mai 06

Des chercheurs australiens mettent au point des prothèses imprimées

 

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Les personnes souffrant de malformations auditives vont pouvoir profiter de nouvelles prothèses, tout droit sorties d’imprimantes 3D. En effet, fini les appareils sans personnalité que l’on pouvait voir autrefois, place à des oreilles imprimées du plus bel effet.

Ces oreilles nous viennent d’Australie, et ce sont des chercheurs de l’université de Queensland qui ont donné naissance aux prothèses. Une petite fille du nom du nom de Maiai va avoir le privilège de les essayer, la gamine souffrant d’une malformation congénitale.

Outre l’utilisation d’une technologie d’impression aussi novatrice qu’efficace, la création de ses oreilles devrait permettre aux patients de faire des économies. En effet, l’outil d’impression utilisé permet de mettre au point des prothèses bien moins onéreuses que leurs comparses conventionnelles.

Selon Mia Wooddruff, enseignante à l’université de Queensland, personne n’avait jusque-là imprimé de prothèse pour oreille fonctionnelle. Le fait d’imprimer des oreilles serait même plus économique que d’acheter une paire de lunettes, a-t-elle rajouté.

Ce projet d’impression va comprendre deux phases : la première consistera de faire à imprimer des prothèses à l’aide de silicone médicale. Dans un second temps, le projet fera intervenir des cellules directement prélevées depuis le patient. L’oreille poussera alors en quelques semaines, avant d’être implantée sur le patient.

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Combien de temps avant que l’impression d’organes se démocratisent ? Les scientifiques pensent que le public devra attendre deux ans avant de profiter de cette technologie. À l’avenir, les imprimantes 3D risquent de devenir le moyen numéro pour soigner les malformations et autres blessures.

avr 18

New Balance lance la première chaussure imprimée sur le marché

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Vous avez toujours voulu porter des chaussures imprimées en 3D? Votre rêve est sur le point de devenir réalité! Alors que l’on attendait quelques grandes pointures de la chaussure sur le marché de l’impression, c’est un relatif outsider, New Balance, qui est venu damer le pion à tout le monde.

Nom de la chaussure en question ? La New Balance Zante Generate.

C’est la semelle de ladite chaussure qui est, ainsi, passée par la case impression. C’est au travers d’une collaboration, entre la compagnie 3-D System zet New Balance, que le projet a vu le jour. D’aucuns se demanderont, sans doute, la raison de l’utilisation de l’impression pour créer une nouvelle chaussure. La semelle, imprimée à partir d’un matériau particulièrement souple et élastique, permet au pied de s’y mouler à merveille. Ainsi, vous pourrez avoir, avec le temps, une semelle qui épousera parfaitement votre plante de pied, facilitant vos exercices de running.

Si vous souhaitez, à votre tour, avoir une jolie paire de chaussures imprimées à arborer, il faudra cependant vous montrer patient. En effet, seuls 44 exemplaires ont, pour le moment, été imprimés, disponibles pour un tarif modique de 400 dollars. Pourquoi 44 paires ? Ce chiffre est loin d’être anodin, car il correspond au nombre d’années d’existence de la marque de chaussure.

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Même si on ne parle pas, pour l’instant, de lancement massif de la chaussure, les choses risquent de changer bien vite. Avec la démocratisation massive de l’impression en relief, il se peut que vous vous imprimiez vos propres semelles dans pas longtemps!

mar 25

Une imprimante 3D va construire un village tout entier

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On peut déjà imprimer des pizzas, des voitures, voire même des maisons. Afin de continuer dans la surenchère, au niveau de l’impression, un nouveau projet risque de faire parler de lui. Les têtes pensantes derrière la plus grande imprimante du monde veulent, tout bonnement, imprimer un village entier !

C’est en Italie que ce petit projet risque de voir le jour. Il n’est pas rare d’entendre de nos jours des projets dantesques, mêlant à la fois impression et construction (on pense aux maisons imprimées en Chine), mais le projet Shambalha pousse la barre encore plus loin. Pourquoi un tel nom ? Les créateurs ont voulu affubler leur village d’un nom évoquant calme et volupté, à l’instar de la mythique cité

Selon les créateurs de la Big Delta, l’imprimante en charge de l’opération, le but est de créer diverses habitations via impression, mais également des potagers viables. Le village expérimental devrait aussi avoir, en son sein, un laboratoire comportant de plus petites imprimantes 3D, afin d’imprimer des objets de tous les jours.

