jan 11

Une belle manucure grâce à l’impression

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Les accros de la manucure savent que le Japon est le meilleur endroit pour trouver des ongles de haute volée, et voilà qu’une imprimante dédiée à cette art nous arrive du pays du Soleil levant.

La PriNail, coutant 55 000 yens (500 $), peut embellir 10 ongles en un peu moins de 2 minutes, et est fabriqué par Koizumi Seiki Crop, spécialiste nippon du sèche-cheveux et autres appareils électroménagers.

« C’est pour ceux qui n’ont pas les compétences ni le temps nécessaires pour se faire une manucure à la maison, mais qui sont intrigués par le nail art et veulent l’essayer eux-mêmes », a déclaré Fuminori Hirano, porte-parole de Koizumi Seiki.

Les utilisateurs pourront sélectionner l’un des 300 motifs proposés ou utiliser une image représentant un animal domestique ou une célébrité pour l’impression. Bien qu’ils aient à peindre en fonction de la couleur et à appliquer une pré-couche séparée, le processus ne prend que 10 secondes. La dernière étape est une couche de finition transparente que les utilisateurs doivent appliquer eux-mêmes.

Compte tenu de son prix élevé, l’imprimante vise surtout les salons professionnels plutôt que les particuliers. Rie Nofuji, qui gère son propre magasin de manucure à Osaka, a déclaré que PriNail était meilleur que les humains pour créer des motifs délicats. « C’est également agréable de pouvoir imprimer des photos et peindre des motifs sur des ongles comme des rayures. »

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L’appareil rencontre déjà un petit succès au Japon et il ne serait pas impossible devoir celui-ci débarquer en Europe bien assez tôt, surtout que le nail art via impression se démocratise.

 

                            

déc 12

L’impression 3D passe à la vitesse supérieure !

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Il est encore rare, à l’heure qu’il est, de trouver des imprimantes 3D capables d’imprimer à vitesse grand V. En effet, il faut généralement s’armer de patience avant de voir son objet voir le jour. Cela risque cependant de changer, les chercheurs de la MIT ayant décidé de passer la seconde au niveau de la vitesse d’impression.

En effet, les têtes pensantes du célèbre institut ont mis l’emphase sur la tête d’impression. Pour cela, les chercheurs ont implémenté deux nouveaux éléments : un nouveau mécanisme donnant un coup de boost à la buse, ainsi qu’un laser permettant de chauffer plus rapidement, le rendant plus malléable rapidement.

Deux chercheurs, Anastasios John Hart et Jamison Go s’étaient donné pour mission de découvrir ce qui ralentissaient les imprimantes 3D en général. Ils ont alors concentré leurs efforts sur trois éléments spécifiques : la vitesse de déplacement de la tête d’impression, la force de pression d’une buse vis-à-vis d’un certain type de matériau, et la vitesse à laquelle la chaleur est déclenchée pour faire fondre ledit matériau.

Au final, différents problèmes ont pu être ciblés et modifiés, allant de la suppression de certains éléments et des rajouts plus intelligents, donnant ainsi de nouveaux atouts à cette forme d’impression.

L’équipe a déjà effectué des tests plutôt concluants et d’aucuns espèrent que ces innovations donneront enfin l’impulsion qui manque aux imprimantes 3D. Si on considère, en effet, que ces dernières se sont relativement bien implantées dans divers domaines, il manque encore la petite étincelle qui fera la différence. Une vitesse accrue, si elle se démocratise, devrait, si tout passe bien, convaincre mes réfractaires pour de bon.

         

                                   

fév 24

Un défilé de mode avec des têtes de mannequins imprimés

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L’impression et le monde de la mode se tournent autour depuis quelque temps déjà, et de ce mariage inattendu sont nés les vêtements imprimés en relief. Mais les têtes pensantes derrière les défilés ont voulu aller encore plus loin, en utilisant les imprimantes dans un but assez étrange.

En effet, lors du dernier événement s’étant déroulé à Milan, la maison Gucci a causé un petit buzz avec sa dernière idée en date : faire défiler deux de ses mannequins avec des répliques de leur tête imprimé.

Ces accessoires somme toute originaux ont nécessités près de six mois de conception, et ont été imprimés grâce à des scans haute définition deux modèles : Dwight Hoogendijk et Unia Pakhomova. Cela dit, aucun détail concernant la technologie d’impression utilisée n’a filtré.

