juin 27

Presque aveugle, elle revoit grâce à une surprenante intervention

 

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Il arrive parfois que l’impression 3D fasse de beaux miracles. Nous sommes habitués à entendre de nombreuses histoires impliquant des objets fabriqués grâce à des imprimantes, et il se trouve que la vie de gens ordinaires se retrouve également bouleversée par ces appareils nouvelle génération.

C’est le cas de Patricia, une femme de 55 ans, résidant dans l’Ain. Celle-ci a été victime d’un grave accident de moto en 2015. Non content de se retrouver dans le coma pendant 10 jours, la victime apprend, quelques mois plus tard, qu’elle est également victime d’une fracture du plancher de l’orbite. De ce fait, son œil était tout bonnement en train de tomber.

Fort heureusement, une intervention chirurgicale complexe a été réalisée, afin que la femme puisse recouvrer une vue adéquate. C’est le docteur Jean-Thomas Bachelet, chirurgien œuvrant à l’hôpital de la Croix-Rousse, qui s’est chargé de l’opération.

Pour cela, le praticien a dû utiliser une prothèse en titane, qui a été préalablement imprimée. Avantages de cette technique : une prothèse parfaitement adaptée à la morphologie de la patiente, et un gain de temps considérable. En effet, le temps de pose n’a été que d’une heure, alors qu’il aurait pu durer trois fois plus.

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Les suites de l’opération ont été très bénéfiques pour Patricia, qui voit depuis parfaitement bien, et peut désormais se passer de gouttes à se mettre dans les yeux. Mieux encore, ses derniers tests de vue lui donnent un score parfait.

Un nouvel exploit à mettre sur le compte de l’impression, et qui sera loin d’être le dernier.

mai 06

Des chercheurs australiens mettent au point des prothèses imprimées

 

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Les personnes souffrant de malformations auditives vont pouvoir profiter de nouvelles prothèses, tout droit sorties d’imprimantes 3D. En effet, fini les appareils sans personnalité que l’on pouvait voir autrefois, place à des oreilles imprimées du plus bel effet.

Ces oreilles nous viennent d’Australie, et ce sont des chercheurs de l’université de Queensland qui ont donné naissance aux prothèses. Une petite fille du nom du nom de Maiai va avoir le privilège de les essayer, la gamine souffrant d’une malformation congénitale.

Outre l’utilisation d’une technologie d’impression aussi novatrice qu’efficace, la création de ses oreilles devrait permettre aux patients de faire des économies. En effet, l’outil d’impression utilisé permet de mettre au point des prothèses bien moins onéreuses que leurs comparses conventionnelles.

Selon Mia Wooddruff, enseignante à l’université de Queensland, personne n’avait jusque-là imprimé de prothèse pour oreille fonctionnelle. Le fait d’imprimer des oreilles serait même plus économique que d’acheter une paire de lunettes, a-t-elle rajouté.

Ce projet d’impression va comprendre deux phases : la première consistera de faire à imprimer des prothèses à l’aide de silicone médicale. Dans un second temps, le projet fera intervenir des cellules directement prélevées depuis le patient. L’oreille poussera alors en quelques semaines, avant d’être implantée sur le patient.

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Combien de temps avant que l’impression d’organes se démocratisent ? Les scientifiques pensent que le public devra attendre deux ans avant de profiter de cette technologie. À l’avenir, les imprimantes 3D risquent de devenir le moyen numéro pour soigner les malformations et autres blessures.

avr 25

Impression 3D : un cheval échappe à l’euthanasie grâce à une prothèse imprimée

Miniature horse Shine is fitted with a prosthetic hoof at Colorado State University's Veterinary Teaching Hospital, April 19, 2016.

Victime d’une violente attaque, l’ayant laissé avec une patte sérieusement endommagée, un petit cheval nommé Shine était condamné à se faire euthanasier, au vu de sa blessure. Malgré des soins intenses pendant deux mois, l’animal s’en remettait à peine, et la perspective d’une mort certaine se profilait à l’horizon. Mais une fois de plus, l’impression allait venir à la rescousse.

C’est une vétérinaire chevronnée, Laurie Goodrich, qui a pratiqué l’intervention visant à enlever la patte endommagée de l’animal. Près de deux heures ont, ainsi, été nécessaires pour que l’intervention soit un succès total.

