juil 31

La station internationale s’essaye à la Bio Impression

International_Space_Station_after_undocking_of_STS-132

L’espace est devenue depuis quelques années le nouvel eldorado des imprimantes 3D. En effet, en attendant d’imprimer des habitations sur la Lune, c’est la station spatiale qui se charge de donner ses lettres de noblesse à l’impression, à des kilomètres du plancher des vaches.

La dernière mission orchestrée par l’agence d’Elon Musk SpaceX a récemment transporté matériaux divers et nourriture sur la station, ainsi qu’une bio imprimante du nom de BioFabrication. Raison de la venue à bord de l’appareil ? La mise en place d’expérience visant à développer des cellules humaines pour, sur le long terme, mettre au point des solutions thérapeutiques pour les grands malades.

L’avantage de la gravité zéro réside dans le fait que les cellules ne nécessitent pas de la mise en place d’échafaudages pour être fixées, a contrario d’une expérience menée sur Terre. Il suffira alors que de quelques semaines de gestation pour avoir du tissue cellulaire exploitable. Les scientifiques devront ainsi attendre la fin du mois d’aout pour voir si la bio impression dans l’espace porte ses fruits ou non. Il faudra encore sans doute attendre avant de pouvoir imprimer des organes entiers mais cela est désormais du domaine du possible.

Comme dit plus tôt, l’impression et la conquête spatiale cohabite en bonne intelligence depuis quelques années. Même le géant HP s’est prêté au jeu avec son projet Zero G. Pour rappel, la firme américaine avait envoyé une Envy Zero-Gravity dans les étoiles, prenant la suite d’une Epson Stylus Color 800 qui avait fait son temps

 

                                

mar 08

Une imprimante révolutionnaire au secours des grands brulés !

 imprimante feu

L’impression 3D nous a souvent habitués à de jolies petites révolutions, et ce n’est pas près de s’arrêter ! C’est encore une fois le monde médical qui va en bénéficier, surtout les patients souffrant de brûlures. En effet, une bio-imprimante 3D est désormais capable de créer de la peau et surtout de l’imprimer directement sur la victime !

Mise au point par des chercheurs du Wake Forest Institute for Regenerative Medicine (Caroline du Nord, États-Unis), cet appareil est non seulement révolutionnaire mais est également capable d’aller sur le « terrain » au vu de sa portabilité.

Afin d’imprimer la texture de la peau, les scientifiques ont inventé une encre spéciale composée de substrat d’hydrogel et de cellules de peau. Cette encre sera placée dans l’imprimante 3D qui va se charger de scanner et d’analyser la blessure concernée. L’appareil ciblera alors la zone clé et imprimera ladite peau.

Sean Murphy, professeur assistant au Wake Forest Institute, est revenu sur l’aspect unique de cette imprimante, notamment sur sa mobilité et sa capacité à gérer sur place les plaies étendues en les scannant et en les mesurant afin de déposer les cellules directement là où elles sont nécessaires pour soigner la peau brulée.

Même si l’invention est des plus prometteuses, une batterie de tests sur l’homme devra être réalisée avant que la pratique ne se démocratise. L’équipe de chercheurs devra également s’assurer que les risques de rejet soient nuls.

imprimante feu2

Anthony Atala, directeur de l’Institut, a expliqué que cette technologie d’impression serait susceptible d’éliminer le besoin de greffes cutanées, bien souvent douloureuses pour les patients souffrant de plaies ou de brûlures importantes. Une bio-imprimante mobile serait ainsi en mesure de traiter sur place les plaies étendues pour un résultat optimum et à moindre coût pour le patient.

Alors que nous évoquions récemment la première main bionique imprimée française, voici une nouvelle machine venant nous rappeler que l’avenir risque fortement de dépendre de l’impression en relief !