jan 17

Fujifilm présente son imprimante pour Smartphone Share SP-1

 

 

Même si l’édition 2014 du CES de Las Vegas a surtout vu l’apparition des futures monstres de guerre en terme d’impression 3D, certains autres constructeurs en ont également profité pour présenter quelques petits appareils non dénués d’intérêt, à l’image de la firme Fujifilm qui a dévoilé au grand public sa Share SP-1.

S’il y a une tendance qui n’a eu cesse de gagner en grade ces dernières années, ce serait la démocratisation des imprimantes nomades, à l’image des différents constructeurs comme Polaroid  ou LG qui tentent de remettre au gout du jour nos imprimantes des plus encombrantes. Fujifilm a décidé de surfer sur cette mouvance avec sa SP-1 qui sera l’allié idéal pour les afficionados de Smartphones, avec une petite touche de vintage néanmoins. En effet, pas de sublimation thermique sur l’appareil mais une impression sur papier argentique via un procédé appelé “light pen”.

Pas de jaloux en ce qui concerne la connectivité,  la SP-1 se connectera avec votre téléphone, qu’il soit sous Android ou iOS afin que vous puissiez imprimer portraits et paysages en un rien de temps. Vu la taille assez succincte de l’appareil, vous pourrez avoir des clichés faisant dans les 62 x 46 mm, le tout agrémenté d’effets divers comme le sépia ou le noir et blanc.  Il vous sera même possible d’accoler à vos photo un petit numéro de série, histoire de rendre chaque cliché vraiment unique. La batterie quant à elle vous garantira près d’une centaine de tirages avant de passer par la rechargement.

La SP-1 est déjà sur les starting-blocks et  devrait débarquer sur les rayons en avril 2014 avec un prix avoisinant les 150 euros. Le petit lot de papier spécial coutera quant à lui 13 euros! Avis donc à ceux souhaitant imprimer au plus vite leurs photos de vacance.

jan 15

Impression 3D : Epson prépare son avenir

 

Difficile de ne pas entendre parler des imprimantes 3D ces derniers temps mais chose curieuse, les grandes marques semblent pour l’instant se tenir à l’écart de cette nouvelle technologie, se focalisant toujours sur les valeurs sures comme le jet d’encre ou le toner. Histoire de montrer que les grands constructeurs gardent quand même l’œil ouvert sur l’impression  en relief, le président de la firme Epson a récemment déclaré que la marque comptait entrer dans la course d’ici 5 ans.

Présent durant le CES 2014 pour présenter leurs derniers joujoux (notamment au niveau des…montres), Epson via son PDG Minoru Usui, a ainsi exprimé le plan d’attaque de la firme qui consistait à attendre quelques années avant de se mettre à produire des imprimantes 3D. Citant entre autres la fiabilité encore discutable de certains matériaux, Usui a aussi mentionné que le temps d’impression et la précision des machines actuelles laissaient encore à désirer, les quelques expériences menées par la firme confirmant selon lui ses dires.
Histoire d’enfoncer un peu plus le clou, le président a aussi déclaré que l’engouement actuel pour les imprimantes 3D était juste bon à alimenter le buzz et que peu de personnes avaient actuellement besoin d’imprimer des morceaux de plastique chez elles.  Il reconnait néanmoins que dans les années à venir l’impression 3D pour le grand public allait connaitre un certain essor, même si Epson compte dans un premier temps se focaliser sur l’impression industrielle, visant notamment l’industrie automobile. Une machine imprimant des voitures serait-elle en cours de conception?

On ignore si l’entrée tardive de la marque dans la course à l’impression 3D ne causera pas plus de préjudice à celle-ci qu’autre chose, surtout quand on voit le nombre de petites compagnies bombardant systématiquement le marché de nouveaux concepts.  Gageons que le géant nippon possède plus de ressources que l’on ne croit et rendez vous est pris aux alentours de 2019 pour voir l’un des cadors de l’impression enfin présenter son bébé.

jan 13

Les imprimantes au secours des mal-voyants

 

malvoyant

Alors que tout les regards sont rivés vers l’impression 3D qui est en passe de devenir un allié inattendu dans le monde médical, l’impression jet d’encre n’est pas en reste et continue de surprendre en proposant des applications sortant de l’ordinaire.

