fév 29

Un homme sauvé par des implants imprimés en 3D

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Un Australien souffrant d’un grave cancer s’est vu sauver la vie grâce à l’aide d’implants en titane qui lui ont été implantés en remplacement de ses vertèbres cancéreuses. Ce petit exploit est à mettre sur le compte d’une imprimante en relief, qui aura servi à imprimer les deux implants salvateurs.

C’est une société du nom du nom d’Anatomics qui s’est chargé d’imprimer les deux implants avant qu’ils ne finissent dans le corps du patient, un nommé Drage Josevski. Ce dernier souffrait d’une forme de cancer rare et particulièrement difficile à soigner. Devant la difficulté de la tâche, les médecins se sont alors tournés vers la solution de l’impression, afin de sauver la vie de leur patient.

Les nouvelles vertèbres ont été imprimées sur mesure, afin qu’elles s’emboîtent à la perfection dans la colonne vertébrale du patient. Après cela, il aura fallu près de 15 heures pour poser les deux implants imprimés. Les médecins ont ainsi dû détacher la tête du cou avant de passer par la bouche de Josevski et lui enlever les tumeurs. Une opération des plus complexes mais qui s’est soldée par un succès retentissant, faisant de celle-ci une première mondiale.

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Le patient se remet de l’intervention et même s’il n’est pas encore en mesure de parler et de manger correctement, il arrive quand même à bouger sa tête sans trop de difficulté.

Le chirurgien responsable de l’intervention, Ralph Mobbs, a quant à lui fait l’apologie de l’impression en relief, arguant que ce procédé allait permettre de sauver bien des vies et restaurer des fonctions sur des futurs patients.

fév 25

Les œuvres d’art vont désormais se faire imprimer

 

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Vous avez toujours voulu avoir un tableau de maitre chez vous mais voilà, votre salaire ne vous permet pas d’accrocher un Van Gogh dans votre salon. Pas la peine de vendre un rein pour se procurer une belle œuvre d’art, voici que l’impression 3D vous propose désormais d’imprimer des tableaux à moindre coût.

Ainsi, une société américaine du nom de Verus Art a décidé de s’associer au musée des beaux-arts d’Ottawa afin d’imprimer des tableaux de grands artistes. Dernier exploit en date, les têtes pensantes de l’association sont allé au musée afin de numériser un Van Gogh.

Après cela, un passage par la case impression devrait ainsi donner une réplique quasi conforme à l’originale. L’utilisation d’une imprimante n’est pas anodine, car le but avéré sera de reconstituer le tableau avec les aspérités et les textures de l’œuvre d’origine, ce qui serait un peu plus délicat si une autre personne se contentait de peindre une nouvelle toile.

Verus Art a ainsi déjà numérisé près de 950 copies, valant chacune 4500 dollars sur le marché. Les responsables du musée ont été approchés afin de donne leur avis sur le processus et selon Yves St-Onge, l’idée est loin d’être inintéressante. Outre la curiosité de voir les retombés d’un tel procédé, l’homme a également déclaré que cela pourrait être un moyen de vulgariser l’art auprès du grand public. Quant aux éventuelles personnes criant au plagiat, Verus Art a insisté sur le fait que l’on parlait de « re-création » et non de « reproduction », comme certains pourraient le souligner.

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Un beau moyen en tout cas d’avoir un beau tableau chez soi, sans pour autant avoir un compte en banque mirobolant. Optez pour les imprimantes au lieu de passer par les ventes aux enchères!

fév 24

Lexmark s’apprête à supprimer plus de 500 postes

 

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Les choses ne semblent pas être au beau fixe du côté de chez Lexmark. En effet, le constructeur d’imprimantes américain est en passe de supprimer des postes cette année, près de 550 places risquant ainsi d’être vacantes incessamment sous peu.

