juin 12

Cartouches d’encre : leur impact sur l’environnement

 

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On parle souvent de l’environnement lorsque l’on évoque les cartouches et les imprimantes. Quid de l’impact de ces appareils sur notre nature ? Voici quelques informations pour parfaire vos connaissances sur la question.

 

On retrouve divers ingrédients dans la conception d’une cartouche d’encre bon nombre d’éléments pas vraiment écologiques : des colorants notamment, contenant bien souvent du soufre ou de la cyclohexanone, qui aide l’encre à adhérer aux polymères.

Mais même avant d’être créée, une cartouche peut se révéler néfaste pour l’environnement. Lorsqu’une cartouche laser est construite, près de 3 litres de pétrole seront nécessaires à la conception (moins pour une cartouche jet d’encre), générant près de 4,8 kilos de CO² par unité. La poudre de toner contenue dans un consommable de 1500 pages générera à elle seule 3,2 kilos de CO2. Même vide, un consommable continuera à provoquer de sérieux dégâts si jamais elle est tout bonnement jetée, polluant ainsi la terre et les nappes phréatiques.

De telles pratiques pourraient mettre la puce à l’oreille à certains, mais ce sont hélas pas moins de 375 millions de cartouches qui finissent leur carrière la poubelle chaque année, soit 11 cartouches jetées par seconde. Quand on sait qu’il faudrait 1 millier d’années pour qu’une cartouche se décompose complètement, on vous laisse imaginer l’étendue de la catastrophe.

 

Cette grande quantité de déchets peut être réduite ou pratiquement éliminée par la réutilisation et la recharge de cartouche. La démocratisation des smartphones et des liseuses aide grandement à la réduction de l’impression intempestive, mais les imprimantes demeurent encore des appareils très largement utilisés au quotidien. A la charge de l’utilisateur d’imprimer de façon plus responsable !

 

                                    

juil 20

HP veut se mettre au vert !

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Recyclage et impression font parfois bon ménage. Bien que les consommables ont la fâcheuse tendance de polluer l’environnement, de nombreuses solutions ont été trouvés au fil du temps pour contrer le tout. Si la recharge de cartouche est bel et bien d’actualité, les constructeurs veulent également mettre la main à la pâte pour réduire les déchets générés.

HP devrait se tourner de manière plus drastique vers le recyclage de plastique, grâce à l’impulsion du ministère de la Transition écologique, qui souhaiterait que certaines entreprises se mettent plus en avant sur le terrain de la protection de l’environnement.

La firme américaine est déjà familière des campagnes misant sur l’écologie. Elle a ainsi œuvré en Haïti, en 2017, où elle a distribué des cartouches d’encre fabriquées à partir de bouteilles en plastique recyclées.

Toujours en 2017, la marque a utilisé plus de 18000 tonnes de plastique recyclée post-consommation, tout en espérant faire augmenter ce chiffre d’ici 2020. On parle de 50% de plastique recyclé d’ici là.

Si HP veut montrer patte verte, ce sera également en adéquation avec d’autres acteurs tels que des fournisseurs, des clients et autres organisations de type industriel. À ce titre, la marque a également rejoint l’Institut de l’économie circulaire dans le but de partager, avec d’autres, son point de vue quant à ce modèle économique plus vert.

Reste désormais à savoir si d’autres marques suivront la tendance, même si certains constructeurs font de l’écologie l’une des pierres angulaires de leur modus operandi. On se souvient ainsi de Brother qui avait reçu un prix en 2016 pour ses efforts écologiques.

 

                                  

jan 04

Une imprimante sans encre s’apprête à débarquer

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Difficile d’imaginer nos imprimantes sans encre et pourtant, des têtes pensantes cherchent depuis des années à créer des machines arrivant à se passer du précieux liquide. Que ce soit avec de l’eau, de la chaleur voire même de la pollution, imprimer sans encre est en passe de devenir une alternative concrète.

Ainsi, des chercheurs aux Pays-Bas sont actuellement en train de mettre au point une imprimante pouvant se passer des consommables habituels comme le toner ou l’encre.

Ces anciens étudiants de l’université technique de Delft ont développé une méthode d’impression laser fonctionnant sur n’importe quel papier d’impression, sans avoir besoin d’encre.