Après les circuits électriques, ce seront peut-être les mal-voyants qui bénéficieront  des bienfaits d’une imprimante grâce à une équipe de l’université de Cambridge travaillant sur un procédé visant à aider les personnes souffrant de dégénérations et autre maux au niveau des yeux. Pour cela, les scientifiques se sont servis de l’appareil  pour imprimer différentes couches de cellules extraites de la rétine de rats.  Si l’impression de cellule n’est pas non plus toute nouvelle, c’est la première fois que des neurones adultes survivent à ce type de test. Les scientifiques sont d’ailleurs les premiers surpris des résultats de l’expérience, incrédules dans un premier temps quant à la fiabilité d’une imprimante pour ce type de test, surtout au vu de la fragilité du matériau de base.

Les tests sont néanmoins encore au stade expérimental et si l’impression s’est dans un premier temps bien passé, il faut désormais étudier le comportement des dites cellules sur le long terme. Dans un avenir qu’ils espèrent proche, les chercheurs espèrent ainsi pouvoir imprimer d’autres éléments de l’œil comme les photorécepteurs.  Vu l’extrême complexité de l’opération (l’œil étant selon leurs dires un véritable micro-ordinateur biologique), il est donc encore trop tôt pour pouvoir sabrer le champagne et espérer pouvoir guérir tous les mal-voyants de la planète.

Au vu des résultats néanmoins, on se prend à espérer que notre imprimante deviendra un outil autant capable d’imprimer les factures que de guérir de la cécité. Qui vivra verra!

jan 10

CES 2014 : Les imprimantes 3D sur le devant de la scène

 

 

Est-il besoin de préciser à quel point l’impression 3D est venu révolutionner notre manière de concevoir l’impression? Encore un gadget “futile” il y a quelques années, les imprimante 3D sont en train de déferler dans le monde à vitesse grand V et s’apprête à venir squatter le salon de tout un chacun.

Durant le mois de janvier s’est tenu à Las Vegas le CES ( pour Consumer’s Electronic Show ), une belle occasion pour les concepteurs et autres grandes marques de venir présenter leur dernier bébé au grand public. L’occasion était trop belle pour les cadors de l’impression 3D et deux imprimantes en particulier ont capturé l’attention.

Makerbot fait son show

makerbot

L’un des spécialistes de l’impression 3D n’a pas manqué l’occasion de venir attirer le chaland avec ses dernières innovations et outre  sa  Replicator Mini Compact qui devrait débarquer d’ici peu sur nos rayons, la firme américaine a aussi présenté son dernier monstre de guerre, à savoir la Z18. Avec sa capacité supérieur de 35 fois à la Replicator, la Z18 se destine principalement à un usage industriel (son prix de lancement avoisinant les 6500 dollars étant suffisant pour faire fuir le commun des mortels) et permettrait aux utilisateurs de se passer d’ordinateur pour choisir quel objet imprimer. Une belle bête à réserver donc aux plus fortunés.

Fins gourmets, faites place à la Chefjet

L’histoire d’amour entre l’impression 3D et la cuisine n’a pas fini de faire parler d’elle et c’est désormais la Chefjet qui devrait faire battre le cœur des marmitons férus de nouvelles technologie. C’est grâce au rachat de  la boite des responsables de la Sugarlab que cette machine a pu voir le jour. Le principe reste quasiment le même et si vous êtes un amateur de sucreries, sachez que le Chefjet vous concoctera chocolats et autres sucreries en quelques minutes.

A noter que l’imprimante sera disponible en deux modèles, une “normale” possédant une seule tête d’impression et qui limitera les utilisateurs à une seule couleur pour leurs créations culinaires tandis que la version pro, équipée de quatre têtes d’impression, pourra donner libre cours à votre imagination sans aucune limite de colories!

