fév 27

Armes imprimées : FedEX et UPS disent non aux imprimantes concernées

3D-Printed-Gun-with-ammo

Si les imprimantes sont généralement considérées comme étant des appareils inoffensifs, il se trouve que l’arrivée de l’impression en relief vient de gentiment changer la donne ! En effet, il est désormais fort possible d’imprimer des armes avec, et devant cette mode qui risque hélas de prendre de l’ampleur, certains ont décidé de tempérer les choses.

Ce n’est pourtant pas un quelconque mouvement pacifique ou autres défenseurs des droits de l’homme qui se sont insurgés, mais deux compagnies de livraisons postales, à savoir FedEX et UPS. Il se trouve en effet que la législation autour des armes à feu imprimées demeure encore assez floue, et plutôt que de fournir à certaines personnes malfaisantes la possibilité de fabriquer de l’armement « illégal », les deux compagnies ont tout bonnement décidé de stopper la livraison des imprimantes incriminées.

Le responsable de la société produisant ces imprimantes, Cody Wilson, s’est dit étonné de la réaction des deux compagnies de livraison, argüant que leur machine était parfaitement légale et qu’ils ne risquaient aucune poursuite pénale. Néanmoins, les têtes pensantes de chez Defense Distributed ont préféré faire profil bas dans l’affaire, refusant ainsi d’attirer l’attention sur eux. A noter que leur Ghost Gunner permet aux utilisateurs d’imprimer des pièces permettant le montage d’une arme comme le M16, fusil d’assaut bien connu des forces américaines.

FeDEX et UPS ont néanmoins affirmé qu’ils reverraient éventuellement leur position si jamais la législation autour des armes à feu imprimées était modifiée. Même si ce ne sera pas le cas, les personnes souhaitant se procurer cette imprimante pourront toujours se tourner vers d’autres moyens pour l’avoir. On espère en tout cas qu’elle ne tombe pas entre de trop mauvaises mains.

 

nov 11

Impression 3D : la première arme à feu en métal voit le jour

 

Alors que les débats autour des armes crées par impression 3D commencent à peine à se créer un peu partout, les concepteurs ont quant à eux le vent en poupe  et après les premières armes rudimentaires qui ont récemment faites leur apparition, voila que la première arme en métal entièrement imprimée a vu le jour aux Etats-Unis.

A peine le Liberator, l’un de premiers modèles d’arme à feu imprimée, a t-il eu le temps d’apparaitre qu’il se voit déjà détrôné par un concurrent moins sommaire et surtout plus solide. Conçu par la société texane Solid Concepts, spécialisée dans l’impression 3D de pointe, cette arme s’inspirant du Colt M1911 et construite en de nombreuses pièces séparée grâce à une technique servant à porter de la poudre de métal à haute température s’est vu présentée au grand public la semaine dernière. Imitant à merveille son modèle, l’arme serait ainsi parfaitement fonctionnelle, plus en tout cas que sa grande sœur dont la conception demeurait toutefois assez sommaire, quoi que plus accessible.

Si Solid Concepts voulait selon leurs dires mettre en avant leurs techniques d’impression, d’autres y voient surtout un moyen de surfer sur la polémique causée par le Liberator pour se faire une certaine publicité. La compagnie met aussi l’emphase sur le fait que leur système d’impression est parfaitement légal et que contrairement aux têtes pensantes derrières la Liberator, ils animés d’aucune “mauvaise intention’. Pour appuyer leurs propos, ils ont aussi affirmé que leur système d’impression était relativement cher et que le premier venu n’était pas forcément habilité à l’utiliser. En contrepartie il était tout à fait possible de leur commander des pièces pour fabriquer sa propre arme chez soi.

La polémique autour des armes à feu étant déjà plus que vivace de l’autre côté de l’atlantique, la possibilité dé créer de véritables armes à feu ne risque pas en tout cas d’apaiser les esprits. On n’est en tout cas pas impatient d’entendre le premier fait divers causé par la création d’un arme en 3D.