avr 13

Pourra-t-on bientôt imprimer de la poussière lunaire ou martienne?

Lunar_base_made_with_3D_printing

 

Alors que l’impression 3D est en plein boom, et que l’exploration spatiale revient sur le devant de la scène, les deux univers seront sans doute amenés à « collaborer » dans les années qui viennent.

L’Agence spatiale européenne avait déjà commencé à en parler en 2013, celle-ci ayant dévoilé ses plans pour créer une base lunaire imprimée en 3D d’ici 2030, et une autre sur Mars. On sait désormais que cela est possible, grâce à Ramille Shah, de l’Université Northwestern et à son laboratoire.

Le laboratoire a, en effet, créé des objets imprimés en 3D en utilisant une matière se rapprochant de la poussière de Mars et de la Lune, que ce soit au niveau de la composition, de la forme et des tailles de particules La matière en question a été approuvée par la NASA et après les premiers essais, les résultats ont été plus que probants. L’équipe de Shah a mélangé ces poussières avec des solvants et des biopolymères, avant d’utiliser une simple imprimante 3D pour créer une variété d’objets, tels des outils de base et des blocs de construction de type Lego qui peuvent être assemblés.

Ces objets ont beau être composés à 90% de poussière, ils sont aussi, selon l’équipe, souples, élastiques et résistants, tout comme le caoutchouc. Ils peuvent même être coupés, roulés, pliés et façonnés. L’équipe travaille maintenant sur une méthode de chauffage dans un four, afin de les transformer en objets durs.

Le monde de l’impression risque désormais de coloniser notre système solaire, et la question qui nous taraude tous est de savoir si nous serons encore vivants pour voir cela ! Qui vivra verra !

jan 04

La première base lunaire imprimée devrait apparaitre en 2030

 

Lunar_base_made_with_3D_printing

L’impression en relief s’apprête à dépasser nos frontières pour aller faire joujou dans l’espace. Alors que la station spatiale internationale a depuis peu accueilli sa première imprimante 3D, les têtes pensantes pensent déjà à l’avenir et espèrent ainsi imprimer les premières bases lunaires dans les années à venir.

L’ESA (l’agence spatiale européenne) a ainsi réitéré son envie de conquête spatiale, en partant d’un village lunaire qui servirait ainsi de point de départ pour des explorations plus poussées dans l’espace. Les bases seraient faites à partir de régolithe, une matière très facilement sur la Lune et qui ferait office d’encre pour les imprimantes.

La base imprimée devrait être située dans le cratère de Shackelton, situé dans le pôle sud de notre satellite, ce qui lui permettrait d’avoir une quantité illimitée d’énergie solaire, tout zen protégeant ladite base de la chaleur ou du froid extrême qui peut sévir sur le reste de la lune.

Bien que l’idée d’imprimer une base sur la Lune ait déjà été proposée par l’ESA en 2013, cette dernière planche plus sérieusement sur le projet depuis peu, établissant un emploi du temps qui devrait donner jour aux premières bases dans les 14 ans à venir. Lors d’un récent symposium regroupant près de 200 scientifiques, la question du retour sur la Lune a largement été évoquée, ce qui pourrait bientôt donner lieu à des missions d’un genre nouveau.

 moon1

Les premiers vols d’exploration devraient commencer en 2020 et ce projet d’impression lunaire pourrait paver le chemin vers une future colonisation d’une certaine planète rouge.