sept 13

Quand l’impression 3D monte sur les podiums

 

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L’impression 3D s’invite désormais sur les plus prestigieux podiums. En effet, la Fashion Week de New York a vu défiler des modèles affublés de textiles ayant utilisé l’impression en relief pour créer des motifs.

Ainsi, Stratasys, threeASFOUR et Travis Fitch ont collaboré à la collection Chro-Morpho, inspirée des couleurs microscopiques et du filtrage léger des ailes de papillon

C’est avec l’aide d’une imprimante Stratasys J750 PolyJet que les concepteurs ont été en mesure d’ajouter des polymères aux textiles. Pour la firme américaine, l’objectif est de développer le marché de la mode grâce à son savoir-faire, son matériel pouvant offrir plus de 500 000 combinaisons de couleurs, de textures et de transparences.

Une véritable aubaine pour les acteurs de l’industrie de la mode. En effet, l’impression 3D peut permettre un incroyable niveau de personnalisation, ouvrant un champ des possibles quasi infini aux créateurs. Pour information, une robe de la collection a utilisé du matériel Stratasys pour s’imprimer des cellules de la taille d’une écaille de poisson constituées de photopolymères imprimés directement sur du polyester.

Une robe Greta-Oto quant à elle, comprenant des milliers de cellules, a nécessité 17 heures pour être créée en 3D. Un véritable travail d’orfèvre qui fait également gagner un temps précieux. À voir si ce type de procédé va s’étendre dans les années à venir, d’autant plus que d’autres éléments comme les chaussures passent désormais également par la case impression.

Dans un futur proche, le quidam n’aura peut-être plus à se rendre dans le magasin le plus proche pour s’habiller mais fera appel à sa propre imprimante 3D.

 

                               

août 17

Les idées reçues sur l’impression 3D

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On admire les imprimantes 3D et d’aucuns y voient déjà un avenir où ces fabuleuses machines seront actives dans de nombreux secteurs. Mais un tel succès peut également attirer la méfiance de certains, comme en témoigne ces idées reçues sur le secteur.

Tout le monde va imprimer des armes

On a entendu parler des armes imprimées depuis 2013 et si certains cas ont déjà comment à fleurir un peu partout, il serait compliqué de pouvoir tout imprimer chez soi (on pense notamment aux munitions).

A l’heure qu’il, aucune blessure due aux armes imprimées n’a été officiellement rapportée.

La pollution va accroitre à cause de l’impression 3D

Avec leur utilisation massive de plastique, il est normal de penser que les déchets générés risquent de s’accroitre.

Il est important de noter que l’impression en relief génère bien moins de pollution que l’impression jet d’encre ou laser. Certains matériaux utilisés sont même biodégradables, sans compter qu’il existe des projets visant à restaurer des barrières de corail via l’impression en relief.

L’impression 3D va vous faire perdre votre job

On imprime désormais un immeuble en quelques heures. Fini donc les travailleurs du bâtiment et autres ?

On peut plutôt voir cette nouvelle technologie comme une nouvelle manière de se performer et de donner vie à ses projets. Quand on voit les personnes s’imprimant des voitures ou des prothèses, ça serait au contraire un beau moyen de créer de nouvelles vocations.

C’est bien trop cher et compliqué

Il est vrai qu’acheter une imprimante 3D est un petit investissement par rapport à une imprimante de base. Cela dit, il existe des petites solutions pour contrer ça, comme certains endroits vous permettant d’avoir accès à une imprimante 3D pour vos petits travaux (librairies, workshops)

Pour ce qui est de la difficulté, il existe une grosse communauté prête à aider les néophytes à se lancer, grâce à des conseils avisés.

Alors, prêt à vous lancer ?

                         

                                

juil 31

La station internationale s’essaye à la Bio Impression

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L’espace est devenue depuis quelques années le nouvel eldorado des imprimantes 3D. En effet, en attendant d’imprimer des habitations sur la Lune, c’est la station spatiale qui se charge de donner ses lettres de noblesse à l’impression, à des kilomètres du plancher des vaches.

La dernière mission orchestrée par l’agence d’Elon Musk SpaceX a récemment transporté matériaux divers et nourriture sur la station, ainsi qu’une bio imprimante du nom de BioFabrication. Raison de la venue à bord de l’appareil ? La mise en place d’expérience visant à développer des cellules humaines pour, sur le long terme, mettre au point des solutions thérapeutiques pour les grands malades.