Un tel projet ne serait sans doute pas réalisable sans l’apport de la Big Delta, qui se targue d’être la plus grande imprimante 3D au monde. La société WASP, chapeautant le projet, a signé un accord avec le maire de Massa Lombarda, un village situé dans la province italienne de Ravenne, recevant ainsi le feu vert pour cette opération dantesque.

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Sur le long terme, WASP aimerait mettre au point des habitations pas chères, afin de donner un toit aux nombreuses personnes qui en sont dépourvues. Un beau projet eco-responsable, qui risque de redéfinir le monde la construction dans les années à venir.

mar 22

Une imprimante 3D aide à la séparation de jumeaux siamois

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C’est une première dans le domaine médical. Ce 24 février, les imprimantes 3D sont, une fois de plus, venues à la rescousse de médecins, permettant de sauver la vie de deux bébés siamois.

Yu Ce Yuan et Yu Ce Xiang sont deux bébés siamois, nés il y a quelques mois. Lors de l’accouchement, la mère et les médecins s’aperçoivent que les deux enfants sont collés par l’abdomen. Malheureusement, les parents n’ont pas les moyens de payer la lourde opération, celle-ci devant s’effectuer à l’hôpital pour enfants de l’université de Fudan, à Shanghai.

Mais heureusement, leur mère Zhou Li, et leur père Yu Dang, ont pu compter sur la générosité des personnes du monde entier grâce à l’association « Amour sans frontières », qui a récolté 50 000 euros de dons pour aider le couple. Ému par ce geste, Yu Dang n’a pas manqué de faire part de sa reconnaissance envers chaque personne.

L’opération aura duré 12 heures, et pour la réaliser, une longue préparation à été nécessaire. Après divers IRM, les médecins ont effectué une reconstitution du squelette des bébés, à l’aide d’une imprimante 3D. Le but avéré de l’impression :visualiser le déroulement de l’opération qui allait être effectué, afin de faciliter les chirurgiens durant l’intervention. Cette dernière a nécessité la séparation de l’os pelvien, du foie, et de l’intestin par les chirurgiens. Ce fut, ensuite, au tour des urologues de placer la vessie des nouveaux-nés. Pour terminer, des chirurgiens orthopédiques ont recréé les cavités pelviennes. Les bébés ont, ensuite, été recousus et amenés en soins intensifs, afin d’êtres étroitement surveillés

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Les parents sont, en tout cas, optimistes quant aux chances de survie de leurs enfants. Quoi qu’il en soit, l’impression en relief fait de nouveau parler d’elle, et les miracles causés par les imprimantes ne risquent pas de s’arrêter !

jan 18

Il récrée un insecte disparu il y a des millions d’années à l’aide d’une imprimante

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Les possibilités de l’impression 3D ont permis à des personnes de donner vie à des objets assez hétéroclites et farfelus, attirant parfois l’attention d’individus soucieuse de redonner vie à des choses ayant depuis longtemps disparu. Ainsi, des paléontologues avaient trouvé un moyen de recréer des squelettes de dinosaures en utilisant une imprimante, à l’instar d’Allan Drummond, un chercheur nous venant de Chicago et passionné par un insecte atteint depuis 250 millions d’années.

Les trilobites ont ainsi tiré leur révérence il y fort longtemps et Drummond a toujours rêvé de tenir l’une de ces bestioles en main. De par leur physique atypique et particulièrement compliqué à reproduire avec un simple moule, le chercheur s’est plutôt tourné vers la solution de l’impression pour redonner vie à l’insecte préhistorique. Après avoir arpenté de nombreuses universités afin d’observer des trilobites de près, il a jeté son dévolu sur un type d’insecte spécifique afin de le reproduire l’insecte de la meilleure des manières.

Après quelques heures supplémentaires à lire nombre de livres sur le sujet, le scientifique a d’abord recréé un modèle 3D du trilobite via Blender, il a utilisé de la résine pour imprimer l’insecte tant convoité avant de passer de l’acier, du bronze et même de l’argent.

