Culture : quand l’impression 3D s’invite sur les tournages de film

 

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Si les imprimantes 3D s’amusent depuis longtemps à s’immiscer dans des domaines relativement terre à terre comme la médecine ou la cuisine, cette nouvelle forme d’impression fait également le bonheur des amateurs de cinéma d’animation ! En effet, certains cinéastes font désormais appel à des imprimantes pour donner vie à leurs personnages.

C’est le cas d’Anomalisa, film de Charlie Kaufman et Duke Johnson qui risque de faire sensation à la prochaine cérémonie des Oscars ! Pour ce drame s’appuyant sur la technique dite de « stop motion » (ou animation image par image), les personnages ont tout d’abord été crées via le logiciel de modélisation 3D Zbrush avant de passer par la case impression.

Au total, ce sont près de 1261 visages et 151 figurines qui ont été créés pour donner corps au film. Selon Caroline Kastelic, en charge des marionnettes sur Anomalisa, l’utilisation de l’impression était loin d’être purement gratuite. En effet, le but avéré était de donner une patine très réaliste aux visages des personnages. Choix peu étonnant quand on connaît l’extrême précision inhérente à certaines imprimantes .Les protagonistes du film ont également eu droit à divers corps imprimés, les représentant dans différentes tenus.

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L’impression pourrait ainsi devenir un intéressant outil de substitution pour les cinéastes en herbe devant se passer d’acteurs. Néanmoins, la patience sera de mise car outre la technique de la stop motion qui est particulièrement chronophage, imprimer en quantité  sera loin d’être une mince affaire en terme de temps. Gageons cependant que les imprimantes 3D risquent de donner lieu à de jolies petites perles à l’avenir !