Les développeurs, qui travaillent sur ce projet depuis 2 ans, disent que le produit de leur recherche sera dans les magasins dans les années à venir. Pour ce qui est de la méthode utilisée, l’imprimante passe par une technique appelée carbonisation, créant un faisceau infrarouge passant par des lentilles spéciales, « brûlant » les feuilles de papier tout en y imprimant des petits points noirs faits de carbone. Néanmoins, passer par la carbonisation du papier ne fut pas une mince affaire, cette méthode nécessitant un réglage aux petits oignons au niveau de l’intensité du faisceau. Gageons que de nombreuses feuilles ont été carbonisées pour le bien de l’expérience !

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Les développeurs espèrent que cette imprimante sans encre laser fournira une solution d’impression efficace pour les principaux fabricants , même si les grandes compagnies comptent justement sur la vente de consommable pour générer leurs profits. L’avenir nous dira si cette méthode sera adoptée ou pas.

nov 26

Toshiba propose sa solution pour imprimer plus écolo!

 

L’impression étant un univers perpétuellement pointé du doigt de part les nombreux déchets générés par les consommables et autres matériaux issus de nos imprimantes, il arrive parfois que certaines grandes marques sortent leur épingle du jeu en proposant à leur tour des solutions pour imprimer de manière plus responsable.

Ce sera le cas de la marque Toshiba. Loin d’être un leader dans le domaine de l’impression, la firme japonaise a néanmoins pris conscience de l’importance de la sauvegarde de l’environnement, proposant ainsi au public son nouveau bébé, la Eco MFP. Cette création fera la part belle à l’impression responsable, permettant ainsi à ses utilisateurs d’imprimer jusqu’à 5 fois sur une même feuille! De quelle manière? A l’aide  d’un procédé faisant appel à une encre thermosensible qui pourra être effacé, rendant la feuille à nouveau vierge!  Cette belle subtilité pourra ainsi permettre aux utilisateurs de réduire de 80% leur consommation de papier, ce qui sera loin d’être anodin.

D’autres petits détails viendront également agrémenter cette imprimante, comme la possibilité de scanner les donnés d’un document pour pouvoir les consulter et les réimprimer par la suite.

On regrettera néanmoins l’absence d’impression couleur ainsi que le prix de lancement, celui-ci avoisinant les 4000 euros. Les petites et moyennes entreprises seront ainsi plus aptes à adopter cette imprimante plutôt que l’utilisateur lambda.

 

Même si ce n’est pas la première fois qu’une telle idée voit le jour, on peut saluer l’initiative de la marque de proposer des solutions plus écologiques, en espérant que les autres grands noms de l’impression suivent également le pas.

juil 11

Impression 3D : une imprimante togolaise à l’honneur!!

 

Nous vous avions parlé dans l’un de nos précédents billets d’un inventeur africain, Afate Gnikou, qui avait fait sensation en créant une imprimante 3D. Rien de bien étonnant en soi mais le jeune homme avait crée son bébé à partir de pièces informatique récupérés, loin du confort d’un laboratoire moderne. Devant un tel exploit, ce créateur hors-normes avait attiré l’attention sur lui, tant et si bien qu’il a remporté un prix ce mois-ci en Espagne.

Barcelone accueillait ainsi les différents acteurs du monde des Fablab et a ainsi récompensé la création de Gnikou en remettant à ce dernier le prix de l’innovation technologique  pour la Wafate, son imprimante issue du système D. Voulant littéralement dire ‘’”imprimante du pauvre” la Wafate Printer se veut être une alternative accessible à tous, privilégiant une facilité d’utilisation et un aspect pratique plutôt qu’un design fulgurant. En sus de cela, cette imprimante se veut également écologique, histoire de faire taire une bonne fois pour toute les mauvaises langues accusant systématiquement le monde de l’impression d’encourager l’accumulation de déchets.

Pour le moment on ignore l’avenir de la Wafate  mais son créateur n’est pas avare en ambitions. En effet, celui-ci espère dans un avenir que l’on souhaite proche pouvoir utiliser cette imprimante pour construire des maisons sur Mars!! Cette initiative laisse en tout cas rêveur et devrait on l’espère encourager de nombreux autres inventeurs de par le monde à mettre la main à la pâte pour créer leur propre imprimante. Les têtes pensantes de Makerbot ou de Zeus n’ont qu’à bien se tenir!

juin 25

Solar Sinter : imprimez vos objets grâce au soleil!

 

Si jamais vous vous retrouvez dans un désert, il y a de fortes chances que vous ayez sur vous   des lunettes ou de l’eau afin de vous protéger et de vous hydrater. Quid d’une imprimante? Peu de chance que vous vous trimbaliez votre jet d’encre ou laser sous le cagnard, à moins que l’envie vous prenez de vous fabriquer des objets en verre!

