Depuis l’arrivée de l’impression 3D dans le monde des imprimantes, les innovations n’ont cessé de fleurir, et divers secteurs ont su embrasser cette nouvelle technologie.
Néanmoins, l’impression d’objets a également donné lieu à des dérivés moins glorieux, à l’image de la création d’armes à feu via imprimantes 3D. Les cas se multiplient désormais et la police australienne a récemment démantelé un réseau de malfaiteurs, saisissant chez eux des armes dont certaines avaient été imprimées.Outre l’argent et la drogue trouvés sur les lieux, une imprimante a également été saisie.
La surintendante de la police de Victoria, Amy Gladden, a déclaré que l’utilisation d’une imprimante 3D pour fabriquer des armes à feu était en train de devenir une mode plutôt inquiétante chez les gangs locaux. «C’est une technologie relativement nouvelle», a-t-elle rajouté. «C’est la seule fois où nous avons saisi une imprimante 3D à Victoria».
La police est, à l’heure qu’il est, en train de voir si les armes imprimées possèdent oui ou non un fort potentiel létal. Elle a d’ores et déjà déclaré qu’elles représentaient en tout cas un fort risque en cas d’usage.
Rappelons que d’autres cas impliquant des cas d’armes créés par impression ont déjà eu lieu, au Japon mais surtout aux USA, où la libre circulation de plans visant à créer des pistolets avait causé un véritable tollé.
Si aucune victime n’est pour l’instant à déplorer, gageons cependant que la création d’engins de mort risque, hélas, de prendre de l’essor.