août 20

Impression et COVID19 : le bilan un an plus tard

Workspace with a blank paper on a wooden table next to a printer machine, selective focus, copy space

Plus d’un an après le début de la pandémie de COVID, le secteur de l’impression aura été l’un des secteurs ayant le plus « profité » de cette crise, le mode de travail de nombreuses personnes s’étant vu modifié, faisant du télétravail leur nouveau mode d’opération.

Ainsi, le nombre d’achat de cartouches d’encre a considérablement augmenté, mais pas que. La demande d’imprimantes a logiquement suivi la même courbe, une compagnie telle que Brother ayant par exemple vu ses ventes d’imprimantes laser monochromes augmentées de 30% durant la période d’avril à juin 2020. Idem pour les imprimantes laser couleur, bénéficiant d’un boost de 42% au niveau des ventes.

Outre les hausses de vente, l’utilisation même des imprimantes semble changer, les utilisateurs se tournant plus vers les options plus écologiques / économiques en privilégiant le recyclage et la réutilisation de certains éléments.

Paradoxalement, l’utilisation des feuilles a grandement baissé durant l’année passée. On aurait ainsi enregistré une baisse d’impression de 14% durant l’année 2020, après des années de baisse constante mais moins radicale. Selon les recherches de l’IDC ( International Data Corporation), « seules » 2,8 trillions de feuillées ont été imprimées l’an dernier.

Selon Illona Stankeova, de la branche européenne de l’IDC Europe, le fait que les gens aient plus imprimé chez eux ont bien entendu ralenti le nombre de feuilles utilisées dans les bureaux. Cela dit, un rebond est à prévoir, avec près de 4,4 millions qui seront imprimées chaque minute en 2025, ce qui équivaudrait à 39 terrains de football remplit chaque minute.

Entre vente en hausse et déclin, l’impression aura connu une année assez étrange. A voir désormais que réservera l’avenir pour ce secteur.

 

                          

mai 10

Un autotest imprimé pour COVID-19 voit le jour en Belgique

covid

 

Avec la pandémie du COVID 19 ayant frappé la planète, il est devenu impératif de nos jours de savoir si nous sommes infectés ou pas, et le tout le plus rapidement possible. C’est dans cette optique qu’une équipe de chercheurs de l’université de KU Leuven, en Belgique, a mis au point un autotest imprimé offrant des résultats en un rien de temps. Une nouvelle preuve que l’impression 3D s’est posé en allié efficace dans la lutte contre cette pandémie.

Les autotests étant autorisés dans le pays depuis mars, c’est ainsi la période rêvée pour offrir cette solution aux gens. Le mode opératoire sera des plus simples. A l’aide d’un coton-tige, un échantillon est récupéré depuis le nez du patient avant d’être dissous dans le test. Un anticorps entrera alors en contact avec l’échantillon et une ligne de couleur vous signalera si infection il y a ou pas. Pour ce qui est de l’impression même du test, les chercheurs ont utilisé du polymère poreux avec des encres spéciales intégrées en des points spéciaux.

Cela reste bien entendu un test basique ne remplaçant pas les examens plus poussés, mais l’équipe planche déjà sur un processus proposant encore plus de possibilités.

A ce titre, ladite équipe est en train de mettre au point sa propre imprimante 3D pour l’opération, qui serait plus facile à utiliser que celle actuellement en action. Selon Bart Van Duffel, une imprimante optimisée serait encore plus efficace au niveau des diagnostics, sans compter qu’elle pourra imprimer d’autres types de tests avec d’autres designs et l’encre adéquate.

A voir désormais si ce procédé va se démocratiser et permettre à des centaines de personnes d’avoir un gain de temps des plus précieux.

                   

                         

mar 25

COVID-19 : le boom des ventes d’imprimantes en France

 

brother

 

Il va sans dire qu’avec le contexte actuel, notre manière de consommer a particulièrement changé. Nombre d’entre nous ont observé une belle hausse au niveau des achats de papier toilette et de pâtes, mais d’autres secteurs ont également connu une hausse spectaculaire de leurs produits.

Le secteur informatique a connu un boom sans précédent, notamment au niveau des consoles de jeux, mais aussi des imprimantes.

En effet, comme nombre de Français se retrouvent actuellement coincés chez eux, avoir de quoi imprimer est devenu presque vital. L’une des causes étant, parmi autres choses, le besoin d’attestations de déplacement dérogatoire. Ce papier signé, devenu un véritable graal pour l’ensemble du pays, se doit d’être imprimé à chaque sortie pour raison valable. Nous vous invitons d’ailleurs à voir notre article dédié aux personnes souhaitant obtenir l’attestation alors qu’ils ne possèdent pas d’imprimantes.

Autre raison pour laquelle nos fameux appareils rencontrent un tel succès : le télétravail. Les autorités ont ainsi encouragé les personnes, dans la mesure du possible, à travailler depuis chez eux, ce qui implique parfois d’imprimer de nombreux documents.  De nombreux parents sont également confinés à demeure et afin d’occuper leurs enfants, tant sur le plan scolaire que ludique, ils ont parfois besoin de polycopiés et autres dessins.

Une belle aubaine pour les constructeurs d’imprimantes et de cartouches d’encre, qui ont vu leur chiffre d’affaire augmenter au fil des jours. Mieux encore, le site Amazon aurait découvert que le terme « imprimante » était le sixième plus recherché, passant devant les masques de protection, le gel hydro alcoolique, le papier-toilette ainsi que les gants jetables.

En cas de cartouches vides, n’oubliez pas qu’il est toujours possible de les recharger afin d’éviter d’en acheter encore et encore !