C’est se que c’est dit un designer allemand du nom de Markus Kayser en se rendant au Sahara pour essayer sa petite création, une imprimante 3D du nom de Solar Sinter, capable d’utiliser les rayons du soleil pour transformer le sable en sculptures de verre! Rien de mieux pour tenter sa petite expérience qu’un bon désert apte à lui fournir une source d’énergie quasi infinie et Kayser s’est ainsi rendu dans l’un des coins les plus chauds du monde, armé d’un attirail comprenant par exemple moult lentilles, une batterie pour alimenter les éléments électroniques sans oublier une tente pour ne pas finir en poulet rôti. Il a ainsi pu démontrer l’efficacité de sa machine en imprimant des objets de formes diverses dont des bols, des sculptures et mêmes des meubles, le tout grâce au sable environnant, ce dernier se faisant fondre grâce aux puissants rayons de l’astre.

 

Même si l’utilisateur commun d’imprimantes n’ira sans doute pas aussi loin pour s’imprimer des saladiers, les possibilités d’une telle invention seraient plus qu’intéressantes, notamment pour les régions reculées offrant peu d’infrastructures. Kayser voudrait vraiment voir sa machine être commercialisée, d’autant plus que celle-ci aurait à sa disposition une source d’énergie propre et quasi infinie. A défaut de faire de la place dans votre bureau, il vous faudra peut-être un jour faire de la place dans votre jardin!

juin 17

Ekocycle : Will.i.am de Black Eyed Peas lance son imprimante

En tout début d’année, les  têtes pensantes de la compagnie 3DSystems, en collaboration avec Coca-Cola,  ont annoncé via l’un de leur collaborateur, qui n’est autre que Will.i.am du groupe Black Eyed Peas,  la sortie prochaine d’une imprimante qui pourrait utiliser des résidus de plastique pour imprimer de tout nouveaux objets. On connait désormais le nom de la bestiole et on attend ainsi de pied ferme la sortie de l’Ekocycle.

Que les choses soient néanmoins claires, il ne vous sera pas possible de recycler vous même vos bouteilles de plastique mais il vous faudra acheter des filaments spéciaux spécialement conçus par 3DSystems pour imprimer ce que bon vous semble. Ces filaments, qui seront selon les responsables particulièrement flexibles et résistants,  seront disponibles en rouge, noir, blanc ainsi qu’une autre couleur tenue pour l’instant secrète . Il sera également bon de savoir qu’ il sera impossible d’imprimer avec autre chose que les filaments en question donc  vous voila prévenus.
Pour ce qui est des particularités de l’imprimante, cette dernière vous permettra d’imprimer des objets d’une résolution de 70 microns sur 15cm3 et elle possède également deux extrudeurs donnant la possibilité de mélanger les couleurs comme bon vous semble. Pour ce qui est de la connectivité, les concepteurs ont pensé à tout et le Bluetooth ainsi que  la Wifi répondent présents

Si vous êtes plus qu’intéressé par cette imprimante écolo, sachez que le prix de lancement  avoisinera les 1200 dollars (soir près de 884 euros) mais aucune date de lancement précise n’a pour le moment été annoncée pour l’Europe.

mai 22

Pleins feux sur la e-Studio 306LP, l’imprimante écolo de Toshiba

Allier impression et écologie demeure encore pour beaucoup une mission quasi impossible mais il arrive parfois  qu’une compagnie montre le bon exemple en décidant de miser sur des machines prônant une utilisation plus saine et verte de ses cartouches.

Loin d’être la référence absolue dans le landerneau des constructeurs, Toshiba a pourtant décidé de sortir des sentiers battus en proposant sa e-Studio 306LP, une imprimante laser pouvant effacer ses feuilles utilisées pour pouvoir les réutiliser par la suite (environs 5 fois). Cette petite prouesse est possible grâce à une poudre de toner très particulière qui s’efface sous l’effet de la chaleur. Même si la feuille comporte quand même quelques traces par la suite, il est tout à fait possible de la réutiliser en n’y voyant que du feu.

Cette méthode aura comme principale avantage une économie substantielle au niveau de la consommation de papier. Ce serait près de 80 % de papier qui serait ainsi économisé, sans compter le petit coup de pouce qui sera fait à l’environnement. Toujours pour rester dans un optique résolument verte, l’imprimante fait également appel à des plastiques issus de la biomasse, réduisant de près de 20% le rejet de CO2 lors de sa conception! Loin de s’arrêter en si bon chemin, la e-Studio 306LP possède également quelques petites options non négligeables, à l’instar de son système de tri permettant de différencier les feuilles recyclables et celles qui ne le sont pas. Ce procédé ralentira certes le processus d’impression mais l’idée mérite largement d’être saluée.