Rendez-vous en tout cas courant 2014 pour scruter de près la sortie de ces petites merveilles!

jan 02

Le premier haut-parleur imprimé voit le jour

 

A la longue liste des objets pouvant  voir le jour au travers d’une imprimante 3D vient désormais s’ajouter le haut parleur. Même si elle peut faire pale figure aux côtés d’éléments plus attirants ou farfelus ( squelette de dinosaure ou pizza), cette petite invention représente quand même une jolie petite prouesse technique ouvrant encore plus le champ de possibilités de l’impression en relief.

C’est grâce à une équipe de l’université Cornell aux Etats-Unis que l’appareil a pu voir le jour. Si la conception d’un haut-parleur semble à première vue relativement aisée, les chercheurs ont quand même du faire face à quelques petits problèmes techniques.  En effet, le haut-parleur étant composé de divers éléments faites de matières différentes, il a fallu gérer l’impression en plusieurs temps, demandant ainsi l’utilisation de trois encres différentes.
Tout d’abord, le châssis  de l’appareil , composé de plastique , a été relativement facile à mettre en place tandis que les éléments électroniques ont demandé un peu plus de doigté et de méticulosité. Pas de plastique cette fois ci mais une encre à nano particules d’argent a été nécessaire pour les circuits électriques tandis que l’aimant lui a pu voir le jour avec une encre composée de ferrite de strontium et d’un polymère. Inutile de préciser que ces encres particulièrement toxiques nécessitent des précautions particulières, sans compter que la température des imprimantes doit être réglée à la perfection pour que les composants soit opérationnels.

Après quelques heures de travail, le résultat fut plutôt satisfaisant même si la qualité du haut-parleur n’atteignait pas des sommets. Ce petit essai pourrait en tout cas donner des idées aux inventeurs pour mettre au point des prototypes bien plus sophistiqués et fabricables chez soi sans l’intervention d’une pléthore d’encre différentes et de protocoles de sécurité divers!

déc 25

LG Pocket Photo 2 : on prend les mêmes et on améliore!

 

Le petit bébé de LG est à peine en train de faire ses premiers pas dans le monde de l’impression que sa petite sœur est déjà en train de faire son apparition. La firme coréenne a en effet annoncé que la LG Pocket Photo 2 sortirait courant 2014 et comme vous vous en doutez des améliorations seront à prévoir pour cette nouvelle mouture !

Souvenez vous, la LG Pocket Photo se la jouait imprimante miniature avec ses lignes toute fines et la LG 2 ne dérogera pas à la règle, poussant le bouchon encore plus loin en affichant une épaisseur de 20mm au compteur.
Non content d’afficher une taille mannequin, la LG Pocket 2 compte aussi se doper au niveau de ses capacités . Le constructeur parle ainsi d’une durée de vie bien plus intéressante au niveau de la batterie (vous pourrez aller jusqu’à l’impression de 30 photos avant que votre appareil ne rende l’âme) tandis que la résolution des dites photos connaitra elle aussi un petit lifting. On passe ainsi d’une résolution  de 300 à 600 dpi, boostant considérablement la qualité des tirages.
Histoire de poursuivre dans les bonnes nouvelles, la LG Pocket 2 sera toujours au top au niveau de la connectivité ( celle-ci préservant ses options NFC et Bluetooth) et cerise sur le gâteau, les possesseurs d’appareils fonctionnant sous Windows 8 pourront eux aussi se payer cette petite imprimante faisant la part belle à la technologie Zero Ink (ou Zink pour les intimes ).

Même si les caractéristiques de cet appareil sont du plus bel effet, on est en droit de se demander pour quelle raison LG lance une version 2. 0 de la Pocket aussi rapidement. D’aucuns diront que c’est pour surfer sur la vague du « succès » du premier modèle, même si la petite imprimante n’a pas non plus fait énormément parler d’elle. Quoi qu’il en soit, les plus impatients pourront toujours se rendre au Consumers Electronic Show de Las Vegas en janvier 2014  pour voir la bête de plus près !

déc 18

La Foodini : imprimez vos plats en un rien de temps!

Une petite faim se fait sentir ? Pourquoi ne pas s’imprimer un petit en-cas ! Si cette phrase aurait pu paraitre bizarre il y a quelques années, elle est sur le point de devenir tout à fait banale. En effet, depuis que l’impression 3D s’étend de plus en plus dans notre société, il semblerait que cette technologie ait un faible particulier pour la nourriture et une petite boite originaire de Barcelone a décidé de surfer sur ce curieux engouement pour lancer son imprimante baptisée la Foodini.