Selon Alessandro Michele, qui œuvre chez Gucci, a déclaré que cette idée lui était du Manifeste cyborg, un essai féministe publié au début des années 80. L’usage de têtes imprimées avait ainsi pour but de représenter toute la difficulté de trouver et d’accepter son identité propre dans le contexte actuel. Un concept qui n’a pas manqué en tout cas de remuer les réseaux sociaux, de nombreux memes ayant fait surface après le défilé.

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Ce n’est pas la première fois que l’impression s’attaque au faciès d’individus. On se souvient par exemple de l’ancien président Barack Obama qui s’était vu offrir un remodelage en 3D, suivi d’une impression de son buste à son effigie.

Et vous, aimeriez-vous avoir une tête ou un buste imprimé ?

                                   

déc 07

Un tatouage imprimé à base de bactéries !

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Une équipe du MIT a réussi à créer des cellules bactériennes génétiquement modifiées, développant par la même occasion une nouvelle technique d’impression 3D pour créer un «tatouage vivant» capable de réagir à une variété de stimuli.

Ce genre de tatouages et d’encre nouvelle génération pourrait permettre l’émergence de nouvelles formes d’appareils de détection portables

Pour mettre au point cette technique, l’équipe a créé un patch de cellules bactériennes imprimé en 3D, le tout sur une couche d’élastomère conçue pour ressembler à un arbre. Les bactéries présentes sur chaque branche de l’arbre ont été conçues afin de répondre à un stimulus chimique spécifique, permettant aux chercheurs d’en étudier les conséquences. Lorsque le patch a été testé sur une main humaine, qui avait été appliquée de différents produits chimiques cibles, la bactérie a alors illuminé avec succès ses branches lorsqu’elles se sont retrouvés en contact avec le produit chimique correspondant.

Au niveau des utilisations que l’on pourrait tirer de cette découverte, il est possible que l’on développe des autocollants d’avertissement contenant des cellules « conçues » pour réagir à un certain environnement ou stimuli chimiques. On pense ainsi à des dispositifs portables de surveillance pour la santé qui activeraient leurs signaux en fonction d’une variation de température ou de pH spécifique.

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Une fois de plus, l’impression 3D nous montre toute l’étendue de son champ d’action, tout en ouvrant une fois de plus des portes vers des avances techniques jusque-là insoupçonnées. Entre redonner vie à des lieux en ruine et créer des objets de tous types, il semblerait que les imprimantes en relief n’aient pas encore montré toute l’étendue de leur potentiel.

 

                                

avr 27

Angela Merkel se fait imprimer !

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On aimerait tous avoir une copie de soi conçue par impression 3D ! En effet, certaines firmes proposent désormais aux personnes lambda de se faire imprimer le portrait, sous forme de figurine ou de buste. Cette petite tendance a le vent en poupe, à tel point que les grands de ce monde ont désormais droit à ce privilège !

Souvenez-vous, Barack Obama était devenu le premier président imprimé de l’histoire, l’ancien homme d’Etat recevant un buste entièrement conçu par une imprimante. C’est au tour de la chancelière Angela Merkel d’avoir ce privilège.

Cette dernière, accompagnée de son homologue polonais Beata Szydlo, s’est rendue à Hanovre, où se déroulait le salon de l’industrie. En guise de cadeaux, les deux sommités ont reçu des miniatures à leurs effigies, fraichement sorties d’une imprimante 3D. Ce cadeau a eu le don d’amuser la chancelière, d’autant plus que Joe Kaeser, instigateur du cadeau et actuel PDG de la firme Siemens, a plaisanté en déclarant avoir dû deviner les proportions des dirigeantes. La présidente polonaise a également un bouquet de fleurs artificielles, imprimées également.

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Le patron de Siemens a par la suite déclaré que ces petits cadeaux marquaient le début d’une industrie 5.0 en Allemagne, menée par Siemens.

On ignore ce que la firme nous prépare de plus, d’autant plus qu’elle s’est très peu exprimée sur ce sujet brulant qu’est l’impression 3D. L’avenir semble nous réserver de belles surprises, surtout outre-Rhin !

mar 29

L’impression 3D fait revivre une voiture vieille d’un siècle !