Il est plaisant de voir des compagnies miser sur l’impression écologique alors que certains constructeurs tardent encore à opter pour des solutions pus vertes.  Avec son e-Studio 306LP, Toshiba montre en tout cas qu’il est possible de rendre utilisateurs et écologistes heureux avec une machine sortant mine de rien de l’ordinaire!

mar 07

Recyclebot : achetez, recyclez, imprimez!

JETER-IMPRIMANTE

 

Tandis que certains pensent refaire la décoration de leur intérieur en imprimant un peu tout et n’importe quoi avec une imprimante 3D, d’autres pensent déjà à comment utiliser ces imprimantes nouvelle génération de manière plus intelligente. Alors que le monde de l’impression a souvent été pointé du doigt en raison des nombreux problèmes de pollution engendrés, des appareils comme la Recyclebot cherchent justement à tacler ces problèmes de déchets en proposant d’utiliser des consommables assez inattendus.

 

Comme son nom l’indique, la Recyclebot se fera une joie de passer par le recyclage pour vous permettre d’obtenir des consommables “bio” et ce ne sont ni plus ni moins que vos vieilles boites de lait en carton et nos bouteilles en plastique qui vont passer à la casserole. Pour bien utiliser la Recyclebot, votre bouteille ou autre devra tout d’abord passer par une déchiqueteuse (à moins que vous ne vouliez tout hacher à la main ) avant que les petits morceaux ne finissent dans l’imprimante qui fabriquera à son tour des filaments. Plus besoin ainsi d’acheter du consommable pour imprimante 3D, vous n’aurez qu’à vous servir dans votre cuisine. Il va sans dire que les conséquences d’un tel processus serait des plus bénéfiques pour la nature tandis que les économies engendrées seraient également plus que positifs.

Tout n’est cependant pas rose dans ce petit tableau idyllique, le prix de l’imprimante (300 dollars) pouvant être un frein pour certain, même si celle-ci serait largement rentabilisée dans le futur. Le plastique de certaines bouteilles seraient également peu fiables sur le long terme après recyclage mais ces détails n’ont pas empêché certaines organisations mettant l’emphase sur les moyens d’impression alternatifs de s’intéresser de très près à cette technologie.  Quoi qu’il en soit, après l’utilisation des algues, il semblerait que les écologistes amateurs d’impression soient toujours en quête de bonnes idées pour préserver notre environnement! En espérant qu’ils ne s’arrêtent pas en si bon chemin!

jan 29

Imprimante à l’eau : une solution d’avenir

 

Difficile d’imaginer une imprimante sans encre.  Des scientifiques chinois sont cependant en train de revoir notre manière d’imprimer un planchant sur une solution aussi inédit qu’écologique : l’imprimante fonctionnant à l’eau et non plus à l’encre!  Une idée des plus intrigante mais qui ne manque pas de susciter la curiosité.

Entre le prix bien souvent exorbitant de l’encre et une utilisation parfois abusive du papier, il va sans dires qu’imprimer résulte parfois à un certain gaspillage, gaspillage que  Sean Xiao-An Zhang et son équipe tentent d’éradiquer en proposant une solution de remplacement bien plus avantageuse.
Comment fonctionnerai concrètement ce type d’imprimante? Il faut tout d’abord se concentrer sur la feuille de papier utilisée. Au premier abord assez anodine, la feuille a tout d’abord était recouverte d’une couche de réactif coloré invisible à l’œil nu. Il suffira ensuite d’y déposer de l’eau pour que les pigments de couleur se présentent à nos yeux, dévoilant ainsi texte ou dessin. Une fois l’eau évaporée, la feuille reprend son aspect normale et pourra être utilisée à plusieurs reprises histoire de la rentabiliser au maximum.

Une telle découverte pourrait révolutionner notre utilisation des imprimantes et surtout nous permettre d’économiser une fortune en consommable, d’autant plus que selon les dires de Xiao-An Zhang , la technologie serait peu couteuse et facile à mettre en place.Seul bémol dans ce tableau idyllique, il faudra se contenter pour le moment d’impressions monochromes même si l’équipe de scientifiques planche activement sur la mise au point d’une feuille regroupant différentes palettes de couleurs.

On ignore quand cette technologie débarquera dans notre salon mais gageons que nous sommes plus d’un à attendre le jour où il suffira d’amener notre cartouche d’encre au robinet pour la recharger!