avr 26

Un nouveau procédé pour transformer le plastique en consommable pour imprimante 3D

plastique imprimante

 

La pollution causée par le plastique n’est plus une surprise, les océans étant bien souvent victimes des nombreux détritus peuplant les mers. Afin de contrer tout cela, des têtes pensantes ont trouvé une ingénieuse solution impliquant, de loin, l’impression.

Les ingénieurs du Centre Deakin ont ainsi mis au point un moyen de décomposer le plastique afin de le transformer en granules, granules qui serviront par la suite à créer des filaments prêts à être utilisés sur des imprimantes 3D standard.  Cette trouvaille pourrait avoir des implications considérables pour les pays en développement confrontés à des problèmes d’encombrement, ainsi qu’à un problème d’accès à l’eau potable. Un prototype sera testé dans les îles Salomon dans les mois à venir

L’un des chercheurs de la Deakin School of Engineering, le Dr Mazher Mohammed, a déclaré que les pièces de plomberie en plastique imprimées en 3D pourraient, par la suite, aider à l’approvisionnement en eau, dans les pays où le précieux liquide est difficile d’accès.

Le responsable australien de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène, Tom Rankin, a également déclaré que les applications potentielles étaient illimitées, en particulier pour les pays en voie de développement, où la quantité de déchets en plastique dépassait la capacité de gestion des déchets des gouvernements. Dans certaines régions du monde, le taux de plastique présent dans la nature est tel que la faune marine est sévèrement touchée. Avec ce procédé de transformation du plastique en élément imprimable, il serait possible de faire d’une pierre deux coups.

L’impression écologique a encore des beaux jours devant elle. Quand on sait que l’on fabrique désormais de l’encre magique à base d’algues, on peut se dire que nos imprimantes pourraient bien être une des pierres angulaires pour lutter de manière drastique contre la pollution.

juil 27

Impression 3D : quel plastique pour ne pas polluer ?

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Impression et pollution font, hélas, bon ménage depuis des années, les cartouches d’encre étant un véritable fléau pour la nature. L’apparition des imprimantes 3D a légèrement changé la donne, au vu de certains matériaux utilisés lors de l’impression. À ce titre, la question suivante mérite d’être posée : quels sont les matériaux susceptibles d’être utilisés dans une imprimante en relief, sans polluer outre mesure ?

Deux plastiques reviennent régulièrement dans l’impression, l’ABS et le PLA. Ce sont tous les deux des thermoplastiques, les rendant plus aisés à la fonte Au niveau du duel écolo, c’est le PLA qui sort son épingle du jeu ! La raison ? Celui-ci est issu de produits recyclables (maïs, tapioca). Même si la matière n’est pas dénuée de défauts, il est, contrairement aux autres plastiques, non issue du pétrole, le rendant plus vert et moins polluant à créer. Mieux encore, il produira moins de fumée lorsqu’il sera fondu.

Même si celui-ci n’est pas compatible pour toutes les utilisations, les amateurs de produits verts devraient l’adopter à bras ouverts.

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De son côté, l’ABS peut faire office de bête noire, mais n’est pas dénué de qualité. Outre sa solidité (en témoignent les blocs de LEGO sur lesquels on a tous marché un jour), c’est un produit qui résiste au temps. Même s’il est issu de l’industrie pétrolifère, il n’en demeure pas moins un produit recyclable.

D’autres types de plastiques existent également (le PVA, le polycarbonate…), et les autres matières ne sont pas en reste (le bois, le verre…). On est encore loin de l’impression entièrement verte, mais l’impression 3D a su apporter des petites subtilités qui risquent de damer le pion aux détracteurs.