juil 19

Saisie d’armes imprimées aux USA !

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L’impression d’armes est sous le feu des projecteurs ces derniers temps. En effet, la justice américaine vient de déclarer que les armes imprimées étaient désormais légales, sous certaines conditions. De ce fait, il faudra s’attendre à ce que des faits-divers liés aux armes 3D fassent de plus en plus la une des médias.

Ainsi, un homme a été interpellé cette semaine après que la police ait fait quelques belles trouvailles à son domicile. Sean Patrick Murphy, 27 ans, cachait en effet chez lui des fausses cartes de crédit et permis de conduire, sans doute créés via une imprimante et un scanner. La police a également trouvé des armes à feu conçus par impression et parfaitement capables de faire feu. Les autorités ont déclaré en avoir trouvé trois, qui aurait été imprimées durant les trois derniers mois.

Selon l’officier Daren Edwards, ces armes pouvaient très bien faire du mal à autrui et ce de manière sévère. Selon lui, à partir du moment où un tel objet était créé et opérationnel, il ne restait plus qu’à trouver quelques petits éléments supplémentaires pour la rendre mortelle. L’officier a également mis le doigt sur le fait que leur composition en plastique les rendait plus difficile à détecter que leurs comparses en métal.

L’accusé passera devant la cour à la fin du mois d’aout.

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Si la réglementation des armes, conventionnelles ou imprimées, est de plus en plus souple aux USA, la loi demeure particulièrement stricte en Europe, où il est strictement interdit de faire circuler ce type d’objet.

 

                                   

déc 12

Saisie d’armes imprimées par la police australienne

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Depuis l’arrivée de l’impression 3D dans le monde des imprimantes, les innovations n’ont cessé de fleurir, et divers secteurs ont su embrasser cette nouvelle technologie.

Néanmoins, l’impression d’objets a également donné lieu à des dérivés moins glorieux, à l’image de la création d’armes à feu via imprimantes 3D. Les cas se multiplient désormais et la police australienne a récemment démantelé un réseau de malfaiteurs, saisissant chez eux des armes dont certaines avaient été imprimées.Outre l’argent et la drogue trouvés sur les lieux, une imprimante a également été saisie.

La surintendante de la police de Victoria, Amy Gladden, a déclaré que l’utilisation d’une imprimante 3D pour fabriquer des armes à feu était en train de devenir une mode plutôt inquiétante chez les gangs locaux.  «C’est une technologie relativement nouvelle», a-t-elle rajouté. «C’est la seule fois où nous avons saisi une imprimante 3D à Victoria».

La police est, à l’heure qu’il est, en train de voir si les armes imprimées possèdent oui ou non un fort potentiel létal. Elle a d’ores et déjà déclaré qu’elles représentaient en tout cas un fort risque en cas d’usage.

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Rappelons que d’autres cas impliquant des cas d’armes créés par impression ont déjà eu lieu, au Japon mais surtout aux USA, où la libre circulation de plans visant à créer des pistolets avait causé un véritable tollé.

Si aucune victime n’est pour l’instant à déplorer, gageons cependant que la création d’engins de mort risque, hélas, de prendre de l’essor.

fév 27

Armes imprimées : FedEX et UPS disent non aux imprimantes concernées

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Si les imprimantes sont généralement considérées comme étant des appareils inoffensifs, il se trouve que l’arrivée de l’impression en relief vient de gentiment changer la donne ! En effet, il est désormais fort possible d’imprimer des armes avec, et devant cette mode qui risque hélas de prendre de l’ampleur, certains ont décidé de tempérer les choses.

Ce n’est pourtant pas un quelconque mouvement pacifique ou autres défenseurs des droits de l’homme qui se sont insurgés, mais deux compagnies de livraisons postales, à savoir FedEX et UPS. Il se trouve en effet que la législation autour des armes à feu imprimées demeure encore assez floue, et plutôt que de fournir à certaines personnes malfaisantes la possibilité de fabriquer de l’armement « illégal », les deux compagnies ont tout bonnement décidé de stopper la livraison des imprimantes incriminées.

Le responsable de la société produisant ces imprimantes, Cody Wilson, s’est dit étonné de la réaction des deux compagnies de livraison, argüant que leur machine était parfaitement légale et qu’ils ne risquaient aucune poursuite pénale. Néanmoins, les têtes pensantes de chez Defense Distributed ont préféré faire profil bas dans l’affaire, refusant ainsi d’attirer l’attention sur eux. A noter que leur Ghost Gunner permet aux utilisateurs d’imprimer des pièces permettant le montage d’une arme comme le M16, fusil d’assaut bien connu des forces américaines.