L’avantage de la gravité zéro réside dans le fait que les cellules ne nécessitent pas de la mise en place d’échafaudages pour être fixées, a contrario d’une expérience menée sur Terre. Il suffira alors que de quelques semaines de gestation pour avoir du tissue cellulaire exploitable. Les scientifiques devront ainsi attendre la fin du mois d’aout pour voir si la bio impression dans l’espace porte ses fruits ou non. Il faudra encore sans doute attendre avant de pouvoir imprimer des organes entiers mais cela est désormais du domaine du possible.

Comme dit plus tôt, l’impression et la conquête spatiale cohabite en bonne intelligence depuis quelques années. Même le géant HP s’est prêté au jeu avec son projet Zero G. Pour rappel, la firme américaine avait envoyé une Envy Zero-Gravity dans les étoiles, prenant la suite d’une Epson Stylus Color 800 qui avait fait son temps

 

                                

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Quand l’impression redessine le paysage urbain !

 

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La lutte contre la pollution et la prolifération des déchets n’est pas récente et tous les moyens sont bons pour lutter contre ce fléau actuel. Contre toute attente, l’impression 3D est venue apporter son petit soutien à la lutte en proposant des solutions innovantes et efficaces.

Ainsi, des projets d’aménagement urbains faisant appel aux imprimantes ont vu le jour, à l’image du projet Print Your City, projet visant à donner un nouveau visage aux espaces urbains à l’aide de mobiliers créés par impression. Le premier objectif de ce projet fut la création du parc Hanth, situé dans la ville de Thassalonique en Grèce, où tout le mobilier fut créé par impression. De quelle manière ? C’est très simple !

Des déchets plastiques sont récupérés et fondus, avant de se retrouver colorés et imprimés grâce à un bras robotique chargé de donner vie au mobilier.Outre l’aspect éminemment écologique et pratique de cette opération, ce projet, créé par une boite néerlandaise, du nom de The New Raw, a également pour vocation d’interpeller les masses, et cela a porté ses fruits pour le moment.

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Ce ne sont pas moins de 3000 habitants qui auraient participé à la collecte, ces derniers ayant même été invités à donner leur avis sur la couleur à utiliser pour le mobilier. Histoire de bien faire les choses et de donner aux curieux une idée du travail effectué, une petite plaque affichant le nombre de kilos de déchets utilisé pour chaque mobilier est ainsi visible à tous.

Un joli projet d’impression à la fois écolo et citoyen qui mérite de prendre de l’essor et qui donnera peut-être des idées à d’autres villes d’Europe et d’ailleurs.

 

                                         

mar 13

Les sushis se font désormais aussi imprimer

 

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De nombreuses personnes se font toujours une joie de manger des sushis, ce délicat met nous venant du Japon et qui a envahi les assiettes de notre pays depuis longtemps. L’air de créer des sushis soi-même demeure cependant assez complexe, et il faut parfois de l’aide extérieure pour arriver à ses fins. Et c’est là que l’impression entre en jeu.

En effet, une société japonaise du nom d’Open Meals a eu pour idée de mettre au point une imprimante vous fabriquant des sushis en moins de deux.

Outre la forme si caractéristique de ces plats, les sushis se voudront aussi particulièrement nutritifs pour les dégustateurs. En effet, pour pouvoir apprécier les sushis, il faudra tout d’abord donner de votre personne, en fournissant un peu de salive ou d’urine. L’imprimante pourra ainsi déterminer ce qu’il vous manque en matière de nutriments et vous imprimer des sushis « healthy » qui siéront à votre régime. Une bonne manière en somme d’allier l’utile à l’agréable.

La compagnie semble en tout cas croire en sa création et elle compte ouvrir un restaurant proposant ses sushis imprimés l’année prochaine. Difficile de savoir à l’heure actuelle si une telle idée comblera le palais des Japonais, mais l’impression 3D s’évertuant activement ces temps-ci à percer dans le monde de la cuisine, gageons que cette nouveauté risque au moins d’intriguer les gourmets nippons.

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Rappelons que certaines compagnies ont décidé d’embrasser l’impression culinaire à pleines dents, à l’image de Barilla qui nous avait présenté il y’a quelques temps ses pâtes imprimées. 