Cela fait quelques mois déjà que la firme est en plein doute. En octobre dernier, les responsables de la compagnie avaient même fait appel aux têtes pensantesn de Goldman Sachs afin d’établir une stratégie concernant l’avenir de la marque. De ce fait, la section impression laser de cette dernière devrait connaître une forte restructuration, d’où les 550 postes qui devraient être supprimés dans le courant de l’année. Selon le directeur général de la marque Paul Rooke, la nouvelle stratégie de la marque est plus qu’encourageante, et les retours concernant les nouveaux dispositif de Lexmark auraient rencontré des retours plutôt encourageants.

Avec ces licenciements à venir, on estime que les économies réalisées par la firme atteindraient les 61 millions d’euros pour cette année, avant de passer à 100 millions pour l’année suivante. En parallèle à cette annonce, Lexmark a également dévoilé que son chiffre d’affaires avait chuté de 5% , rapportant « seulement » 968,8 millions de dollars l’an dernier.On estime les pertes engendrées à 10,7 millions de dollars.

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On ignore si cette suppression relativement massive ( la marque compte 14 000 employés dans le monde) remettra Lexmark sur les rails pour de bon. A moins qu’une solution ou une imprimante miracle sortant de leurs laboratoires ne vienne bouleverser les choses.

L’avenir nous en dira plus.

fév 23

Le renouveau de l’impression jet d’encre chez les professionnels

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Il fut un temps où l’impression jet d’encre était mise de côté dans les bureaux, boudé pour des raisons diverses, allant de la vitesse d’impression en passant par des tarifs peu avantageux. La donne a changé ces dernières années, faisant des imprimantes jet d’encre la nouvelle valeur sûre pour l’impression en entreprise.

Selon Rob Clarke, vice-président de la branche européenne d’Epson, il n’est pas étonnant que les bureaux choisissent l’impression jet d’encre au détriment du laser, le gain de temps et de productivité étant particulièrement accru.

Les chiffres le prouvent, la cartouche d’encre a le vent en poupe ! Selon la firme IDC, le marché du jet d’encre pèserai dans les 38 milliards d’euro sur le continent, avec près de 2,2 millions d’unités vendues en 2014 dans les milieux professionnels. A ce rythme, la part de marché de l’impression jet d’encre devrait atteindre les 34% en 2014

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Epson justement a justement fait partie de ce renouveau en proposant depuis quelques années des imprimantes révolutionnaires, comme la gamme des WorkForce Pro, capables de dépenser jusqu’à 80% moins d’énergie que ses comparses. La firme a d’autant plus donné un coup de fouet à sa gamme en introduisant la RIPS Pro en 2014. L’arme secrète d’Epson sur ses imprimantes ? Ses nouvelles têtes d’impression PrecisionCore, contenant des centaines de buses capable d’expulser près de 50,000 micro gouttes d’encre par seconde, avec une résolution de 600dpi. Une véritable machine de guerre alliant rapidité et qualité d’impression.

Longtemps cantonnée chez les particuliers, l’impression jet d’encre semble plus que jamais décidé à s’imposer sur le marché professionnel, à moins que les imprimantes laser n’aient encore un atout dans leur manche. Nous y reviendrons.

fév 22

Une encre naturelle faites à l’aide de bactéries va voir le jour

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L’écologie et les imprimantes n’ont pas toujours fait bonne impression, ces appareils étant parfois pointés du doigt à cause des déchets générés, notamment au niveau des cartouches d’encre. Diverses solutions sont apparues au fil des années, comme la recharge de cartouche, et certaines personnes ont décidé de faire appel à des idées tout aussi innovantes pour imprimer sans polluer.

Imaginez que l’encre ne soit plus fabriquée au travers des habituels produits comme les pigments ou des éléments pétrolifères, mais à l’aide de bactéries. C’est une petite boite française du nom de Biotech qui a décidé de plancher sur ce procédé, nommé PILI, pour faire de l’impression verte une réalité.

Ainsi, certaines bactéries ont la possibilité de fabriquer des colorants en l’espace de quelques jours , le tout grâce à une température de 25 à 30 degrés. Ces bactéries, appelées streptomyces, sont généralement utilisées dans l’industrie pharmaceutique et permettront ainsi de créer les couleurs variées dans un procédé naturel et non polluant.

