fév 23

Le renouveau de l’impression jet d’encre chez les professionnels

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Il fut un temps où l’impression jet d’encre était mise de côté dans les bureaux, boudé pour des raisons diverses, allant de la vitesse d’impression en passant par des tarifs peu avantageux. La donne a changé ces dernières années, faisant des imprimantes jet d’encre la nouvelle valeur sûre pour l’impression en entreprise.

Selon Rob Clarke, vice-président de la branche européenne d’Epson, il n’est pas étonnant que les bureaux choisissent l’impression jet d’encre au détriment du laser, le gain de temps et de productivité étant particulièrement accru.

Les chiffres le prouvent, la cartouche d’encre a le vent en poupe ! Selon la firme IDC, le marché du jet d’encre pèserai dans les 38 milliards d’euro sur le continent, avec près de 2,2 millions d’unités vendues en 2014 dans les milieux professionnels. A ce rythme, la part de marché de l’impression jet d’encre devrait atteindre les 34% en 2014

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Epson justement a justement fait partie de ce renouveau en proposant depuis quelques années des imprimantes révolutionnaires, comme la gamme des WorkForce Pro, capables de dépenser jusqu’à 80% moins d’énergie que ses comparses. La firme a d’autant plus donné un coup de fouet à sa gamme en introduisant la RIPS Pro en 2014. L’arme secrète d’Epson sur ses imprimantes ? Ses nouvelles têtes d’impression PrecisionCore, contenant des centaines de buses capable d’expulser près de 50,000 micro gouttes d’encre par seconde, avec une résolution de 600dpi. Une véritable machine de guerre alliant rapidité et qualité d’impression.

Longtemps cantonnée chez les particuliers, l’impression jet d’encre semble plus que jamais décidé à s’imposer sur le marché professionnel, à moins que les imprimantes laser n’aient encore un atout dans leur manche. Nous y reviendrons.

fév 22

Une encre naturelle faites à l’aide de bactéries va voir le jour

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L’écologie et les imprimantes n’ont pas toujours fait bonne impression, ces appareils étant parfois pointés du doigt à cause des déchets générés, notamment au niveau des cartouches d’encre. Diverses solutions sont apparues au fil des années, comme la recharge de cartouche, et certaines personnes ont décidé de faire appel à des idées tout aussi innovantes pour imprimer sans polluer.

Imaginez que l’encre ne soit plus fabriquée au travers des habituels produits comme les pigments ou des éléments pétrolifères, mais à l’aide de bactéries. C’est une petite boite française du nom de Biotech qui a décidé de plancher sur ce procédé, nommé PILI, pour faire de l’impression verte une réalité.

Ainsi, certaines bactéries ont la possibilité de fabriquer des colorants en l’espace de quelques jours , le tout grâce à une température de 25 à 30 degrés. Ces bactéries, appelées streptomyces, sont généralement utilisées dans l’industrie pharmaceutique et permettront ainsi de créer les couleurs variées dans un procédé naturel et non polluant.

Il va sans dire qu’un tel procédé devrait intéresser de nombreux domaines, allant de celui des stylo-billes en passant par les constructeurs d’imprimantes. A ce titre, des tests effectués sur des imprimantes Epson ont été des plus encourageants, laissant inaugurer le meilleur pour la suite.encre-naturelle

Quid justement du futur de ce procédé révolutionnaire ? Les créateurs de PILI veulent vendre de l’encre naturelle au prix de 1000 euros le kilo, ce qui serait quatre fois moins cher que l’encre actuelle. Histoire de bien faire les choses, Thomas Landrain, l’une des têtes pensantes de Biotech, a annoncé le projet serait en open-source, permettant ainsi des personnes extérieures d’apporter leur expertise pour améliorer le produit.