                  

                                     

fév 23

L’impression 3D à pleines dents avec la J720 Dental

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Vous pensiez un jour que les imprimantes viendraient au secours de votre dentition ? S’il est peu probable que vous répondiez oui, on ne peut que constater à quel point, de nos jours, l’impression 3D a su mettre son grain de sel dans divers secteurs, dont celui de la médecine.

Ainsi, alors que se tient actuellement aux USA un salon entièrement dédié à la dentisterie, la célèbre marque Stratasys en a profité pour présenter son nouveau bébé, spécialisé dans l’impression dentaire. Baptisé J720 dental, cette imprimante ne fait pas les choses à moitié et permet de d’imprimer des modèles avec plus de 500000 combinaisons possibles.

Loin de s’arrêter là, l’imprimante serait également d’imprimer plus rapidement que la concurrence, tout en permettant à l’utilisateur de faire jusqu’à six impressions simultanées. Pour ce qui est des matériaux d’impression, la J720 pourra intégrer six types de résines différentes, idéal pour les cabinets passants pas différents matériaux pour créer leurs modèles. Enfin, l’imprimante se voudra ultra réaliste au niveau de la reproduction, allant même jusqu’à reproduire la texture de certains tissus.

Selon Barry Diener, responsables des ventes dans la section dentaire de Stratasys, les laboratoires dentaires actuels opèrent dans un milieu où la compétition est de mise. La J720 a ainsi pour but de changer la donne et de s’imposer en modèle du genre, avec sa vitesse d’impression, sa productivité et ses nombreuses options.

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On ignore à l’heure actuelle quel sera le prix de lancement de l’imprimante mais celle-ci devrait être disponible aux alentours du moi de mai.

 

                                

fév 12

Quand l’impression 3D vogue sur les océans

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Que faire du nombre inquiétant de déchets plastique polluant les océans ? En utilisant le tout pour imprimer des bateaux par exemple ! Si cette idée vous semble absurde, sachez que des têtes pensantes soucieuses du bien être de notre planète y ont pensé, et songent plus que jamais à mettre leur plan à exécution !

Searious Business, Wijk Yacht Creation BV et BeteoR BV souhaitent ainsi imprimer un yacht à partir de déchets plastiques. Pour Willemijn Peeters, dirigeant du Searious Business, c’est un moyen supplémentaire de montrer au monde qu’il est temps de sauver les océans du plastique, tout en recyclant de façon intelligente.

Toujours selon lui, il souhaiterait attirer l’attention sur les océans de la planète, le tout en démontrant la faisabilité de produire un yacht à partir de bouteilles en plastiques recyclées

Il a ajouté qu’il avait l’intention de «lancer» cette idée avec l’appui de sociétés multinationales, en se concentrant d’abord sur les bouteilles en plastiques. Des centaines de milliards de bouteilles finissent ainsi leur vie dans les océans chaque année.

Peeters, également ambassadeur de Dutch Ocean, souhaite associer les entreprises mondiales de boissons gazeuses en leur demandant de transformer leurs systèmes de production de bouteilles en plastique afin d’alimenter un système à la fois sain et pratique.

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Afin de donner vie à son bébé, Peeters a fait appel aux responsables de Lay3rs, qui ont construit un modèle 3D pour présenter le projet au grand public.

Une belle façon d’allier impression et environnement, en espérant que ce beau projet ne tombe pas à l’eau.

 

                                  

jan 30

Révolution : l’impression 3D passe à la vitesse supérieure

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Nous n’allons pas nous mentir, l’impression 3D n’est pas spécialement connue pour sa rapidité. Alors que certaines imprimantes entrent parfois dans le Livre des records, il faudra généralement s’armer de patience avant de voir apparaitre l’objet souhaité. Tout cela risque de changer drastiquement, et le temps d’impression risque désormais de passer à quelques minutes.

Cette nouvelle nous vient de l’université du Michigan où Timothy Scott, professeur agrégé en chimie, a découvert un moyen d’accélérer le processus, à l’aide de lumière UV et de résine.

Cette méthide, baptisée Rapid, continuous additive manufacturing by volumetric polymerization inhibition patterning” se base sur le principe de photo-polymérisation.

Il ne s’agira pas ici de se baser sur une source lumineuse mais deux, chaque type de lumière jouant un rôle défini. Ainsi, la première solidifiera la résine servant de base d’impression tandis que l’autre freinera ce processus.

