avr 26

Un nouveau procédé pour transformer le plastique en consommable pour imprimante 3D

plastique imprimante

 

La pollution causée par le plastique n’est plus une surprise, les océans étant bien souvent victimes des nombreux détritus peuplant les mers. Afin de contrer tout cela, des têtes pensantes ont trouvé une ingénieuse solution impliquant, de loin, l’impression.

Les ingénieurs du Centre Deakin ont ainsi mis au point un moyen de décomposer le plastique afin de le transformer en granules, granules qui serviront par la suite à créer des filaments prêts à être utilisés sur des imprimantes 3D standard.  Cette trouvaille pourrait avoir des implications considérables pour les pays en développement confrontés à des problèmes d’encombrement, ainsi qu’à un problème d’accès à l’eau potable. Un prototype sera testé dans les îles Salomon dans les mois à venir

L’un des chercheurs de la Deakin School of Engineering, le Dr Mazher Mohammed, a déclaré que les pièces de plomberie en plastique imprimées en 3D pourraient, par la suite, aider à l’approvisionnement en eau, dans les pays où le précieux liquide est difficile d’accès.

Le responsable australien de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène, Tom Rankin, a également déclaré que les applications potentielles étaient illimitées, en particulier pour les pays en voie de développement, où la quantité de déchets en plastique dépassait la capacité de gestion des déchets des gouvernements. Dans certaines régions du monde, le taux de plastique présent dans la nature est tel que la faune marine est sévèrement touchée. Avec ce procédé de transformation du plastique en élément imprimable, il serait possible de faire d’une pierre deux coups.

L’impression écologique a encore des beaux jours devant elle. Quand on sait que l’on fabrique désormais de l’encre magique à base d’algues, on peut se dire que nos imprimantes pourraient bien être une des pierres angulaires pour lutter de manière drastique contre la pollution.

mar 05

La cartouche d’encre en chiffres

Vous vous en doutez un peu, le marché de l’encre est plutôt lucratif et les chiffres brassés tous les ans ont de quoi donner le tournis. A titre d’exemple, sachez qu’à l’heure où vous lirez ces lignes, ce seront près de  54 cartouches d’encre qui seront produites ou utilisées à chaque seconde. On vous laisse faire le calcul!

 

Pour continuer dans les chiffres assez affolants,  la totalité du chiffre d’affaire avoisinerait les 28 milliards de dollars chaque année  et la tendance n’est pas du tout prêt de changer! Au niveau de la consommation  l’Europe ne joue pas aux abonnés absents, bien au contraire, et ceux grâce à ses 190 milliards de cartouches utilisées chaque année.
La France occupe l’une des plus belles places du podium au niveau des gros utilisateurs, se retrouvant même première consommatrice européenne en 2012.

 

Il va s’en dire que les fabricants se frottent allègrement les mains mais si le moral est au beau fixe de leur côté, on ne peut pas dire que cette manne financière soit bénéfique pour notre environnement.  Avec sa production nécessitant des produits tels que le pétrole (plus de trois litres pour une seule cartouche laser!) la cartouche d’encre est vraiment loin d’être un objet biodégradable et la tendance au recyclage est loin de bénéficier d’un succès retentissant. La France accuse pour le coup un certain retard sur le reste du monde, l’Allemagne et les Etats-Unis se montrant plus responsable que l’Hexagone.

Il n’est pourtant pas impossible de faire bouger les choses pour que les cartouches empoisonnent un peu moins notre  environnement. Outre penser au recyclage, vous pouvez par exemple opter pour la recharge de cartouche vide, bien plus économique pour vous tout en étant véritablement bénéfique pour la nature.  Vous pouvez ainsi à votre échelle contribuer à baisser le nombre de déchets générés chaque années par les grands noms de la cartouche d’encre.


Comment utiliser les station de recharge rapide… par encros