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Le monde de la restauration automobile est loin d’être une sinécure, surtout quand on sait que plus le véhicule n’est vieux, plus le travail est compliqué. Difficile ainsi de retrouver certaines pièces qui ne sont plus produites depuis des lustres.

Néanmoins, grâce à l’impression 3D, faire revivre de vieilles voitures ne devrait plus être un souci. Stuart Murdoch, le propriétaire australien d’une voiture modèle Delage Type-S de 1914, la dernière à exister, a réussi récemment à insuffler une nouvelle vie à son précieux bolide avec l’aide d’une imprimante nouvelle génération !

Il y a quelques années, Murdoch a remarqué que de l’eau sortait de l’échappement, symptôme d’un problème bien plus grave. Selon l’ingénieur Grant Cowie, la création d’un morceau de bloc de remplacement en utilisant la méthode habituelle aurait été extrêmement difficile.

Ni une ni deux, Murdoch s’est alors tourné vers l’impression 3D. Avec l’aide du designer industriel Philip Guilfoyle et des imprimantes 3D du CSIRO de Melbourne, le bloc nécessaire à la réparation a été scanné avant d’être imprimé. Du coup, la voiture a pu reprendre la route, comme au premier jour !

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Pour information, Delage était un fabricant français de voitures de luxe et de course durant la première moitié du XXe siècle. Le modèle Type-S a participé à son premier grand prix à Lyon en 1914 mais un mois plus tard, la Première Guerre mondiale a éclaté, mettant les courses du Grand Prix en stand-by.

Le monde automobile a déjà adopté ces imprimantes nouvelle génération depuis longtemps, des marques comme Peugeot courtisant même l’impression 3D pour ses voitures. À voir désormais si l’on pourra recréer de vieux modèles en utilisant ce type de technique !

fév 20

Incroyable : Une imprimante 3D créant des objets avec des hologrammes

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Le spécialiste de la réalité augmentée Daqri a décidé de faire un premier pas dans le monde de l’impression, et ce de la plus spectaculaire des manières.

L’imprimante de la firme, qui est toujours en développement, propose ainsi une alternative assez étonnante. Exit le PLA et l’ABS, la machine utilise un champ lumineux complexe, ou un hologramme pour les intimes, pour traiter un objet entier en une fois, et non couche par couche comme la plupart des imprimantes 3D.

Ces étonnants hologrammes de polymérisation monomère sont produits par une puce spéciale, sans qu’il y ait besoin d’utiliser des systèmes optiques complexes. Au lieu de cela, un système de cristaux accordables sera placé sur une plaquette de silicium, plaquette qui contrôlera la forme de la lumière réfléchie à partir d’un laser. Un champ lumineux en 3D sera alors produit, avant d’être projeté dans une cuve remplie d’une substance photosensible. À partir de là, les hologrammes créeront des objets 3D physiques en durcissant la substance partout où la lumière sera projetée.

Cette technologie risque d’apporter une belle touche de fraîcheur au secteur, même si le prototype est pour le moment capable d’imprimer que de très petits objets. Néanmoins, le temps d’impression est particulièrement rapide (près de 5 secondes pour une agrafe).

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Les têtes pensantes de Daqri espèrent, sur le long terme, créer une puce plus efficace, capable de créer des objets plus massifs. D’autres problèmes risquent cependant d’apparaitre, notamment au niveau de la chaleur générée, celle-ci pouvant faire fondre l’objet si elle est trop importante.

Un challenge qui mérite en tout cas d’être relevé, d’autant qu’il est désormais possible d’imprimer de la lumière. L’impression n’a, en tout cas, pas fini de nous impressionner !

juin 14

Une imprimante 3D pour créer une maison sans fin

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Imprimer sa maison est en passe de devenir une chose fort commune dans les années à venir. Ainsi, un architecte néerlandais, Janjaap Ruijssenaars , a récemment dévoilé une imprimante 3D avec laquelle il souhaite construire un grand bâtiment « sans commencement ni fin » , évoquant la boucle de Möbius.

« Il s’agit d’une imprimante normale, » a-t-il déclaré à l’AFP , « mais au lieu de mettre de l’encre sur le papier, nous mettons un liquide sur du sable qui se solidifiera » . Ruijssenaars espère ainsi imprimer un bâtiment en forme de ruban de Möbius, avec environ 1100 m², en utilisant l’ imprimante D-Shape.