Pour le professeur Scott, ce procédé révolutionnaire est le premier à imprimer réellement en 3D. Les imprimantes existantes ne faisaient jusque-là que superposer des couches 2D, alors qu’il s’agira ici de sculpter directement une forme en relief. Ce qu’il y a également de nouveau dans cette expérimentation, c’est l’inhibiteur de lumière UV qui empêche non seulement la résine durcie de coller à la paroi, mais qui peut aussi être utilisé pour sculpter des surfaces 3D et des contours de résine durcie dans la cuve.

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Si cette méthode ne manquera sans doute pas de faire parler d’elle à l’avenir, le groupe de recherche réfléchit actuellement à la commercialisation de cette invention. En attendant, trois brevets ont déjà été déposés afin de protéger l’invention. Affaire à suivre.

                                       

déc 30

La pâte de papier à la rescousse de l’impression 3D

 

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Beer Holthuis, diplômé de la Design Academy Eindhoven, a mis au point une imprimante utilisant de la pâte à papier afin de lutter contre la quantité de déchets plastiques générée par l’impression 3D.

En effet, l’homme s’est lancé le défi de fabriquer une imprimante 3D pouvant utiliser du papier recyclé, après avoir découvert que l’un des matériaux les plus gaspillés au monde.

« L’impression 3D avec du papier pourrait avoir un impact important sur le monde de l’impression. Il y a beaucoup de gaspillage dans ce secteur. La plupart des modèles sont imprimés pour communiquer quelque chose et sont souvent jetés par la suite » a déclaré le chercheur Comment le tout fonctionne ? La structure fibreuse du papier permet de créer des structures étonnamment solides, et il suffit d’une bonne couche de vernis pour que l’ensemble soit encore plus résistant.

Afin de créer une pâte pouvant être extrudée de manière cohérente, Holthuis a expérimenté différentes liaisons et consistances naturelles du matériau, avant que le tout aboutisse à la création d’une extrudeuse personnalisée pour imprimer le mélange. Il a développé l’imprimante comme projet de fin d’études de la Design Academy Eindhoven, le présentant ensuite lors de l’exposition de fin d’études de l’école à Eindhoven en octobre. L’inventeur souhaite désormais mettre au point une version grand public de son appareil.

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Bien que les filaments de plastique restent le matériau prédominant pour l’impression 3D, des expériences récentes ont permis de tester l’utilisation d’un large éventail de solutions de remplacement, en particulier dans les domaines de la fabrication médicale et alimentaire.

Après votre toner et votre jet d’encre, il semblerait que le papier n’ait toujours pas dit son dernier mot !

                                   

déc 19

Une imprimante 3D venant de rien

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Il arrive parfois que l’impression crée des vocations, et donner lieu à des projets du plus bel effet. On se souvient d’Afate Gnikou, qui avait créé une imprimante 3D en prenant de vieux déchets. Une belle action quand on sait que l’impression est capable de polluer la nature avec ses cartouches et autres éléments.

Afate a donné des bonnes idées à son entourage et l’un de ses compatriotes, Ousia Foli Beb, a décidé de suivre les pas de son idole.

Il faut dire que le parcours d’Ousia le prédestinait presque à embrasser le monde de l’impression. Fils d’ingénieur et d’une spécialiste en électronique, le jeune homme de 29 ans se passionne en parallèle à l’environnement. Il en fera même son cheval de bataille durant ses études, décrochant une licence en énergies renouvelables.

Voulant cultiver sa passion pour l’écologie, il met sur pied un Fab Lab accompagné de ses amis, et afin de faire des économies, il se tourne alors vers le recyclage. Faisant appel à son background familial, il se bricole une imprimante, l’instar de son prédécesseur.

Il n’a d’ailleurs pas manqué de pointer du doigt ce problème récurrent en Afrique, l’Europe déversant régulièrement des déchets informatiques sur son continent, endommageant notamment les nappes phréatiques. Ce self made « maker ecolo » veut ainsi répandre la bonne parole et n’hésite pas à se rendre dans les écoles afin de montrer son imprimante aux petits. Mieux encore, il se rend même dans des villages éloignés, avec un van équipé de WIFI, pour montrer sa création, participant au projet éducatif MO-LAB.

Une très belle initiative qui rappelle, hélas, que son projet existe grâce à une pollution encore vivace dans son pays et son continent en général.