mai 04

Des chercheurs mettent au point une encre effaçable pour imprimante 3D

frittage laser

 

Pouvoir effacer de l’encre: un fantasme qui a longtemps fait rêver bon nombre d’utilisateurs d’imprimantes. S’il est possible de nos jours d’effacer des documents, grâce à des appareils comme la Preapeat, il sera bientôt possible d’appliquer le même procédé sur les imprimantes 3D.

Difficile au premier abord de concevoir une telle possibilité, un objet imprimé étant par définition imprimé pour de bon (à moins de taper dessus pour le remodeler). Pas de solution magique ici, mais une “encre” capable d’être modifiée sur les imprimantes utilisant le frittage laser. Ainsi, grâce à un ingénieux procédé, un objet conçu de cette manière pourra être plongé dans une solution chimique, permettant de dissoudre ledit objet afin de le remodeler à loisir.

On pourrait, par exemple, imprimer une structure protectrice autour d’un objet, avant d’effacer ladite structure avec la solution chimique. Ce même type de procédé pourrait s’appliquer à l’impression biologique, en imprimant une structure modifiable pour des cellules-souches, afin d’étudier leur réaction dans un environnement différent.

Pour les têtes pensantes du KIT (la Karlsruhe Institute of Technology ), responsables de ce petit exploit, la création d’une telle “encre” était un véritable challenge, mais l’équipe s’en est sorti avec les honneurs. Des domaines tells que la médecine et l’ingénierie risquent ainsi de faire les yeux doux à ce nouveau procédé d’impression qui risque de faire parler de lui.

Pour information, le KIT s’illustre depuis quelque temps déjà dans des exploits liés à l’impression en relief. En effet, l’institut a récemment mis au point un procédé permettant d’imprimer des structures en verre dotées d’une très haute résolution.

juil 15

Les matériaux phares de l’impression 3D

Makerbot_Replicator_3-1

 

Les imprimantes 3D nous promettant monts et merveilles en terme d’objets, d’aucuns seraient curieux de savoir quelles sont les principales “encres” qu’utiliseraient ces appareils. Voici une petite liste non exhaustives du carburant phare de ces fameuses imprimantes.

Le plastique

Premier matériau utilisé dans ce type d‘impression, le plastique demeure très prisé en raison de son extrême malléabilité et sa capacité de refroidissement accrue. Les plastiques les plus communs sont le PLA ( ou acide polyatique) et l’ABS ( l’acrylonitrile butadiène styrène) tandis que d’autres comme le polycarbonate et le polyéthylène haute densité font également partie du lot.

Le métal

A contrario du plastique, le métal sera un peu plus dur à travailler et gagnera par exemple en densité lorsqu’il fondra. Un élément  que les utilisateurs d’imprimantes doivent constamment prendre en compte avant d’imprimer leurs éléments. On utilisera notamment le métal dans la bijouterie et on a souvent utilisé des métaux précieux comme l’or, le platine, l’argent voire le bronze.

La céramique

Bien que cette soit matière soit assez fragile, elle est  capable de supportable des grandes chaleurs. Elle se présentera souvent sous forme d’une poudre qui sera comprimée ou sinon sous forme liquide avant de se faire solidifier.

 

Les autres matières.

Vous n’êtes pas sas savoir que de nombreux autres matières comme le chocolat sont souvent utilisées pour de belles sculptures comestibles. Le bois peut également être utilisé sous la forme de pulpe tandis que d’autres outsiders comme le papier et même la cire peuvent désormais faire office d’encre aux imprimantes 3D.