Rendez-vous en fin d’année pour une commercialisation massive de cette encre d’un genre nouveau !

fév 22

Médecine : Une imprimante 3D qui fabrique du tissus humain

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Les prouesses médicales liées à l’impression en relief ne cessent de gagner du terrain, en témoigne cette nouvelle découverte cette fois lié à la création de tissue humain. Des chercheurs de l’université de Wake Forest en Caroline du Sud viennent en effet de mettre au point du cartilage de muscle, d’os voire de mandibules à l’aide d’une imprimante en relief.

C’est à l’aide d’une imprimante comportant 4 buses que l’exploit a été réalisé. Deux des têtes d’impression ont pour but de déposer les différentes cellules qui vont par la suite former le tissus, tandis que les deux autres se chargeront d’apposer de l’hydrogel servant de structure aux cellules en question. Par la suite, l’hydrogel se dissoudra naturellement afin que le sang puisse circuler en toute tranquillité. Un procédé des plus minutieux et complexe qui aura finalement porté ses fruits.

L’imprimante utilisée, la ITOP (pour Integrated tissue-organ Printer) aura ainsi permis d’imprimer divers éléments, à savoir un fragment de mandibule imprimé d’une dimension de 3.6 cm × 3.0 cm × 1.6 cm, un fragment d’os crânien de 8 mm de diamètre × 1.2 mm d’épaisseur, un cartilage d’oreille de 3.2 cm × 1.6 cm × 0.9 cm, et un muscle de 15 mm × 5 mm × 1 mm. Ils ont par la suite utilisé le tout sur des souris et des rats, démontrant la stabilité et la précision du procédé.

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Si la greffe des tissus sur les cobayes s’est montré parfaitement efficace, les chercheurs planchent désormais sur la prochaine étape, à savoir l’implantation de tissus imprimés sur un être humain. Un exploit qui risquerait alors de propulser l’impression 3D dans le hit parade des procédés médicaux !

fév 03

L’Arke : l’imprimante 3D qui utilise du papier

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Ce n’est un secret pour personne, les imprimantes auront pour habitude d’utiliser du papier pour l’impression. Cependant, les imprimantes 3D auront plutôt tendance à utiliser des éléments comme l’ABS ou le PLA, à quelques exceptions près. En effet, la nouvelle trouvaille de la compagnie Mcor a décidé de combiner allègrement les deux.

L’Arke, l’imprimante présente ainsi deux spécificités : utiliser du papier pour donner vie à des objets et imprimer ces derniers en couleurs ! A ce titre, les têtes pensantes de Mcor affirment que c’est l’unique imprimante répondant aux normes colorimétriques de l’ICC (le comité international de la couleur) . L’appareil repose sur un principe de lamination de papier, où une pile de feuilles A4 se verra découper et « polie » pour donner vie à l’objet désiré.

Au niveau des performances, l’Arke sera en mesure d’imprimer à une résolution de 4800 x 4800 DPI pour un volume d’impression de 240 x 205 x 125 mm . L’imprimante est compatible avec les PC et les Macs et vous aurez aussi droit à une application smartphone gratuite qui vous permettra de manager vos impressions via les systèmes Android et iOS. A noter que la connectivité via WIFI, Bluetooth et USB seront également de mise.

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L’Arke vient en six coloris différents et devrait être disponible pour 8995 euros pour une sortie dans le courant de l’année. Selon le docteur Conor MacCormack, le but de Mcor est de démocratiser l’impression 3D et de placer une imprimante dans chaque salle de classe ou maison. Une nomble entreprise pour une imprimante qui risque de faire bouillonner les esprits les plus créatifs !

fév 02

Nouvelles imprimantes : Lexmark passe à l’offensive

 

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Après Brother et ses imprimantes laser, c’est au tour de Lexmark de présenter sa nouvelle d’imprimante et le moins que l’on puisse dire, c’est que la firme américaine a décidé de faire fort en ce début d’année.

En effet, ce ne sont pas moins de 7 imprimantes de type A4 que la marque compte lancer en 2019, dont quatre multifonctions, réservé aux entreprises : les modèles : CS720, CS725, CS820, CX725, CX820, CX825 et CX860.

