avr 01

Quand l’impression redessine le paysage urbain !

 

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La lutte contre la pollution et la prolifération des déchets n’est pas récente et tous les moyens sont bons pour lutter contre ce fléau actuel. Contre toute attente, l’impression 3D est venue apporter son petit soutien à la lutte en proposant des solutions innovantes et efficaces.

Ainsi, des projets d’aménagement urbains faisant appel aux imprimantes ont vu le jour, à l’image du projet Print Your City, projet visant à donner un nouveau visage aux espaces urbains à l’aide de mobiliers créés par impression. Le premier objectif de ce projet fut la création du parc Hanth, situé dans la ville de Thassalonique en Grèce, où tout le mobilier fut créé par impression. De quelle manière ? C’est très simple !

Des déchets plastiques sont récupérés et fondus, avant de se retrouver colorés et imprimés grâce à un bras robotique chargé de donner vie au mobilier.Outre l’aspect éminemment écologique et pratique de cette opération, ce projet, créé par une boite néerlandaise, du nom de The New Raw, a également pour vocation d’interpeller les masses, et cela a porté ses fruits pour le moment.

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Ce ne sont pas moins de 3000 habitants qui auraient participé à la collecte, ces derniers ayant même été invités à donner leur avis sur la couleur à utiliser pour le mobilier. Histoire de bien faire les choses et de donner aux curieux une idée du travail effectué, une petite plaque affichant le nombre de kilos de déchets utilisé pour chaque mobilier est ainsi visible à tous.

Un joli projet d’impression à la fois écolo et citoyen qui mérite de prendre de l’essor et qui donnera peut-être des idées à d’autres villes d’Europe et d’ailleurs.

 

                                         

avr 26

Un nouveau procédé pour transformer le plastique en consommable pour imprimante 3D

plastique imprimante

 

La pollution causée par le plastique n’est plus une surprise, les océans étant bien souvent victimes des nombreux détritus peuplant les mers. Afin de contrer tout cela, des têtes pensantes ont trouvé une ingénieuse solution impliquant, de loin, l’impression.

Les ingénieurs du Centre Deakin ont ainsi mis au point un moyen de décomposer le plastique afin de le transformer en granules, granules qui serviront par la suite à créer des filaments prêts à être utilisés sur des imprimantes 3D standard.  Cette trouvaille pourrait avoir des implications considérables pour les pays en développement confrontés à des problèmes d’encombrement, ainsi qu’à un problème d’accès à l’eau potable. Un prototype sera testé dans les îles Salomon dans les mois à venir

L’un des chercheurs de la Deakin School of Engineering, le Dr Mazher Mohammed, a déclaré que les pièces de plomberie en plastique imprimées en 3D pourraient, par la suite, aider à l’approvisionnement en eau, dans les pays où le précieux liquide est difficile d’accès.

Le responsable australien de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène, Tom Rankin, a également déclaré que les applications potentielles étaient illimitées, en particulier pour les pays en voie de développement, où la quantité de déchets en plastique dépassait la capacité de gestion des déchets des gouvernements. Dans certaines régions du monde, le taux de plastique présent dans la nature est tel que la faune marine est sévèrement touchée. Avec ce procédé de transformation du plastique en élément imprimable, il serait possible de faire d’une pierre deux coups.

L’impression écologique a encore des beaux jours devant elle. Quand on sait que l’on fabrique désormais de l’encre magique à base d’algues, on peut se dire que nos imprimantes pourraient bien être une des pierres angulaires pour lutter de manière drastique contre la pollution.