déc 12

Saisie d’armes imprimées par la police australienne

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Depuis l’arrivée de l’impression 3D dans le monde des imprimantes, les innovations n’ont cessé de fleurir, et divers secteurs ont su embrasser cette nouvelle technologie.

Néanmoins, l’impression d’objets a également donné lieu à des dérivés moins glorieux, à l’image de la création d’armes à feu via imprimantes 3D. Les cas se multiplient désormais et la police australienne a récemment démantelé un réseau de malfaiteurs, saisissant chez eux des armes dont certaines avaient été imprimées.Outre l’argent et la drogue trouvés sur les lieux, une imprimante a également été saisie.

La surintendante de la police de Victoria, Amy Gladden, a déclaré que l’utilisation d’une imprimante 3D pour fabriquer des armes à feu était en train de devenir une mode plutôt inquiétante chez les gangs locaux.  «C’est une technologie relativement nouvelle», a-t-elle rajouté. «C’est la seule fois où nous avons saisi une imprimante 3D à Victoria».

La police est, à l’heure qu’il est, en train de voir si les armes imprimées possèdent oui ou non un fort potentiel létal. Elle a d’ores et déjà déclaré qu’elles représentaient en tout cas un fort risque en cas d’usage.

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Rappelons que d’autres cas impliquant des cas d’armes créés par impression ont déjà eu lieu, au Japon mais surtout aux USA, où la libre circulation de plans visant à créer des pistolets avait causé un véritable tollé.

Si aucune victime n’est pour l’instant à déplorer, gageons cependant que la création d’engins de mort risque, hélas, de prendre de l’essor.