nov 28

Elle veut imprimer ses CV, Pôle Emploi lui refuse le papier

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Si vous souhaitez imprimer un document important, il vous faudra, dans un premier temps une imprimante, mais aussi du papier ! Deux éléments indispensables si vous voulez, par exemple, imprimer votre CV, mais cette tâche somme toute aisée peur vite devenir un casse-tête.

C’est ce qu’a constaté une habitante de Gravigny, dans l’Eure. Souhaitant mettre à jour son CV, la femme s’est rendue dans un bureau de Pôle Emploi d’Evreux afin d’effectuer sa besogne. Problème, alors qu’elle souhaitant lancer l’impression, voilà qu’elle se rend compte que l’imprimante est à court de papier. En allant se renseigner à l’accueil, la demande d’emploi reçoit alors une réponse des plus cocasses : en raison des abus d’impression, les personnes souhaitant imprimer des CV ou autres devront désormais amener leur propre papier !

Abasourdie par ce nouveau décret, la femme a néanmoins insisté, jusqu’à finalement recevoir une feuille afin qu’elle puisse imprimer un CV. Histoire d’en avoir quelques autres sous la main, elle a même tenté d’avoir des photocopies mais impossible d’en faire, faute encore une fois de papier. Contacté par les médias suite à cette affaire, Pôle Emploi s’est défendu en assurant que les imprimantes étaient bel et bien en libre-service dans ses locaux. L’organisme a cependant ajouté que cette mise à disposition des imprimantes et des photocopieurs était la porte ouverte à de nombreux excès.

Est-ce que là justifierait un contrôle plus rigoureux au niveau des impressions ? Quoi qu’il en soit, les demandeurs d’emploi d’Evreux devront désormais investir dans des ramettes de papier pour pouvoir postuler au job de leur rêve.

                            

                              

nov 21

Le chanvre : le nouvel atout de l’impression 3D ?

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Nous vous en parlions très récemment, l’impression 3D est dans le collimateur des scientifiques suites à certaines découvertes concernant les particules rejetées par les appareils. En cause, les filaments en plastique qui seraient nocifs pour l’environnement. Des alternatives font cependant leur apparition, certaines étant même assez surprenantes et inattendues.

Lorsque l’on évoque le chanvre, d’aucuns y voient avant tout une drogue de la même famille que le cannabis. Si c’est bien le cas, il se trouve aussi que cette matière affiche des propriétés des plus intéressantes lorsqu’elle est convertie en matériaux d’impression. Celle-ci se marie très bien avec le PLA, pour en faire des filaments hybrides, qui seront à la fois faciles à fabriquer et biodégradables. Une belle aubaine pour ceux cherchant à imprimer de façon responsable.

Petit bémol d’ordre légal, le chanvre, de par sa nature controversée, risque de poser quelques soucis selon la législation du pays concerné. Ainsi, la France ne tolérerait qu’une quantité inférieure 0,2% de THC dans le chanvre, même si la loi risque d’évoluer avec le temps. Peu de chance en tout cas que l’utilisateur se mette à planer à cause d’un usage abusif de son imprimante.

On notera qu’outre ses bienfaits environnementaux, le chanvre permettrait aussi d’imprimer à une température inférieure de 10°C à celle du PLA, ce qui n’est pas négligeable si vous ne souhaitez pas passer par un plateau d’impression chauffant.

Cette nouvelle alternative d’impression risque de créer des vocations, d’autant plus que certaines compagnies, comme l’italienne Kanèsis, font même pousser leur propre herbe pour créer des solutions d’impression vertes. On est toujours mieux servi que par soi-même !

 

                                   

nov 20

Sale temps pour les imprimantes 3D low cost

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On le savait depuis longtemps que les imprimantes pouvaient être néfastes pour l’environnement. En effet, les cartouches d’encre finissant à la poubelle sont un véritable poison causant un tort énorme à notre planète. S’il est désormais possible d’endiguer ce type de problème via des solutions comme la recharge, un autre problème semble désormais pointer son nez.

En effet, c’est au tour des imprimantes 3D de causer soucis, celles considérées comme low cost plus précisément. Selon une étude conduite par le Georgia Institute of Technology, les imprimantes en relief à moindre coût auraient tendance à émettre des particules fines se propageant dans les airs. Pis encore, ce sont surtout les imprimantes destinées aux particuliers qui auraient cette fâcheuse tendance.

Ces appareils, utilisant la plupart du temps du filament plastique, éjecteraient des particules en début d’impression. Si la pièce stockant ces machines était mal ventilée, la qualité de l’air risquerait d’en pâtir grandement, a déclaré Rodney Weber, professeur ayant chapeauté ces recherches.

Après une analyse poussée, ce seraient plus de 200 composés organiques qui auraient été identifiés par les chercheurs, certains pouvant être irritants, voire cancérigènes.

Au vu de ces découvertes, les scientifiques sont formels quant à l’avenir de ces imprimantes 3D. Il est impératif, pour eux, que des mesures soient prises pour mieux évaluer les risques encourus par les utilisateurs. En attendant des solutions concrètes, ils préconisent d’utiliser les imprimantes dans un environnement aéré, de se tenir à l’écart durant l’impression et de régler la température de la buse à son minimum (la chaleur jouant sur le degré de particules générées