jan 21

La Ricoh Gel Jet : l’imprimante utilisant de l’encre en gel

 

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On retrouvera généralement deux types d’encre dans le monde magique de l’impression, celle que l’on verra dans les cartouches jet d’encre et celle des cartouches toner, autrement moins liquide. Les encres ne se cantonneront néanmoins pas seulement à ces deux catégories car on retrouvera par exemple l’encre solide de Xerox mais également l’encre en gel !

Peu de gens sont au fait de cette invention nous venant de la marque Ricoh, et pourtant, celle-ci ne manque pas d’arguments. Jugez plutôt. Afin de tabler comme il se doit sur cette invention, Ricoh a ainsi créé une imprimante nommé Gel Jet, qui a la bonne idée d’être plus compactes que les machines habituelles. Quid de l’encre en elle-même ?

L’appellation de l’encre devrait vous mettre sur la piste, celle-ci prenant la consistance d’un gel à la viscosité bien plus importante qu’une encre liquide. De ce fait, la quantité de liquide sera moindre lors de l’impression, ce qui sera plus que bénéfique pour votre portefeuille. Outre sa consistance, cette encre en gel aura un temps de séchage plus rapide, vous évitant ainsi des bavures sur votre feuille de papier.

Tout ne sera cependant pas parfait chez la Gel Jet, celle-ci, n’étant pas par exemple en mesure d’imprimer des photos

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Quoi qu’il en soit, l’encre en gel intrigue et l’on se demande si celle-ci sera amenée à se démocratiser à l’avenir, d’autant plus que l’imprimante sera également moins gourmande en énergie que ses comparses. Faire rimer économie et impression étant relativement compliqué, ce type d’imprimante nous rappelle fort heureusement que l’on peut très bien imprimer sans se ruiner.

jan 21

Médecine : on utilise désormais les imprimantes 3D pour les opérations à la cheville

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Opérer et soigner des personnes en utilisant des prothèses imprimées est en train de devenir lentement mais sûrement une habitude dans les hôpitaux du monde. Après les crânes et autres mains, c’est désormais au tour des chevilles de se voir aidé par les imprimantes.

Si la pose de prothèse sur cette partie du corps n’est pas nouveau, il sera moins d’utiliser l’impression en relief pour y arriver ! Pour informations, ce type d’intervention aura lieu lorsqu’un patient aura une articulation mal en point elle consistera à la pose d’un objet en métal et en plastique dans ladite articulation.

La méthodologie sera cependant légèrement différente avec la 3D. Avant l’intervention, un scanner sera effectué sur le patient, afin d’avoir une représentation virtuelle de ses os. Le tout sera par la suite imprimé afin que le chirurgien puisse déterminer où faire ses coupes, en amont de l’intervention. Le gain de temps serait ainsi considérable, sans compter que le médecin gagnera en précision, ce qui aura pour conséquence une pose bien plus efficace et durable de la prothèse.

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Si ce type d’intervention semble efficace et avantageux, certains médecins ne partagent pas le même enthousiasme que tous. Si l’utilisation de l’impression  semble être une piste intéressante, son intérêt demeure encore théorique selon le Dr Mathieu Assal et le Dr Xavier Crevoisier. Le coût d’une telle opération demeure élevé tandis que le soi-disant gain de temps demeure encore à prouver.

 

Si l’utilisation des imprimantes en médecine semble laisser certaines personnes dubitatives, leur démocratisation galopante prouve néanmoins que ces appareils séduisent de plus en plus et l’on risque d’en voir plus régulièrement dans les salles d’opération.

jan 20

Amazon se charge désormais d’acheter les cartouches d’encre pour vous

 

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Vous avez parfois la flemme d’aller acheter des cartouches d’encre alors que votre imprimante semble bientôt à sec. Si des solutions telles que les cartouches rechargeables ont fait leur apparition dans le but d’imprimer de manière ludique et pratique, il semblerait que les têtes pensantes de ce monde aient toujours des idées encore plus folles.

Imaginez qu’au lieu d’avoir à vérifier systématiquement si le niveau d’encre, votre imprimante s’en charge lui-même et mieux encore, se charge également de vous commander des cartouches avant qu’il ne soit trop tard. Ce scénario de science-fiction est bel et bien réel et c’est grâce à Amazon que vous pourrez désormais commander des cartouches sans bouger le petit doigt.

