise de la sciure fine pour imprimer des objets en 3D ressemblant de façon frappante à de véritables objets en bois. Selon Jeffery, depuis que le projet est né il y a quelques années, le projet était dès le départ d’utiliser la sciure de bois pour créer des produits en bois de manière durable, donnant ainsi naissance à Forust.

Le système fonctionne de manière similaire à une imprimante à jet d’encre et projette un liant sur une couche de sciure de bois. L’objet sortira alors du lit de sciure de bois et, une fois terminé, celui-ci pourra être poncé pour une finition optimale.  Ce procédé pourrait à l’avenir se rependre considérablement, tant les possibilités qu’offre cette nouvelle manière d’imprimer sont illimitées. Ainsi, divers secteurs pourraient se pencher sur les capacités de Forust, comme les créateurs de meubles mais aussi celui de l’automobile ou du design de manière globale.

L’impression étant depuis très longtemps critiquée en raison des ravages causés par ses consommables d’impression, nous avons pu voir fleurir depuis peu de nombreux projets démontrant qu’imprimer ne rimait pas forcement avec polluer.

 

                          

mai 10

Un autotest imprimé pour COVID-19 voit le jour en Belgique

covid

 

Avec la pandémie du COVID 19 ayant frappé la planète, il est devenu impératif de nos jours de savoir si nous sommes infectés ou pas, et le tout le plus rapidement possible. C’est dans cette optique qu’une équipe de chercheurs de l’université de KU Leuven, en Belgique, a mis au point un autotest imprimé offrant des résultats en un rien de temps. Une nouvelle preuve que l’impression 3D s’est posé en allié efficace dans la lutte contre cette pandémie.

Les autotests étant autorisés dans le pays depuis mars, c’est ainsi la période rêvée pour offrir cette solution aux gens. Le mode opératoire sera des plus simples. A l’aide d’un coton-tige, un échantillon est récupéré depuis le nez du patient avant d’être dissous dans le test. Un anticorps entrera alors en contact avec l’échantillon et une ligne de couleur vous signalera si infection il y a ou pas. Pour ce qui est de l’impression même du test, les chercheurs ont utilisé du polymère poreux avec des encres spéciales intégrées en des points spéciaux.

Cela reste bien entendu un test basique ne remplaçant pas les examens plus poussés, mais l’équipe planche déjà sur un processus proposant encore plus de possibilités.

A ce titre, ladite équipe est en train de mettre au point sa propre imprimante 3D pour l’opération, qui serait plus facile à utiliser que celle actuellement en action. Selon Bart Van Duffel, une imprimante optimisée serait encore plus efficace au niveau des diagnostics, sans compter qu’elle pourra imprimer d’autres types de tests avec d’autres designs et l’encre adéquate.

A voir désormais si ce procédé va se démocratiser et permettre à des centaines de personnes d’avoir un gain de temps des plus précieux.