jan 31

Imprimer pour aider son prochain : un nouveau sacerdoce

 

printed hand

 

Pas la peine d’être un expert en impression 3D pour créer soi-même ses propres objets. En effet, de nombreuses personnes donnent parfois vie à des créations originales, voire très utiles. C’est le cas de Lauriane Gauthier, qui aura donné vie à une main imprimée

Cette amatrice de dessin s’est ainsi offert une imprimante, l’utilisant dans un premier temps pour créer babioles et autres objets pour faire plaisir à ses proches. Quelque peu lassée, elle allait cependant retrouver le goût à l’impression alors, qu’elle tombe sur un reportage à la télé, évoquant l’association e-nable. Cette association a ainsi pour but de donner mettre en relation des personnes ayant, par exemple, besoin de prothèses et d’autres possédant une imprimante 3D.

Ni une ni deux, elle décide d’entrer en contact avec l’association afin de passer ce qui pourrait s’apparenter à un test d’aptitude. Elle finira par imprimer une main en relief, après avoir téléchargé le fichier nécessaire. Il aura ainsi fallu 20 heures à cette touche à tout pour imprimer cette main, adaptée à un enfant.

Pour le moment, la main de Lauriane reste en stand et celle-ci espère bien en faire profiter une personne dans le besoin à ce niveau, par l’entremise d’e-nable. En attendant, cette belle démarche est un beau moyen d’allier l’utile à l’agréable, surtout quand on est possesseur d’une imprimante 3D.

A voir désormais si d’autres vocations de ce genre vont naitre à l’avenir. Faire de l’impression 3D un moyen de rapprocher et aider les gens ? Plus qu’un rêve, une possibilité !

 

                                               

avr 20

Un cœur imprimé en 3D voit le jour

copeur imprimé

On n’arrête plus les innovations liées à l’impression 3D et des scientifiques viennent à nouveau de prouver toute l’étendue et la portée de cette nouvelle technologie.

C’est cette fois un cœur qui s’est vu créer par ce procédé. Une équipe israélienne a ainsi mis au point un cœur en prélevant des cellules à même un patient. Le procédé est encore à ses balbutiements mais cela pourrait faire avancer traitement des maladies cardiovasculaires et la médecine en général.

Selon le professeur Tal Avir, qui était l’une des têtes pensantes derrière ce projet, ce cœur imprimé est parfaitement compatible avec le patient concerné, sans qu’il y ait de risques de rejet.

L’élément imprimé ne paye à première vue pas de de mine, sa taille avoisinant celle d’un petit fruit, mais cela n’enlève en rien la technicité déployée pour sa création. Pour ce qui est justement de la taille du cœur imprimé, il est fort possible que ceux-ci soient plus importants par la suite. On risque ainsi de voir un cœur de taille humaine arriver dans un futur que l’on espère proche.

Pour ce qui est d’une greffe à même un véritable patient, il faudra attendre que la technique soit plus au point avant qu’une telle opération soit possible. Le professeur Tal Avir évoque, à ce titre, une bonne dizaine d’années avant qu’une telle opération ne soit possible.

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L’explosion de l’impression en relief profite de plus en plus au monde médical, avec notamment les prothèses et autres parties du corps reconstruits via une imprimante. Gageons que l’on trouvera bientôt une imprimante 3D dans chaque hôpital !

 

                                  

mar 08

Une imprimante révolutionnaire au secours des grands brulés !

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L’impression 3D nous a souvent habitués à de jolies petites révolutions, et ce n’est pas près de s’arrêter ! C’est encore une fois le monde médical qui va en bénéficier, surtout les patients souffrant de brûlures. En effet, une bio-imprimante 3D est désormais capable de créer de la peau et surtout de l’imprimer directement sur la victime !

Mise au point par des chercheurs du Wake Forest Institute for Regenerative Medicine (Caroline du Nord, États-Unis), cet appareil est non seulement révolutionnaire mais est également capable d’aller sur le « terrain » au vu de sa portabilité.

Afin d’imprimer la texture de la peau, les scientifiques ont inventé une encre spéciale composée de substrat d’hydrogel et de cellules de peau. Cette encre sera placée dans l’imprimante 3D qui va se charger de scanner et d’analyser la blessure concernée. L’appareil ciblera alors la zone clé et imprimera ladite peau.