C’est à l’aide d’une interface de programmation du nom d’API que ce miracle est possible, le tout couplé avec un petit boîtier commandé du nom de Dash. Ainsi, selon Daniel Rausch , responsable des activités chez Amazon, ce système sera un moyen de rendre la vie plus agréable pour l’utilisateur, celui-ci n’ayant plus besoin de se préoccuper de ses cartouches ou de sa lessive par exemple.Une simple activation du service et vous pourrez poser vos pieds en éventail.

 

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Seules les imprimantes Brother semblent pour le moment concernées mais gageons que ce type de service gagnera petit à petit en importance dans les mois / années à venir. Si l’idée semble séduisante, elle sera également à double tranchant car l’on sait que les cartouches d’encre ne sont pas toujours vides même lorsque l’imprimante cherche à nous dire le contraire. Acheter ou recharger soi-même ses cartouches risque au final d’être plus économique que de compter sur algorithme d’une machine.

jan 18

Il récrée un insecte disparu il y a des millions d’années à l’aide d’une imprimante

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Les possibilités de l’impression 3D ont permis à des personnes de donner vie à des objets assez hétéroclites et farfelus, attirant parfois l’attention d’individus soucieuse de redonner vie à des choses ayant depuis longtemps disparu. Ainsi, des paléontologues avaient trouvé un moyen de recréer des squelettes de dinosaures en utilisant une imprimante, à l’instar d’Allan Drummond, un chercheur nous venant de Chicago et passionné par un insecte atteint depuis 250 millions d’années.

Les trilobites ont ainsi tiré leur révérence il y fort longtemps et Drummond a toujours rêvé de tenir l’une de ces bestioles en main. De par leur physique atypique et particulièrement compliqué à reproduire avec un simple moule, le chercheur s’est plutôt tourné vers la solution de l’impression pour redonner vie à l’insecte préhistorique. Après avoir arpenté de nombreuses universités afin d’observer des trilobites de près, il a jeté son dévolu sur un type d’insecte spécifique afin de le reproduire l’insecte de la meilleure des manières.

Après quelques heures supplémentaires à lire nombre de livres sur le sujet, le scientifique a d’abord recréé un modèle 3D du trilobite via Blender, il a utilisé de la résine pour imprimer l’insecte tant convoité avant de passer de l’acier, du bronze et même de l’argent.

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Le résultat est des plus convaincants, Drummond ayant réussi à reproduire le trilobite avec une minutie et un souci du détail effarant. Si jamais vous souhaitez ainsi redonner vie à un animal ou insecte disparu il y a des millions d’années de cela, inutile de passer des heures à essayer de sculpter le tout, pensez à utiliser une imprimante.

jan 13

Condamné pour avoir fabriqué de faux billets avec son imprimante

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Vous voilà possesseur d’une belle imprimante et vous n’avez qu’une envie, imprimer de jolies documents et de belles photos. Noble intention, mais certaines personnes utiliseront parfois leur appareil à des fins plus douteuses. C’est ainsi qu’un jeune homme vivant à Périgueux, en Dordogne, a eu la maille à partir avec la justice alors qu’il s’est servit de l’imprimante de son domicile pour imprimer de faux billets.

On s’imagine souvent qu’il faille un matériel ultra-sophistiqué pour reproduire à l’identique des billets de banque, alors que quelques cartouches d’encre feront l’affaire.

S’imaginant ainsi tromper les commerçant des alentours avec ses créations, le malfrat de 26 ans a imprimé des coupures avant d’aller dans des bars et des restaurants afin d’écouler ses impressions fallacieuses. Les autorités n’auront cependant pas à tarder à rattraper le malfaiteur, qui a été jugé cette semaine.

Face aux diverses chefs d’accusation, le plaignant a déclaré  s’être retrouvé acculé face à la situation à laquelle il devait faire face. Privé d’argent et dans l’incapacité de voir ses proches, l’homme a décidé de compenser en utilisant son imprimante à de mauvaises fins. Au vu de la relative portée de son petit trafic, le coupable n’a écopé « que » d’une peine de 15 mois d’emprisonnement. Dans la mesure où l’affaire aura été portée devant une cour d’assise, l’homme aurait pu aller jusqu’à encourir une peine de 30 ans.