Pour information, le modèle CX860 sera le haut d’une panier concernant cette nouvelle fournée. Cette imprimante quatre en un sera en mesure d’imprimer jusqu’à 350000 pages par mois, avec u débit de 57 pages à la minute. La machines sera également dotée d’un bel écran de 25 cm de diamètre, donnant la possibilité entre autres de numériser un document en une fois avant de l’envoyer via mail, sites FTP etc. A noter que l’imprimante comprendra également une option d’accusé de réception.

Ce monstre de guerre sera équipé d’un processeur QuadCore à 1,6 Gz, avec en sus la technologie Kofax Total Agility, une plate-forme dédiée au déploiement d’applications métiers.lexmark laser

Selon Marty Canning, vice président exécutif de Lexmark, ces nouvelles imprimantes devraient apporter un véritable vent neuf dans les entreprises, améliorant par exemple la productivité de celles-ci.

Peu d’informations ont filtré concernant les dates de sortie ainsi que les prix des imprimantes. Gageons en tout cas que Lexmark compte redonner un coup de fouet au marché de l’impression laser, en lutte perpétuelle contre son comparse à jet d’encre.

fév 01

Les imprimantes 3D seraient-elles nocives pour notre santé?

Vous avez sans doute remarqué à quel point les imprimantes 3D étaient en train de prendre de l’essor dans le monde de l’impression. Si leur succès est de plus en plus indéniable, le tableau serait loin d’être parfaitement idyllique. En effet, il semblerait que ces nouvelles imprimantes soient nocives pour notre santé .

C’est une étude franco-américaine qui aurait décelé le problème, celui-ci provenant notamment des particules émises durant l’impression.

Les scientifiquess se sont ainsi basés sur 5 imprimantes pour mener à bien leurs recherches: les FlashForge Creator, Dremel 3D Idea Builder, XYZprinting da Vinci 1.0, LulzBot Mini et Makerbot Replicator 2X. Ils se sont également concentrés sur les consommables les plus utilisés sur ces machines, le PLA et l’ABS, même si d’autres éléments comme le nylon ont également été scrutés de haut en bas.

Après avoir étudié la quantité de nanoparticules et de gaz émise par les imprimantes, les scientifiques sont arrivés à la conclusion suivante : quelques précautions seraient à préconiser ! En effet, des éléments comme le caprolactame ou le styrène sont rejetés par les imprimantes, le premier étant irritant pour la peau tandis que le second serait des plus cancérigènes. A ce titre, les scientifiques ont également découvert que la quantité d’éléments nocifs émis était parfois 20 fois supérieure à la normale.

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Au vu de ces résultats, les têtes pensantes ont conseillé aux fabricants d’imprimante de mieux protéger les appareils en y apposant des filtres qui limiteraient l’émission de particules dangereuses. Une petite mise au point s’impose donc, les imprimantes 3D, aussi innovantes soient-elles, étant encore loin de convaincre à certains niveaux.

jan 28

Brother présente sa nouvelle collection d’imprimantes laser

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Le début d’année est souvent propice aux nouvelles sorties d’imprimantes, ou du moins à leur annonce, et Brother n’a pas dérogé à la règle en présentant ses nouvelles imprimantes laser, principalement conçues pour les bureaux et les grands utilisateurs. Ainsi, ces modèles comprendront une vitesse d’impression et une connectivité accrue.

 

La série des L5000 et L6000 viendra ainsi compléter l’armada de la marque nippone, et se parera de la plupart des technologies mobiles comme le Google Cloud print 2.0 ou l’AirPrint. La plupart des modèles intégreront également un écran tactile couleur qui vous permettra d’avoir facilement accès à Internet afin d’y imprimer directement vos documents. Exity donc le PC , vous pourrez vous rendre sur la Dropbox ou à OneDrive depuis votre appareil. A noter que certains des modèles intégreront également le NFC.