Sean Murphy, professeur assistant au Wake Forest Institute, est revenu sur l’aspect unique de cette imprimante, notamment sur sa mobilité et sa capacité à gérer sur place les plaies étendues en les scannant et en les mesurant afin de déposer les cellules directement là où elles sont nécessaires pour soigner la peau brulée.

Même si l’invention est des plus prometteuses, une batterie de tests sur l’homme devra être réalisée avant que la pratique ne se démocratise. L’équipe de chercheurs devra également s’assurer que les risques de rejet soient nuls.

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Anthony Atala, directeur de l’Institut, a expliqué que cette technologie d’impression serait susceptible d’éliminer le besoin de greffes cutanées, bien souvent douloureuses pour les patients souffrant de plaies ou de brûlures importantes. Une bio-imprimante mobile serait ainsi en mesure de traiter sur place les plaies étendues pour un résultat optimum et à moindre coût pour le patient.

Alors que nous évoquions récemment la première main bionique imprimée française, voici une nouvelle machine venant nous rappeler que l’avenir risque fortement de dépendre de l’impression en relief !

 

                                      

mai 07

Incroyable : une imprimante qui fabrique de la peau

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Nouvelle invitation en provenance de l’univers de l’impression 3D : les scientifiques ont inventé une imprimante, portative, permettant d’imprimer de la peau sur leurs patients !

On doit ce petit exploit à des chercheurs de l’université de Toronto et leur imprimante pourrait notamment aider les victimes de brûlures. Mieux encore, cette technique d’impression pourrait éventuellement être utilisée à la place des greffes de peau pour les patients ayant des plaies cutanées profondes, affectant les trois couches de la peau: l’épiderme, le derme et l’hypoderme.

Le Dr Guenther, qui a participé à l’élaboration du projet, a déclaré que la plupart des bio-imprimantes 3D actuelles étaient volumineuses, fonctionnant à basse vitesse, tout en étant trop chers et pas tout le temps effectif

Le docteur et son équipe pensent que leur appareil portatif peut être réduit à moins d’un kilogramme, et nécessiterait une formation minimale de l’opérateur.

Pour ce qui est du design, l’appareil a fait dans la sobriété et non l’esbroufe : celui-ci ressemble à un distributeur de ruban blanc, mais à la place du ruban, il y a un petit dispositif qui forme des feuilles de tissu. Lesdites feuilles pourront même s’adapter aux différents types de pathologies selon la gravité des blessures chez les patients. Aussi simple qu’efficace.

Aucun test concert n’a pour le moment été effectué sur des humains, seuls des cochons ont été pour le moment sujet à des expérimentations. Gageons cependant qu’à la vitesse où vont les choses, cette imprimante risque d’aider bien des personnes dans un avenir proche.

 

                            

mai 02

L’impression 3D vous transforme désormais en machine

 

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On a pu voir, au fil des années, l’impression 3D apporter un peu de sa superbe au monde médical, proposant par exemple aux personnes handicapés de leur fournir une meilleure vie avec des prothèses imprimées.

La science de l’impression n’a depuis cessé de faire des bonds, proposant des alternatives de plus en plus bluffantes. Dernière création en date : une imprimante capable de soigner voire d’apposer des capteurs permettant de détecter des agents chimiques nocifs.

Ce sont des chercheurs de l’université du Minnesota qui ont réussi à placer des éléments électroniques directement sur la peau de leurs cobayes, en utilisant une simple imprimante 3D et pour un coût minimaliste.

Selon le professeur Michael McAlpine, responsable en ingénierie mécanique, son équipe a imaginé que des soldats sur le front pourraient utiliser cette invention tel un couteau suisse, en cas de danger ou autres. Une simple imprimante 3D portable et ils pourraient ainsi imprimer leur nécessaire en un rien de temps.

Mieux encore, l’impression desdits capteurs sur la main d’une personne est loin d’être une opération complexe ou douloureuse. Le « patient » pourra même bouger la main durant l’impression. L’imprimante aura ainsi préalablement posé des capteurs sur la main, afin de bien se repérer. Pour le reste de l’opération, l’imprimante déposera une encre conductrice, qui se durcira à température ambiante, et le tour sera joué.

Cette invention n’est encore qu’à ses balbutiements mais au rythme où évolue l’impression 3D, on ne devrait pas attendre longtemps avant de voir cette technique se déployer.                