FeDEX et UPS ont néanmoins affirmé qu’ils reverraient éventuellement leur position si jamais la législation autour des armes à feu imprimées était modifiée. Même si ce ne sera pas le cas, les personnes souhaitant se procurer cette imprimante pourront toujours se tourner vers d’autres moyens pour l’avoir. On espère en tout cas qu’elle ne tombe pas entre de trop mauvaises mains.

 

nov 11

Impression 3D : la première arme à feu en métal voit le jour

 

Alors que les débats autour des armes crées par impression 3D commencent à peine à se créer un peu partout, les concepteurs ont quant à eux le vent en poupe  et après les premières armes rudimentaires qui ont récemment faites leur apparition, voila que la première arme en métal entièrement imprimée a vu le jour aux Etats-Unis.

A peine le Liberator, l’un de premiers modèles d’arme à feu imprimée, a t-il eu le temps d’apparaitre qu’il se voit déjà détrôné par un concurrent moins sommaire et surtout plus solide. Conçu par la société texane Solid Concepts, spécialisée dans l’impression 3D de pointe, cette arme s’inspirant du Colt M1911 et construite en de nombreuses pièces séparée grâce à une technique servant à porter de la poudre de métal à haute température s’est vu présentée au grand public la semaine dernière. Imitant à merveille son modèle, l’arme serait ainsi parfaitement fonctionnelle, plus en tout cas que sa grande sœur dont la conception demeurait toutefois assez sommaire, quoi que plus accessible.

Si Solid Concepts voulait selon leurs dires mettre en avant leurs techniques d’impression, d’autres y voient surtout un moyen de surfer sur la polémique causée par le Liberator pour se faire une certaine publicité. La compagnie met aussi l’emphase sur le fait que leur système d’impression est parfaitement légal et que contrairement aux têtes pensantes derrières la Liberator, ils animés d’aucune “mauvaise intention’. Pour appuyer leurs propos, ils ont aussi affirmé que leur système d’impression était relativement cher et que le premier venu n’était pas forcément habilité à l’utiliser. En contrepartie il était tout à fait possible de leur commander des pièces pour fabriquer sa propre arme chez soi.

La polémique autour des armes à feu étant déjà plus que vivace de l’autre côté de l’atlantique, la possibilité dé créer de véritables armes à feu ne risque pas en tout cas d’apaiser les esprits. On n’est en tout cas pas impatient d’entendre le premier fait divers causé par la création d’un arme en 3D.

oct 22

Armes à feu : quand les imprimantes 3D commencent à faire peur

 

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Propriétés de plus en plus nombreuses, modèles de plus en plus performants, la liste devient de plus en plus longue lorsqu’on parle des avantages et qualités des imprimantes 3D. Si le monde semble accueillir  ces machines à bras ouverts, un petit impair commence à apparaitre dans ce tableau tout idyllique.

Avec leurs possibilités quasi infinies, les imprimantes 3D donnent libre court à notre imagination et certains ont vu dans ces appareils un moyen de mettre au point des armes à feu de manière rapide et efficace. Pire encore, il semblerait que les armes conçues par impression en relief soient bel et bien capables de faire feu pour de vrai. Il va sans dire que certains voient d’un très mauvais œil cette nouvelle manne pour criminels en herbe et en début d’année le gouvernement américain avait fait fermé un site du nom de Defcad basé au Texas. Le site proposait ainsi  des plans pour pouvoir fabriquer son propre pistolet chez soi, le tout en quelques heures seulement et avec très peu de matériel.

L’Europe n’est pas en reste et mis à part le prix des imprimantes qui est en constante chute libre depuis quelques mois déjà, c’est surtout la possibilité de fabriquer des armes en utilisant des matériaux moins conventionnels qui inquiéte. Le métal pouvant ainsi être mis de côté en faveur du plastique, les autorités craignent ainsi que les armes nouvelle génération puissent passer les contrôles de sécurité dans les aéroports par exemple.  Il est vrai que les lois concernant la fabrication et la possession d’armes sur le vieux continent sont bien plus stricts que chez l’Oncle Sam mais quand on sait que les plans de fabrication pour armes à feu circulent désormais sur nombre de sites Web, la tentation risque d’être un peu trop grande pour certains.

A l’heure qu’il est, on n’a pas encore eu de fais divers liés à la fabrication d’armes par impression 3D et de nombreux pays, européens notamment, s’organisent pour endiguer ce nouveau type de problème dans l’œuf. Croisons les doigts pour que les futurs utilisateurs d’imprimantes 3D s’intéressent plus aux bibelots et aux meubles qu’au dernier modèle de Fa-mas!


Jouer au Jeu Doom sur une imprimante Canon Pixma! par encros