Il va sans dire qu’un tel procédé devrait intéresser de nombreux domaines, allant de celui des stylo-billes en passant par les constructeurs d’imprimantes. A ce titre, des tests effectués sur des imprimantes Epson ont été des plus encourageants, laissant inaugurer le meilleur pour la suite.encre-naturelle

Quid justement du futur de ce procédé révolutionnaire ? Les créateurs de PILI veulent vendre de l’encre naturelle au prix de 1000 euros le kilo, ce qui serait quatre fois moins cher que l’encre actuelle. Histoire de bien faire les choses, Thomas Landrain, l’une des têtes pensantes de Biotech, a annoncé le projet serait en open-source, permettant ainsi des personnes extérieures d’apporter leur expertise pour améliorer le produit.

Rendez-vous en fin d’année pour une commercialisation massive de cette encre d’un genre nouveau !

fév 22

Médecine : Une imprimante 3D qui fabrique du tissus humain

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Les prouesses médicales liées à l’impression en relief ne cessent de gagner du terrain, en témoigne cette nouvelle découverte cette fois lié à la création de tissue humain. Des chercheurs de l’université de Wake Forest en Caroline du Sud viennent en effet de mettre au point du cartilage de muscle, d’os voire de mandibules à l’aide d’une imprimante en relief.

C’est à l’aide d’une imprimante comportant 4 buses que l’exploit a été réalisé. Deux des têtes d’impression ont pour but de déposer les différentes cellules qui vont par la suite former le tissus, tandis que les deux autres se chargeront d’apposer de l’hydrogel servant de structure aux cellules en question. Par la suite, l’hydrogel se dissoudra naturellement afin que le sang puisse circuler en toute tranquillité. Un procédé des plus minutieux et complexe qui aura finalement porté ses fruits.

L’imprimante utilisée, la ITOP (pour Integrated tissue-organ Printer) aura ainsi permis d’imprimer divers éléments, à savoir un fragment de mandibule imprimé d’une dimension de 3.6 cm × 3.0 cm × 1.6 cm, un fragment d’os crânien de 8 mm de diamètre × 1.2 mm d’épaisseur, un cartilage d’oreille de 3.2 cm × 1.6 cm × 0.9 cm, et un muscle de 15 mm × 5 mm × 1 mm. Ils ont par la suite utilisé le tout sur des souris et des rats, démontrant la stabilité et la précision du procédé.

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Si la greffe des tissus sur les cobayes s’est montré parfaitement efficace, les chercheurs planchent désormais sur la prochaine étape, à savoir l’implantation de tissus imprimés sur un être humain. Un exploit qui risquerait alors de propulser l’impression 3D dans le hit parade des procédés médicaux !

fév 03

L’Arke : l’imprimante 3D qui utilise du papier

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Ce n’est un secret pour personne, les imprimantes auront pour habitude d’utiliser du papier pour l’impression. Cependant, les imprimantes 3D auront plutôt tendance à utiliser des éléments comme l’ABS ou le PLA, à quelques exceptions près. En effet, la nouvelle trouvaille de la compagnie Mcor a décidé de combiner allègrement les deux.

L’Arke, l’imprimante présente ainsi deux spécificités : utiliser du papier pour donner vie à des objets et imprimer ces derniers en couleurs ! A ce titre, les têtes pensantes de Mcor affirment que c’est l’unique imprimante répondant aux normes colorimétriques de l’ICC (le comité international de la couleur) . L’appareil repose sur un principe de lamination de papier, où une pile de feuilles A4 se verra découper et « polie » pour donner vie à l’objet désiré.

Au niveau des performances, l’Arke sera en mesure d’imprimer à une résolution de 4800 x 4800 DPI pour un volume d’impression de 240 x 205 x 125 mm . L’imprimante est compatible avec les PC et les Macs et vous aurez aussi droit à une application smartphone gratuite qui vous permettra de manager vos impressions via les systèmes Android et iOS. A noter que la connectivité via WIFI, Bluetooth et USB seront également de mise.