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Le résultat est des plus convaincants, Drummond ayant réussi à reproduire le trilobite avec une minutie et un souci du détail effarant. Si jamais vous souhaitez ainsi redonner vie à un animal ou insecte disparu il y a des millions d’années de cela, inutile de passer des heures à essayer de sculpter le tout, pensez à utiliser une imprimante.

jan 11

Polaroïd fait son entrée fracassante dans le monde de l’impression

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Les nouvelles imprimantes 3D sortent à tire-larigot toutes les semaines et si certains se sont bien ancrés dans le domaine ( Makerbot en tête) alors que d’autres jouent encore aux abonnés absents (un certain HP qui joue les arlésiennes depuis plusieurs mois), il arrive parfois que certaines marques relativement inattendues débarquent dans le monde de l’impression.

 

Ainsi, si l’on connaissait surtout Polaroïd pour ses appareils photos légendaires, on ne pensait pas voir arriver de sitôt une imprimante arborant le nom de la marque. Profitant du salon du CES qui se déroule chaque début d’année à Las Vegas, le constructeur a ainsi dévoilé son imprimante, la Modelsmart 2505.

A contrario de certaines machines nécessitant un doctorat pour en comprendre le fonctionnement, Polaroïd a opté pour une facilité d’utilisation à tous les étages, afin que le possesseur s’en sorte en un rien de temps. Par exemple, s’il vous faut imprimer un objet nécessitant une plus grande densité de résine, vous pourrez effectuer la manipulation en un rien de temps. Mieux encore, la Modelsmart vous permettra d’imprimer avec du bois et non qu’avec du plastique, tout en vous annonçant le temps estimé nécessaire pour imprimer.

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Pour ce qui est des autres spécificités de l’imprimante, voici un petit résumé de son CV :

  • Au niveau de la résolution d’impression, l’imprimante planchera sur du 50 à 350 microns
  • La vitesse d’impression tournera autour de 20 à 100mm/s
  • Une caméra WiFi vous permettra de suivre l’évolution de vos impressions

Au grand dam du reste du monde, Polaroid a annoncé que son nouveau bébé sortira dans 15 pays d’Europe, pour un tarif qui devrait se situer aux alentours de $2,200. Nous y reviendrons.

déc 29

La Mondrian 3.0 : l’imprimante 3D fabriquée par impression

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Il n’est pas rare de voir des projets d’imprimante 3D fleurir chaque semaine, tentant de sortir du lot en proposant des innovations plus ou moins originales. 2016 ne dérogera pas à la règle et verra apparaître son lot d’imprimantes, dont la Mandrian 3.0, mis en place par Open Edge. Pas de quoi s’extasier au premier abord devant cette imprimante mais celle-ci possède une particularité assez originale : celle-ci a été conçue par impression !

En effet, pourquoi fabriquer des pièces pour une imprimante alors que l’on peut imprimer celles-ci !Selon l’une des têtes pensantes derrière le projet, Emmanuel Giloz,, la compagnie Open Edge tenait à conserver cet aspect comportant des inconvénients mais également des avantages. En effet, la compagnie pourra par exemple envoyer des mises à jours imprimées aux possesseurs de la machine. Simple et ingénieux à la fois !

Selon Open Edge, l’imprimante en question serait ainsi capable de créer des pièces solides et effectives, le tout grâce à un chariot d’impression qui aura lui-même été imprimé au préalable. Parmi les options que propose la Mondrian 3.0, il sera possible d’opter pour une double tête d’extrusion ou une tête d’impression pour liquides (si l’envie vous prenait par exemple d’imprimer des pancakes).

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Si vous souhaitez avoir une imprimante 3D imprimée vous tente, sachez qu’une campagne vient de commencer sur Kickstarter, la compagnie visant à amasser près de 30,000 euros pour une commercialisation de leur bébé. Si tout se passe bien, les premiers exemplaires de la Mondrian 3D devraient faire leur apparition d’ici juin 2016, pour un prix de 900 €

août 28

L’imprimante 3D de Dremel débarque enfin en France

 

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Nous vous avions déjà parlé de l’imprimante 3D de Dremel dans un précédent billet et les amateurs d’outillage et d’impression vont pouvoir se frotter les mains, celle-ci étant bientôt disponible dans nos vertes contrées.

L’un des leaders mondiaux du bricolage a ainsi décidé d’entrer dans le cercle très fermé des constructeurs d’imprimante 3D, proposant ainsi au monde la Idea Builder (la « constructrice d’idée »), un nom que trop bien choisi pour une compagnie qui se spécialise dans l’outillage !

Pour ce qui est des spécificités de cette imprimante, elle aura des mensurations des plus correctes, soit 40 x 48,5 x 33,5 cm pour un poids avoisinant les 8,8 kg et se basera sur le PLA pour imprimer des objets. A noter que ces derniers pourront atteindre les 23 x 15 x 14 cm.

