mai 31

Innovation : une future encre fabriquée à partir du bois !

bois

 

La cellulose, avec la lignine et l’hémicellulose, est l’un des constituants principaux du bois. Désormais, cette matière 100% naturelle va, peut-être, être utilisée comme une encre pour imprimante 3D. Elle serait ainsi respectueuse de l’environnement et utilisable dans de nombreux domaines, y compris la biomédecine.

Gilberto Siqueira et Tanja Zimmermann, de l’EMPA, ont réussi, avec des collègues de l’Université d’Harvard et de l’ETH de Zürich, à développer cette encre écologique fabriquée à partir de nanocristaux de cellulose. Selon Siqueira, le plus grand défi consistait à obtenir une consistance suffisamment élastique et visqueuse qui pourrait être pressée dans les buses de l’imprimante 3D sans que le tout coince. Les têtes pensantes de l’Empa sont convaincues que cette encre serait adaptée à une grande variété d’applications différentes, du fait des excellentes propriétés mécaniques que celle-ci, ainsi que de la possibilité de modifier sa composante chimique. Au niveau des applications possibles, on pourrait évoquer, entre autres, la fabrication de prothèses et d’implants, ainsi que son utilisation dans l’industrie automobile et les emballages.

Le principal attrait demeure cependant son impact minimal sur l’environnement, sans compter que l’on trouve très facilement du bois. La cellulose est le polymère naturel le plus fréquent sur Terre a ainsi déclaré Siqueira. Il ne se trouve pas seulement dans les arbres, mais aussi dans d’autres plantes et même dans les bactéries !

L’impression verte à de beaux jours devant elle et après l’impression à base de bois ou les encres magiques à base d’algues, on se demande ce que l’on nous réserve pour la suite !

avr 05

Une encre invisible au contenu surprenant

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Qui n’a jamais eu envie d’utiliser de l’encre invisible pour s’amuser ? Certaines hautes instances ont même eu recours à ce type de subterfuge durant des conflits. Ainsi, les espions britanniques expérimentaient toutes sortes d’encres invisibles pendant la première guerre mondiale. En 1915, un espion a même trouvé une encre au contenu surprenant. Son ingrédient secret? Le sperme.

Le fondateur et chef du MI6 de l’époque, le capitaine Sir Mansfield Cumming, aurait, supposément, déclaré que chaque homme pourrait être son propre stylo, lorsqu’on lui a fait part de l’idée. Le seul problème? Si »l’encre » n’était pas tout fraiche, les lettres imprimées risquaient d’avoir une odeur désagréable.

Ainsi, un espion qui était stationné à Copenhague s’était fait une provision de sperme dans une bouteille, et ses lettres arrivaient souvent avec une mauvaise odeur. Le capitaine Cumming a alors insisté pour que cette méthode soit utilisée avec une impression nouvelle à chaque missive envoyée.

Si la méthode a relativement fait ses preuves, la suite de cette curieuse aventure expérience a pris une mauvaise tournure. L’officier inconnu qui a découvert cette encre invisible naturelle a tellement été brimé par ses collègues qu’il a été forcé de changer de département.

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L’utilisation de cette encre a peut-être été sporadique, mais elle a quand même eu l’honneur d’un passage dans le livre « MI6 : The Real James Bonds 1909-1939 », un ouvrage revenant sur les espions de la seconde guerre.

L’encre n’est pas avare en histoires surprenantes et vous risquez désormais de regarder vos cartouches différemment.

fév 22

Une encre naturelle faites à l’aide de bactéries va voir le jour

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L’écologie et les imprimantes n’ont pas toujours fait bonne impression, ces appareils étant parfois pointés du doigt à cause des déchets générés, notamment au niveau des cartouches d’encre. Diverses solutions sont apparues au fil des années, comme la recharge de cartouche, et certaines personnes ont décidé de faire appel à des idées tout aussi innovantes pour imprimer sans polluer.

Imaginez que l’encre ne soit plus fabriquée au travers des habituels produits comme les pigments ou des éléments pétrolifères, mais à l’aide de bactéries. C’est une petite boite française du nom de Biotech qui a décidé de plancher sur ce procédé, nommé PILI, pour faire de l’impression verte une réalité.

Ainsi, certaines bactéries ont la possibilité de fabriquer des colorants en l’espace de quelques jours , le tout grâce à une température de 25 à 30 degrés. Ces bactéries, appelées streptomyces, sont généralement utilisées dans l’industrie pharmaceutique et permettront ainsi de créer les couleurs variées dans un procédé naturel et non polluant.

Il va sans dire qu’un tel procédé devrait intéresser de nombreux domaines, allant de celui des stylo-billes en passant par les constructeurs d’imprimantes. A ce titre, des tests effectués sur des imprimantes Epson ont été des plus encourageants, laissant inaugurer le meilleur pour la suite.encre-naturelle

Quid justement du futur de ce procédé révolutionnaire ? Les créateurs de PILI veulent vendre de l’encre naturelle au prix de 1000 euros le kilo, ce qui serait quatre fois moins cher que l’encre actuelle. Histoire de bien faire les choses, Thomas Landrain, l’une des têtes pensantes de Biotech, a annoncé le projet serait en open-source, permettant ainsi des personnes extérieures d’apporter leur expertise pour améliorer le produit.

Rendez-vous en fin d’année pour une commercialisation massive de cette encre d’un genre nouveau !