 

                                     

avr 12

Incroyables : des électrodes créées par impression

 

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En temps normal, afin de mesurer l’activité électrique du cœur ou d’un tissu musculaire, Il arrive parfois que l’on installe des électrodes à même la peau d’un sujet. Loin d’être agréable, cette technique pourrait cependant avoir une jolie alternative, grâce à l’impression.

Ces fameuses électrodes ont été conçus par un consortium de scientifiques de l’Université technique de Graz (TU Graz), aidé par l’instituto Italiano di Tecnologia, Università degli Studi et la Scuola Superiore Sant’Anna.

Créées avec l’impression jet d’encre, tout en s’aidant de papier de tatouage temporaire, les électrodes sont ainsi appliquées sur la peau des patients en utilisant simplement de l’eau. Du fait qu’elles ont moins d’un micromètre d’épaisseur, elles peuvent ainsi s’appliquer sur des surfaces de peau non lisses. Mieux encore, leur finesse permettrait aux patients de se déplacer sans le moindre inconfort.

De plus, les électrodes peuvent rester collées et sont utilisées pendant une longue période, et il suffira d’un peu d’eau et de savon pour les enlever.

« Nous travaillons sur le développement d’électrodes de ce type qui seraient dépourvus de fils et comportant des transistors intégrés, ce qui permettrait à la fois d’envoyer et de recevoir des signaux », a expliqué le chercheur Francesco Greco, l’une des têtes pensantes derrière le projet. Nous pourrions non seulement mesurer les impulsions en utilisant cette méthode, mais nous pourrions également stimuler les régions du corps d’une manière ciblée. »

Une nouvelle preuve que le monde de l’impression et celui de la médecine peuvent très bien faire des étincelles !!

 

                                       

fév 02

Des oreilles imprimées au secours des enfants

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Les malformations corporelles ne sont jamais agréables à voir, et il faut parfois de nombreuses et couteuses opérations pour pouvoir réparer tout cela. C’était sans compter l’impression 3D, qui arrive désormais à faire des miracles au niveau médical.

Nouvel exploit en date : des chercheurs en Chine ont découvert un moyen de venir en aide aux enfants atteints d’une malformation à l’oreille. Mieux encore, les têtes pensantes seraient arrivées à leurs fins en utilisant une imprimante ainsi que les cellules des patients. Ce sont cinq enfants atteints de microtie qui ont été choisis pour essayer cette nouvelle forme de greffe.

S’il existe des moyens pour « effacer » cette malformation, il n’existait jusque-là aucun moyen de redonner aux malades des oreilles ressemblant aux vraies. C’est désormais possible, grâce aux imprimantes 3D.

C’est en s’aidant de cellules se trouvant dans le cartilage de l’oreille que l’opération a été réalisée. Lesdites cellules ont ensuite étaient développés au cœur d’une moulure conçue par impression. Les patients ont ensuite reçu le tout en greffe, à la place de leurs oreilles (ou du moins là où devaient se trouver leurs oreilles).

Avec le temps, les greffes ont commencé à se mêler au reste du corps des enfants, la peau de ces derniers épousant au fil du temps les contours des greffes.

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Cela fait maintenant deux ans que cette technique a été utilisée pour la première fois et si cette technique s’avère aussi efficace qu’on le dit, les personnes souffrant de cette malformation à l’oreille auront enfin une solution à leurs problèmes.

                                         

déc 23

Un médicament imprimé multifonctions !

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Lorsque l’on est malade, il arrive que l’on doive prendre plusieurs médicaments par jour. Pas facile parfois de se retrouver quand on doit jongler avec des pilules dans tous les sens. Voici que l’impression 3D s’apprête à venir en aide aux malades, avec une pilule imprimée d’un nouveau genre !

Imaginez un instant une pilule qui serait un amalgame de toutes celles nécessaire au traitement d’un patient. C’est une start-up de Rhodes Island baptisée Vitae Industries qui a mis au point une imprimante du nom d’AutoCompouder 3D. Cette dernière pourrait ainsi imprimer des gélules et autres médicaments, le tout en un rien de temps, épargnant ainsi pas mal de temps aux préparateurs.