Conçue par l’Italien Enrico Dini, cette dernière peut imprimer jusqu’à six mètres par six mètres carrés, en utilisant un ordinateur pour aider à construire de fines couches de 5-10 mm d’épaisseur. La belle bête mesure près de deux mètres de long et a été mise en place dans un entrepôt à Amsterdam, où des derniers tests ont été effectués avant que le projet ne soit validé.

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« L’ambition était de faire un bâtiment qui a une structure sans fin, comme la planète Terre», a rajouté Ruijssenaars.  Le plan initial n’était pas d’imprimer le bâtiment, mais il s’est avéré que l’utilisation d’une imprimante 3D était la façon la plus pratique de donner vie à cette maison qui sort de l’ordinaire

Cette maison « infinie » n’est pas le premier bâtiment 3D à voir le jour, mais ce projet relativement original a de quoi intriguer. Rendez-vous dans quelques mois pour voir si d’autres maisons de ce type verront le jour.

déc 30

Culture : quand l’impression 3D s’invite sur les tournages de film

 

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Si les imprimantes 3D s’amusent depuis longtemps à s’immiscer dans des domaines relativement terre à terre comme la médecine ou la cuisine, cette nouvelle forme d’impression fait également le bonheur des amateurs de cinéma d’animation ! En effet, certains cinéastes font désormais appel à des imprimantes pour donner vie à leurs personnages.

C’est le cas d’Anomalisa, film de Charlie Kaufman et Duke Johnson qui risque de faire sensation à la prochaine cérémonie des Oscars ! Pour ce drame s’appuyant sur la technique dite de « stop motion » (ou animation image par image), les personnages ont tout d’abord été crées via le logiciel de modélisation 3D Zbrush avant de passer par la case impression.

Au total, ce sont près de 1261 visages et 151 figurines qui ont été créés pour donner corps au film. Selon Caroline Kastelic, en charge des marionnettes sur Anomalisa, l’utilisation de l’impression était loin d’être purement gratuite. En effet, le but avéré était de donner une patine très réaliste aux visages des personnages. Choix peu étonnant quand on connaît l’extrême précision inhérente à certaines imprimantes .Les protagonistes du film ont également eu droit à divers corps imprimés, les représentant dans différentes tenus.

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L’impression pourrait ainsi devenir un intéressant outil de substitution pour les cinéastes en herbe devant se passer d’acteurs. Néanmoins, la patience sera de mise car outre la technique de la stop motion qui est particulièrement chronophage, imprimer en quantité  sera loin d’être une mince affaire en terme de temps. Gageons cependant que les imprimantes 3D risquent de donner lieu à de jolies petites perles à l’avenir !

déc 23

La Chine devrait passer en tête des ventes d’imprimantes 3D

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Le marché de l’impression 3D se porte plutôt bien et les chiffres émanant des ventes nous montre justement la bonne santé du secteur. Néanmoins, si les USA semblaient être en tête en ce qu’il s’agit du nombre de machines écoulées, il semblerait qu’un concurrent soit en train de lui voler la première place du hit-èparade.

Il semblerait en effet que la Chine soit en passe de générer de beaux chiffres de ventes pour l’année 2016, les chiffres parlant de 160 000 imprimantes qui seraient vendues. Selon un rapport de l’IDC (l’International Data Corportation) , les chiffres de 2015 ont également été au beau fixe, les ventes ayant augmenté de 120%.

L’impression en relief est plus que jamais d’actualité au pays à la Grande muraille, le gouvernement s’étant même joint à la partie afin d’encourager l’utilisation des imprimantes de ce type. Les dirigeants du pays avaient en effet lancé le programme « Made in China 2025 » l’an dernier, provoquant une montée des ventes assez spectaculaire (près de 77,000 unités ayant été vendues en 2014).

Néanmoins, si le nombre d’imprimante vendues devrait être assez important, les revenus seront en deçà de ceux réalisés aux USA par exemple. La raison ? La Chine fait généralement la part belle aux imprimantes « low cost » tandis que son concurrent américain utilisera des composants et des matériaux plus onéreux.

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Quoi qu’il en soit, cette montée des ventes ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin, le nombre d’unités vendues devant avoisiner les 440,000 en 2020 . Les imprimantes nouvelle génération n’auront jamais autant eu la cote !