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Il est donc fort possible de finir en prison à cause d’une imprimante, d’autant qu’avec l’avènement de l’impression 3D et des armes 3D, les faits divers impliquant les imprimante risquent hélas de prendre de l’ampleur.

jan 11

Polaroïd fait son entrée fracassante dans le monde de l’impression

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Les nouvelles imprimantes 3D sortent à tire-larigot toutes les semaines et si certains se sont bien ancrés dans le domaine ( Makerbot en tête) alors que d’autres jouent encore aux abonnés absents (un certain HP qui joue les arlésiennes depuis plusieurs mois), il arrive parfois que certaines marques relativement inattendues débarquent dans le monde de l’impression.

 

Ainsi, si l’on connaissait surtout Polaroïd pour ses appareils photos légendaires, on ne pensait pas voir arriver de sitôt une imprimante arborant le nom de la marque. Profitant du salon du CES qui se déroule chaque début d’année à Las Vegas, le constructeur a ainsi dévoilé son imprimante, la Modelsmart 2505.

A contrario de certaines machines nécessitant un doctorat pour en comprendre le fonctionnement, Polaroïd a opté pour une facilité d’utilisation à tous les étages, afin que le possesseur s’en sorte en un rien de temps. Par exemple, s’il vous faut imprimer un objet nécessitant une plus grande densité de résine, vous pourrez effectuer la manipulation en un rien de temps. Mieux encore, la Modelsmart vous permettra d’imprimer avec du bois et non qu’avec du plastique, tout en vous annonçant le temps estimé nécessaire pour imprimer.

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Pour ce qui est des autres spécificités de l’imprimante, voici un petit résumé de son CV :

  • Au niveau de la résolution d’impression, l’imprimante planchera sur du 50 à 350 microns
  • La vitesse d’impression tournera autour de 20 à 100mm/s
  • Une caméra WiFi vous permettra de suivre l’évolution de vos impressions

Au grand dam du reste du monde, Polaroid a annoncé que son nouveau bébé sortira dans 15 pays d’Europe, pour un tarif qui devrait se situer aux alentours de $2,200. Nous y reviendrons.

jan 06

Canon présente son imprimante Selphy CP1200 au CES 2016

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Le CES (ou Consumer Electronic Show ) est le rendez-vous incontournable des aficionados de haute technologie, et l’édition de cette année a ainsi permis de découvrir quelques nouveautés pas piquées des hannetons. Ainsi, parmi la kyrielle de nouveaux produits présentés, les fabricants d’imprimantes en ont profité pour dévoiler leurs futures machines, à l’instar de Canon qui a dévoilé sa Selphy CP1200.

Le géant japonais en a d’ailleurs profité pour présenter ses nouveaux appareils photos et afin de rester cohérent avec ses produits, le constructeur nous a présenté une imprimante compacte et portative, dédiée à l’impression de clichées.

Si jamais l’envie vous prenez d’imprimer des photos hors de chez vous, libre à vous d’amener la Selphy où bon vous semble. Comme nombre d’imprimantes actuelles, le nouveau bébé de Canon fait la part belle à l’impression WIFI, celle-ci étant également compatible avec l’AirPrint. Il sera ainsi possible d’imprimer vos photos à partir de votre tablette, Smartphone ou directement de votre appareil photo.

Au niveau de l’impression, pas de cartouches d’encre à l’horizon, la Selphy se basera sur l’impression à sublimation et l’utilisateur sera en mesure de choisir parmi quatre types de finition sans qu’il ait à changer de papier. Outre les petits effets que vous pourrez rajouter à vos photos, l’imprimante vous permettra de donner vie à différents formats, allant de photos pour votre CV en passant par des tirages de 10x15cm en l’espace de 5 minutes. A noter que vous pourrez imprimer près de 54 photos sans que vous ayez à brancher l’imprimante

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La Selphy CP1200 devrait coûter 105.99$ et être disponible en noir ou en blanc. Aucune date de sortie n’a pour le moment été annoncée.

jan 04

La première base lunaire imprimée devrait apparaitre en 2030

 

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L’impression en relief s’apprête à dépasser nos frontières pour aller faire joujou dans l’espace. Alors que la station spatiale internationale a depuis peu accueilli sa première imprimante 3D, les têtes pensantes pensent déjà à l’avenir et espèrent ainsi imprimer les premières bases lunaires dans les années à venir.

L’ESA (l’agence spatiale européenne) a ainsi réitéré son envie de conquête spatiale, en partant d’un village lunaire qui servirait ainsi de point de départ pour des explorations plus poussées dans l’espace. Les bases seraient faites à partir de régolithe, une matière très facilement sur la Lune et qui ferait office d’encre pour les imprimantes.