Selon Sinagan Singh, PDG de la startup, la plupart des dosages de médicaments actuels étaient plutôt néfastes pour les utilisateurs. Son imprimante serait ainsi plus à même de fournir des pilules correspondant la posologie nécessaire pour chaque patient individuel, au lieu de fournir des quantités standard.

Une idée ambitieuse qui pourrait autant ravir les pharmaciens que leurs patients. Selon les concepteurs, il suffirait ainsi que de dix minutes pour imprimer la super pilule nécessaire. Celle-ci serait même capable même de s’auto-nettoyer afin de prévenir tout risque de contamination.

L’AutoCompouder 3D, qui devrait être disponible pour 5000 dollars, n’est pas encore en vente. Toujours selon Sinagan Singh, un petit programme devrait être mis en place en 2018, afin de permettre à certaines pharmacies de tester le matériel.

Alors que le premier médicament imprimé voyait le jour il y a peu, l’industrie pharmaceutique semble enfin embrasser l’impression à pleines dents !

déc 19

On va bientôt imprimer vos médicaments

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Besoin de médicaments pour soigner votre rhume ? L’impression va bientôt vous venir en aide ! En effet, une imprimante visant à imprimer le bon dosage est en train de voir le jour !

Ce projet est le fruit d’une problématique récurrente dans le monde pharmaceutique depuis plusieurs années. Il se trouve que les pharmaciens sont autorisés, par la loi, à produire et administrer des médicaments avec une variation de plus ou moins 10% au niveau du dosage requis. Cette variation a été approuvée depuis longtemps, la technologie d’alors n’ayant pas la possibilité de modifier et d’équilibrer ladite variation.

Cependant, dépendant du contexte, cette différence pouvait avoir des répercussions sur la santé des patients. Imprimer la dose parfaite pourrait ainsi éviter tout effet secondaire ou rechute chez le malade.

La société PinPointPharama veut ainsi changer la donne avec sa méthode d’impression qui sort de l’ordinaire. Comme le souligne l’un des responsables de la compagnie, Arun Giridhar, le temps de préparation pour un pharmacien est de l’ordre de 40 minutes, ce qui comprend le dosage, le pesage ainsi que l’empaquetage du médicament. Avec l’imprimante spéciale, il ne suffirait que de trois minutes pour accomplir l’opération. Si le temps épargné est considérable, c’est surtout au niveau du soin que cette imprimante risque de changer les choses, a ajouté Giridhar

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Pour information, l’imprimante en question n’est pas une imprimante 3D, mais une imprimante jet d’encre, rendant le processus de création plus aisée.

Le procédé est pour le moment en phase de test et pourra éventuellement connaitre une commercialisation si jamais le projet reçoit suffisamment de retours positifs.

mai 06

Des chercheurs australiens mettent au point des prothèses imprimées

 

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Les personnes souffrant de malformations auditives vont pouvoir profiter de nouvelles prothèses, tout droit sorties d’imprimantes 3D. En effet, fini les appareils sans personnalité que l’on pouvait voir autrefois, place à des oreilles imprimées du plus bel effet.

Ces oreilles nous viennent d’Australie, et ce sont des chercheurs de l’université de Queensland qui ont donné naissance aux prothèses. Une petite fille du nom du nom de Maiai va avoir le privilège de les essayer, la gamine souffrant d’une malformation congénitale.

Outre l’utilisation d’une technologie d’impression aussi novatrice qu’efficace, la création de ses oreilles devrait permettre aux patients de faire des économies. En effet, l’outil d’impression utilisé permet de mettre au point des prothèses bien moins onéreuses que leurs comparses conventionnelles.

Selon Mia Wooddruff, enseignante à l’université de Queensland, personne n’avait jusque-là imprimé de prothèse pour oreille fonctionnelle. Le fait d’imprimer des oreilles serait même plus économique que d’acheter une paire de lunettes, a-t-elle rajouté.

Ce projet d’impression va comprendre deux phases : la première consistera de faire à imprimer des prothèses à l’aide de silicone médicale. Dans un second temps, le projet fera intervenir des cellules directement prélevées depuis le patient. L’oreille poussera alors en quelques semaines, avant d’être implantée sur le patient.

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Combien de temps avant que l’impression d’organes se démocratisent ? Les scientifiques pensent que le public devra attendre deux ans avant de profiter de cette technologie. À l’avenir, les imprimantes 3D risquent de devenir le moyen numéro pour soigner les malformations et autres blessures.