Que les bricoleurs du dimanche se rassurent, Dremel a conçu un logiciel des plus faciles à prendre en main afin de vous guider dans l’exercice de l’impression, vous permettant de créer votre objet le plus simplement du monde.

Les plus impatients seront ainsi ravis d’apprendre que l’imprimante sera déjà disponible à la vente à partir du 1er septembre pour un tarif de 999 euros (sous réserve de modifications) tandis que les filaments seront disponibles à 34 euros. L’imprimante sera livrée en bundle avec du filament blanc ainsi qu’un un câble USB, une carte SD, un câble d’alimentation, un dispositif de blocage de la bobine, deux films d’impression, un outil de désobstruction, une spatule pour pouvoir enlever le résultat de vos impressions, une feuille de nivellement, sans oublier un mode d’emploi en français.

 

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La rentrée commence donc fort du côté de l’impression 3D, et l’on attend de pied ferme l’éventuelle contre-attaque des autres constructeurs !

juin 14

La Freaks3D : l’imprimante 3D qui réconcilie tout le monde

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Depuis l’apparition de l’impression 3D, il y a fort souvent eu (et c’est toujours le cas) quelques petits débats autour des qualités et défauts de cette forme d’impression. Nous avons ainsi d’un côté des imprimantes qui changent le monde, mais qui sont terriblement longues à imprimer. Nous avons également des imprimantes capables de nous imprimer tout et n’importe quoi, mais qui ne sont pas vraiment ergonomiques/économiques.

Afin de faire plaisir à tout le monde, une compagnie du nom d’Elecfreaks a décidé de mettre au point une imprimante qui passerait outre les défauts précédemment cités. C’est ainsi que la Freaks3D a fait son apparition. Avec un prix de lancement de 600 dollars, la machine ne sera certes pas abordable pour toutes les bourses, mais on est quand même loin des imprimantes frôlant parfois le millier de dollars. Autre avantage de la Freaks3D, son poids des plus raisonnables. Celle-ci pèsera à peine moins de 3 kilos et vous pourrez ainsi la porter où bon vous semble.

Outre le prix et la taille, d’autres petits éléments viennent pimenter le tout. Vous trouverez par exemple un lecteur de cartes SD dans l’imprimante et cette dernière pourra même fonctionner sur batterie. Du côté des matériaux d’impression, on retrouvera les habitués, le PLA et l’ABS, tandis que le PTU pourra également être utilisé.

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Pas de chichis du côté du design de l’imprimante, celle-ci se contentera d’aller à l’essentiel, à savoir l’impression pur et dur. Reste à savoir désormais si les utilisateurs vont adopter cette nouvelle-venue ou pas. Réponse dans les prochains mois !

juin 08

La première moto imprimée fait son apparition

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Les amateurs de voitures ont depuis peu vu l’apparition de la première automobile conçue par impression 3D . Pas étonnant donc de voir que les aficionados des deux toues ont à leur tour eu de quoi se frotter les mains, une firme américaine de nom de TE Connectivity vient de présenter une belle machine fabriquée via une imprimante.

C’est lors d’un salon s’étant déroulé en Californie que la moto fut présentée au grand public. Ladite moto s’est quasiment fait imprimée de la tête aux pieds, du cadre de la machine en passant par les jantes ou le roulement des roues. Néanmoins, certaines parties un peu plus complexes comme les batteries ou les câbles électriques n’ont pu être dupliqués par impression. La moto est parfaitement fonctionnelle, mais ne comptez pas sur celle-ci pour aller arpenter le bitume, son autonomie se limitant à quelques minutes uniquement.

Même si l’engin fera surtout office de prototype, le but avéré de TE Connectivity est de démontrer que l’industrie des deux roues à tout à y gagner à beaucoup à y gagner de passer par l’impression 3D. A ce titre,l’un des cadors de l’univers du deux-roues, Ducati, s’est inspiré du procédé utilisé par TE pour mettre au moins un moteur de manière plus rapide. Résultat, seul 8 mois ont été nécessaire pour la création du moteur, contre les 28 mois habituels.

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On ignore désormais à quel point l’impression en relief va entrer dans le processus de fabrication des motos voire d’autres véhicules, mais l’afflux quotidien d’innovations en terme d’impression va sans doute donner encore plus d’idées aux fabricants !