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L’Arke vient en six coloris différents et devrait être disponible pour 8995 euros pour une sortie dans le courant de l’année. Selon le docteur Conor MacCormack, le but de Mcor est de démocratiser l’impression 3D et de placer une imprimante dans chaque salle de classe ou maison. Une nomble entreprise pour une imprimante qui risque de faire bouillonner les esprits les plus créatifs !

fév 02

Nouvelles imprimantes : Lexmark passe à l’offensive

 

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Après Brother et ses imprimantes laser, c’est au tour de Lexmark de présenter sa nouvelle d’imprimante et le moins que l’on puisse dire, c’est que la firme américaine a décidé de faire fort en ce début d’année.

En effet, ce ne sont pas moins de 7 imprimantes de type A4 que la marque compte lancer en 2019, dont quatre multifonctions, réservé aux entreprises : les modèles : CS720, CS725, CS820, CX725, CX820, CX825 et CX860.

Pour information, le modèle CX860 sera le haut d’une panier concernant cette nouvelle fournée. Cette imprimante quatre en un sera en mesure d’imprimer jusqu’à 350000 pages par mois, avec u débit de 57 pages à la minute. La machines sera également dotée d’un bel écran de 25 cm de diamètre, donnant la possibilité entre autres de numériser un document en une fois avant de l’envoyer via mail, sites FTP etc. A noter que l’imprimante comprendra également une option d’accusé de réception.

Ce monstre de guerre sera équipé d’un processeur QuadCore à 1,6 Gz, avec en sus la technologie Kofax Total Agility, une plate-forme dédiée au déploiement d’applications métiers.lexmark laser

Selon Marty Canning, vice président exécutif de Lexmark, ces nouvelles imprimantes devraient apporter un véritable vent neuf dans les entreprises, améliorant par exemple la productivité de celles-ci.

Peu d’informations ont filtré concernant les dates de sortie ainsi que les prix des imprimantes. Gageons en tout cas que Lexmark compte redonner un coup de fouet au marché de l’impression laser, en lutte perpétuelle contre son comparse à jet d’encre.

fév 01

Les imprimantes 3D seraient-elles nocives pour notre santé?

Vous avez sans doute remarqué à quel point les imprimantes 3D étaient en train de prendre de l’essor dans le monde de l’impression. Si leur succès est de plus en plus indéniable, le tableau serait loin d’être parfaitement idyllique. En effet, il semblerait que ces nouvelles imprimantes soient nocives pour notre santé .

C’est une étude franco-américaine qui aurait décelé le problème, celui-ci provenant notamment des particules émises durant l’impression.

Les scientifiquess se sont ainsi basés sur 5 imprimantes pour mener à bien leurs recherches: les FlashForge Creator, Dremel 3D Idea Builder, XYZprinting da Vinci 1.0, LulzBot Mini et Makerbot Replicator 2X. Ils se sont également concentrés sur les consommables les plus utilisés sur ces machines, le PLA et l’ABS, même si d’autres éléments comme le nylon ont également été scrutés de haut en bas.

Après avoir étudié la quantité de nanoparticules et de gaz émise par les imprimantes, les scientifiques sont arrivés à la conclusion suivante : quelques précautions seraient à préconiser ! En effet, des éléments comme le caprolactame ou le styrène sont rejetés par les imprimantes, le premier étant irritant pour la peau tandis que le second serait des plus cancérigènes. A ce titre, les scientifiques ont également découvert que la quantité d’éléments nocifs émis était parfois 20 fois supérieure à la normale.

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Au vu de ces résultats, les têtes pensantes ont conseillé aux fabricants d’imprimante de mieux protéger les appareils en y apposant des filtres qui limiteraient l’émission de particules dangereuses. Une petite mise au point s’impose donc, les imprimantes 3D, aussi innovantes soient-elles, étant encore loin de convaincre à certains niveaux.