La base imprimée devrait être située dans le cratère de Shackelton, situé dans le pôle sud de notre satellite, ce qui lui permettrait d’avoir une quantité illimitée d’énergie solaire, tout zen protégeant ladite base de la chaleur ou du froid extrême qui peut sévir sur le reste de la lune.

Bien que l’idée d’imprimer une base sur la Lune ait déjà été proposée par l’ESA en 2013, cette dernière planche plus sérieusement sur le projet depuis peu, établissant un emploi du temps qui devrait donner jour aux premières bases dans les 14 ans à venir. Lors d’un récent symposium regroupant près de 200 scientifiques, la question du retour sur la Lune a largement été évoquée, ce qui pourrait bientôt donner lieu à des missions d’un genre nouveau.

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Les premiers vols d’exploration devraient commencer en 2020 et ce projet d’impression lunaire pourrait paver le chemin vers une future colonisation d’une certaine planète rouge.

déc 30

Culture : quand l’impression 3D s’invite sur les tournages de film

 

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Si les imprimantes 3D s’amusent depuis longtemps à s’immiscer dans des domaines relativement terre à terre comme la médecine ou la cuisine, cette nouvelle forme d’impression fait également le bonheur des amateurs de cinéma d’animation ! En effet, certains cinéastes font désormais appel à des imprimantes pour donner vie à leurs personnages.

C’est le cas d’Anomalisa, film de Charlie Kaufman et Duke Johnson qui risque de faire sensation à la prochaine cérémonie des Oscars ! Pour ce drame s’appuyant sur la technique dite de « stop motion » (ou animation image par image), les personnages ont tout d’abord été crées via le logiciel de modélisation 3D Zbrush avant de passer par la case impression.

Au total, ce sont près de 1261 visages et 151 figurines qui ont été créés pour donner corps au film. Selon Caroline Kastelic, en charge des marionnettes sur Anomalisa, l’utilisation de l’impression était loin d’être purement gratuite. En effet, le but avéré était de donner une patine très réaliste aux visages des personnages. Choix peu étonnant quand on connaît l’extrême précision inhérente à certaines imprimantes .Les protagonistes du film ont également eu droit à divers corps imprimés, les représentant dans différentes tenus.

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L’impression pourrait ainsi devenir un intéressant outil de substitution pour les cinéastes en herbe devant se passer d’acteurs. Néanmoins, la patience sera de mise car outre la technique de la stop motion qui est particulièrement chronophage, imprimer en quantité  sera loin d’être une mince affaire en terme de temps. Gageons cependant que les imprimantes 3D risquent de donner lieu à de jolies petites perles à l’avenir !

déc 30

Innovation : L’impression laser nanoscopique débarque

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Imprimer en grand c’est bien, imprimer en tout petit, c’est encore mieux ! Ainsi, des chercheurs danois des universités techniques DTU Nanotech et DTU Fotonik ont créé une technologie permettant d’imprimer à une résolution de 127 000 dpi, ni plus ni moins.

Si vous souhaitez utiliser une imprimante laser afin d’imprimer des photos invisibles à l’œil nu, ce sera déjà désormais un jeu d’enfant ! Mieux encore, vous pourrez imprimer ce que bon vous semble en couleurs ! Des chercheurs se sont ainsi amusés à reproduire le tableau le plus célèbre au monde, la Joconde, avec une taille avoisinant un pixel d’écran d’iPhone !

Comment un tel exploit a-t-il pu être réalisé ? Explications.

Une surface spéciale, comprenant des colonnes d’un diamètre de 100 nanomètres et recouverte d’une couche d’aluminium devra être utilisée. Un faisceau laser viendra ensuite frapper cette surface, déterminant les couleurs imprimées grâce à son intensité. Un rayon de faible intensité vous permettra de créer du bleu ou du violet, a contrario d’un rayon plus puissant qui donnera naissance à des couleurs plus chaudes.

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Avec cette technique révolutionnaire, il sera par exemple d’imprimer des informations à très petite échelle , comme des numéros de série ou des codes-barres, selon Anders Kristensen de Nanotech. Il sera par exemple aisée de reconnaître un produit falsifié si celui n’arbore pas un petit signe distinctif préalablement imprimé !

 

Si jamais vous souhaitez faire passer des messages secrets sur votre prochain devoir, sachez que les têtes pensantes derrière le projet cherchent désormais à faire profiter le grand public de cette innovation. Patience donc !