Mais avant cela, les docteurs avaient pris soin de scanner le membre de l’animal, afin d’en faire une réplique imprimée. C’est une compagnie, du nom d’Orthopets, qui s’est chargée d’imprimer la prothèse. Celle-ci n’en est pas à sa première intervention de ce genre, le petit cheval étant le quatrième à profiter de leur savoir-faire

Fort heureusement, Shine étant un animal relativement léger, la pose de la prothèse 3D s’est passée sans problème. Pour information, un cheval normal peut peser jusqu’à 2,000 livres, ce qui serait une charge bien trop importante pour une prothèse.

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Godrich est, quant à elle, satisfaite de l’issue de l’histoire, d’autant qu’elle n’avait, en 25 ans de carrière, jamais pratiqué ce type d’intervention. Comme elle le rappelle, la pose de cette prothèse va non seulement changer la vie de Shine, mais elle lui a également permis d’échapper à la mort. Suite à l’intervention, qui s’est déroulée le mois dernier, l’animal se porte très bien, et peut désormais marcher, voire trotter.

déc 11

Un jeune garçon s’offre un nouveau bras grâce à l’impression 3D

S’il fallait autrefois compter sur les chirurgiens pour pouvoir réparer certaines parties de son corps, ce sera désormais au tour du monde de l’impression de s’inviter dans les blocs opératoires. Un jeune garçon du nom de Dawson Riverman vient ainsi d’acquérir un nouveau bras grâce à une imprimante.

Ce jeune habitant de Portland dans l’Oregon est en effet né sans doigts à la main gauche, le laissant ainsi relativement dépendant de ses proches pour certaines de ses activités. Sa mère, loin de vouloir laisser son fils vivre de cette manière, s’est battue durant de nombreuses années afin de trouver une solution pour palier à ce handicap.  La solution viendra finalement d’une nouvelle forme d’impression ayant fortement la côte! C’est par l’entremise d’une association nommée e-NABLE que le miracle a pu avoir lieu. Celle-ci se charge en effet de trouver des aides pour que les handicapés puisse avoir une prothèse adéquate sans trop de soucis. La famille Riverman fut alors mise en contact avec une autre basée à Washington et qui s’occupe de la mise au point de bras imprimés.

Dawson arbore désormais la seconde version de son nouveau bras et le jeune homme ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Soucieux du sort des autres enfants dans son cas, le garçon veut ainsi faire en sorte que ce type de prothèse imprimée se démocratise au maximum.  La famille du jeune garçon s’évertue depuis à lever des fonds pour que l’école locale puisse obtenir une imprimante 3D afin de fabriquer des nouveaux bras pour les petits infirmes du monde entier.

Une très belle initiative qui nous prouve une fois de plus que le monde de l’impression peut tout autant être innovant qu’utile à bien des égards!

nov 06

Imprimante 3D: quand un bricoleur vient au secours de son fils

 

Alors que certaines personnes frémissent quant aux possibilités parfois inattendues et dangereuses d’une imprimante, on est heureux de constater que des individus s’intéressent surtout aux bienfaits d’autrui plutôt qu’à la fabrication d’armes à feu nouvelle génération! Un bel exemple nous vient des Etats-Unis où un certain Paul McCarthy a crée une prothèse pour son fils handicapée grâce à une imprimante 3D.

Le fils de Paul McCarthy, Léon, s’est vu naitre avec une malformation à la main gauche, celui-ci ne possédant ainsi pas de doigts. Soucieux de trouver un moyen de venir en aide à son fils, le père se met alors en quête d’une solution pendant deux longues années et c’est grâce au  Net  qu’il va trouver la solution au problème de son fils. En effet,  après être tombé sur une vidéo montrant un bras bionique parfaitement fonctionnel, le père McCarthy décide alors d’opter pour cette solution afin d’aider son jeune fils.
Hors de question néanmoins de dépenser une fortune dans la mise au point d’une véritable main bionique qui aurait couté, c’est le cas de le dire, un bras et McCarthy décide de se tourner vers une solution aussi peu onéreuse que dans l’air du temps : l’impression 3D. Aidé dans son entreprise par l’auteur de la main bionique l’ayant inspiré, il va ainsi mettre au point une prothèse rudimentaire mais parfaitement fonctionnelle qui aura couté une modique somme par rapport à une véritable main bionique.  Son fils peut désormais faire divers taches quotidienne grâce à ses nouveaux doigts et vu le faible cout de ce type de gadget, McCarthy expérimente déjà à qui mieux mieux afin de concevoir de nouvelles prothèses lorsque Léon sera plus grand.

Une belle preuve de plus en tout cas que par delà son aspect “gadget de luxe” auquel s’apparente l’imprimante 3D, cette dernière peut se révéler être un formidable outil capable de révolutionner notre quotidien et celui de nos proches!