Cela faisait un bout de temps que l’on n’avait pas entendu parler d’une affaire impliquant des imprimantes 3D et des armes. Après le Japon, c’est en Angleterre qu’un petit fait divers impliquant un revolver créé par une imprimante a eu lieu.
Au vu de la situation, on peut même parler de première outre-manche. En effet, c’est la première fois que la police se retrouve face à ce genre de situation. Le principal intéressé, un jeune homme de 26 ans, a ainsi vu les forces de l’ordre débarquer chez lui afin de rechercher des éventuelles traces de drogue.
Ils ont alors découvert tout un attirail pour imprimer en toute impunité un pistolet 3D. L’accusé, qui ne dispose pas de permis de port d’arme, s’est défendu en affirmant que cette arme était prévue pour un projet universitaire. Il a également ajouté qu’il ne savait absolument pas que le pistolet pouvait être létal.
La culpabilité du jeune homme a cependant été prouvée lorsque les policiers ont inspecté son ordinateur. Son historique a ainsi dévoilé des heures de visionnages de vidés montrant comment utiliser ce type d’arme.
On ignore encore quelles étaient les véritables motivations du jeune homme, qui aura droit à son jugement en août prochain.
On se souvient des diverses polémiques causées par l’impression d’armes 3D, notamment aux USA où Cody Wilson avait défrayé la chronique en mettant au point le Liberator. Pire encore, il avait mis à disposition du grand public les plans d’impression, et près de 100 000 personnes avaient pu récupérer le tout.