Nous avons eu depuis le début de l’année évoqué de nombreuses imprimantes se spécialisant par exemple dans le chocolat ou la pizza. La Foodini se place comme la Rolls Royce de l’imprimante alimentaire et vous permettra ainsi d’imprimer vos margheritas mais aussi des cheeseburgers et autres raviolis ! Plus besoin ainsi de faire la cuisine, votre imprimante 3D se charge de tout !

Comment fonctionne cette petite merveille? La Foodini cache en son sein six capsules pouvant contenir différents types d’aliments et détail non négligeable, l’appareil n’a pas besoin d’un ordinateur à portée de main pour fonctionner. En effet, la Foodini possède sa propre interface et son logiciel intégré et vous pourrez tout diriger depuis celle-ci et effectuer vos petits réglages avant de donner naissance à vos petits plats. Pour ce qui est de l’impression elle-même, la machine peut chauffer les aliments jusqu’à 100 degrés, juste ce qu’il faut par exemple pour faire fondre sans problèmes chocolat et autre mozzarella.

Même si les fonctionnalités et l’aspect pratique de la Foodini laissent rêveur, on ignore si les cuisiniers et autres ménagères seront prêts à ranger les casseroles au placard au profit d’une telle machine. Avec un prix de lancement de près de 1000 euros (et une commercialisation probable courant 2014), gageons que les fins gourmets réfléchiront quand même à deux fois avant de céder aux avances de l’impression 3D !

déc 03

La Zink hAppy : la petite imprimante qui va faire des heureux

Plus le temps passe et plus les innovations concernant les imprimantes semblent fleurir un peu partout. Alors que d’un côté l’impression 3D (voir bientôt 4D) est en train de se faire connaitre du grand public, certaines compagnies misent elles sur une réinterprétation de nos imprimantes conventionnelles, à l’image de Zink qui propose aux usagers des nouveaux modèles à cent lieux de nos imprimantes jet d’encre habituelles!

Ainsi, la hAppy et sa comparse la hAppy+ surprennent déjà par leur petite taille. Difficile au premier abord d’y voir une imprimante et pourtant derrière son aspect aussi réduit que passe-partout se cache un petit concentré de technologie qui vous permettra d’imprimer vos photos voir vos étiquettes sans la moindre difficulté.

Vous vous demandez combien de cartouches d’encre peuvent occuper un espace aussi restreint? Réponse, zéro! La marque Zink s’est spécialisée dans la conception d’imprimante fonctionnant sans encre! C’est en effet grâce à un ingénieux procédé permettant à l’imprimante de “chauffer” les molécules contenues dans le papier aussi conçu par Zink que vous pourrez sortir vos clichés  en toute simplicité. En parlant de papier justement, vous vous doutez bien que ce ne sont pas des feuilles A4 qui serviront de munitions mais un rouleau d’autocollants mesurant dans les 6m de longueur pour 5cm de largeur (alors que les précédents modèles de la marque proposaient des feuilles  allant de  5 x 7,5 cm ou à 7,5 x 10 cm en terme de format).
Au niveau de la connectivité la hApy mise à fond sur le Wifi et vous pourrez dire adieu à votre câble USB trainant partout! Vous pourrez en sus de cela télécharger l’application qui avec, que vous fonctionniez sous iOS ou Android, sans oublier vos tablettes.

 

Les nouvelles imprimantes de Zink sont pour l’instant disponibles  qu’outre-Atlantique au prix de 200 ou 300 dollars selon le modèle, sans compter le rouleau d’étiquettes qui coute 25 dollars.  On espère que ces petites joujoux arriveront bientôt sur nos côtes avec si possible un tarif un peu moins élevé. Patience patience!

nov 21

Une imprimante 3D redonne vie aux dinosaures

 

Avant que vous ne vous mettiez à rêver d’une transposition dans le monde réel d’un hypothétique parc jurassique, il n’est hélas pas encore possible de redonner entièrement vie aux dinosaures par le biais de l’impression 3D. Il est cependant tout à fait possible, comme  viennent de le démontrer des chercheurs allemands, de récréer des fossiles en faisant appel à ces imprimantes dernier cri.

Pas besoin d’être un archéologue chevronné pour savoir que mettre à jour des fossiles est une tache particulièrement ardue, leur fragilité et leur accès parfois très limité rendant les choses encore moins évidentes. Histoire de palier à tous les inconvénients liés à l’extraction du squelette convoité, les chercheurs on fait appel à deux types de technologies. Dans un premier temps, une scanographie poussée du fossile désiré a été effectuée (le fossile ayant été endommagé et enterré durant la seconde Guerre Mondiale)  et une fois les données récoltées, l’imprimante 3D est entrée en jeu pour offrir aux scientifiques une réplique identique de celui-ci.

Même si recréer un fossile via une imprimante 3D n’est pas nouveau , c’est en tout cas la première fois qu’un fragment d’os est reproduit à l’identique alors qu’il est encore enfoui sous les décombres. Les possibilités que ce type de processus peuvent offrir n’ont pas échappés aux chercheurs et outre le gain de temps pour récupérer les informations nécessaires sur un dinosaure, l’impression 3D augmenterait les possibilités d’échanges entre les divers paléontologues du mondes, les modèles 3D pouvant être réimprimés à l’infini et le tout sans endommager le fossile originel.

Histoire d’utiliser le concept jusqu’au bout, les scientifiques veulent à l’avenir utiliser des matériaux plus flexibles pour reproduire les mouvements des reptiles disparues et ainsi mieux comprendre leurs modes de déplacement.

On n’est peut être pas près de revoir des dinosaures se balader dans nos champs mais au rythme où vont les choses et vues les prouesses de plus en plus nombreuses de l’impression 3D, on se prend à rêver du jour où on pourra  imprimer son propre Stégosaure chez soi!

nov 20

Imprimer des circuits électriques : une lubie qui devient réalité

 

Avec l’arrivée régulière de toutes les nouvelles technologies (dont l’impression 3D pour ne citer qu’elle) qui bouleversent systématiquement notre manière d’imprimer, il devient presque anodin de faire sortir tout et n’importe quoi d’une imprimante . Histoire de persévérer dans  cette quête de l’impression perpétuelle, c’est désormais au tour des circuits électriques de profiter du génie des fabriquants et si vous aviez toujours rêver d’imprimer de chez vous vos propres circuits, sachez que votre lubie est sur le point de devenir une réalité.

C’est une collaboration entres diverses équipes de recherche venant de l’Université de Tokyo, du Georgia Institute of Technology et de Microsoft Research qui a permit la mise en place de ce projet visant à utiliser une imprimante pour créer des circuits. Histoire de bien clarifier les choses, ce n’est point une imprimante nouvelle génération  (une simple  imprimante jet d’encre Brother a fait l’affaire) qui a été utilisé mais une nouvelle encre révolutionnaire contenant des nanoparticules d’argent et qui grâce à un procédé de frittage chimique permet l’impression rapide de circuits électriques tout à fait au point.

Si le but de l’expérience était de prouver qu’il était fort possible d’utiliser l’imprimante de votre salon pour toucher au but, il reste quelques petites choses à régler, notamment au niveau de l’oxydation des nanoparticules qui nécessiterait par exemple l’apport d’un film plastique pour protéger le tout. Néanmoins, le procédé vient de faire ses preuves, d’autant plus que presque tout les supports seront susceptibles de résister à l’impression en bonne et due et forme d’un circuit, allant de la simple feuille A4 en passant par des films de type PET ( pour polytéréphtalate d’éthylène ).

L’impression de circuits électriques semble en tout cas avoir le vent en poupe ces temps-ci car une équipe canadienne s’apprête à lancer en début d’année prochaine  son propre prototype baptisé EX¹. Plus que jamais en tout cas, la possibilité de tout fabriquer à partir d’une imprimante et de chez soi est en passe de devenir une norme et cela bien plus rapidement que l’on ne pense!