Afin de contenter les plus gros utilisateurs d’imprimantes, deux modèles se détacheront du lot, à savoir le HL-6300DW et le MFC-L6800DW.. Avec un prix de lancement de près de 400 dollars , le HL-6300DW devrait avoisiner les 48 pages imprimées par minute tandis que sa comparse (qui coûtera dans les 699 dollars) pourra également monter à 48 ppm tout en proposant une vitesse de scan en monochrome pouvant aller jusqu’à 50 pages par minute.

La série des L5000 et L6000 devraient en tout intégrer sept types d’imprimantes d’entrée de gamme, six multifonctions et trois photocopieuses multifonctions.

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Ces imprimantes devraient arriver sur le marché courant mois de mars, même si aucune date spécifique n’a été proposé.

jan 27

Innovation : une imprimante créant des objets microscopiques

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Si l’on aura tendance à imprimer des éléments parfois gigantesques (voiture ou maison), il arrivera aussi que l »on fasse tout l’inverse, à savoir imprimer l’infiniment petit (ou presque). Ainsi, des chercheurs de l’École polytechnique fédérale de Zurich ont mis au point un procédé permettant la création et l’impression d’objets microscopiques.

 

On avait récemment évoqué cette école qui avait fait sensation en imprimant la plus petite image au monde. Semblant ainsi continuer sur la voie de son précédent exploit, ce sera cette fois l’impression 3D qui sera au cœur de l’expérience.

Inspirée d’une technique faisant intervenir une micro-seringue, c’est cette fois une micro-pipette qui sera utilisé pour cette délicate opération, l’instrument déposant couche par couche une solution composée de sulfate de cuivre, créant ainsi un objet dont la taille pourra varier de 800 nanomètres à 5 micromètres. A noter que si le cuivre a été mis en avant lors de l’annonce de l’expérience, les chercheurs ont également indiqué que d’autres matières (des métaux mais également polymères et autres matériaux composites) pourront être utilisés pour l’impression

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Si l’exploit mérite d’être souligné, d’aucuns se demanderont quelles seront les possibles applications de cette forme d’impression. Selon les têtes pensantes derrière le projet, certains secteurs comme l’automobile ou l’horlogerie pourront bénéficier des avantages de cette technologie, la minutie de cette dernière étant un véritable plus. Certains instruments médicaux pourraient également être imprimés de la sorte, notamment ceux utilisés pour la chirurgie endoscopique.

Avis en tout cas à ceux qui voudraient (re)créer des objets invisibles à l’œil nu.

jan 26

Addibots : l’imprimante 3D qui imprime des routes

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Si vous utilisez régulièrement votre voiture, vous devez être l’un des nombreux conducteurs à maudire les nids de poule se trouvant sur la chaussée ! Que faire dans ce cas pour se débarrasser de ces abominations pour autoroutes ? Les imprimantes 3D !

En effet, alors que l’on pensait avoir vu les imprimantes à l’œuvre dans de nombreux domaines comme la médecine ou la cuisine, il semblerait que cette nouvelle forme d’impression soit également sur le point d’améliorer note confort sur les routes ! C’est grâce aux travaux de Robert Flitsch, ingénieur de son état et diplômé d’Harvard, que ce petit exploit risque de voir le jour. Ayant planché depuis deux ans sur ce projet, la tête pensante a mis au point Addibots, un robot-imprimante qui pourrait bien être utilisé pour combler les trous dans les routes et mieux encore, pour en construire de nouvelles !

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Pour le moment, la petite création de Flitsh n’a été utilisé qu’avec de l’eau mais les résultats étant plutôt convaincants, il place de gros espoirs dans sa création. Selon lui, le fait de pouvoir imprimer des routes pourrait donner lieu à la mise en place d’un bitume intelligent, capable par exemple d’intégrer des câbles électriques, des capteurs et autres gadgets susceptibles de rendre la conduite plus agréable.

On imagine déjà voir une armada de robots imprimantes s’amuser à imprimer des kilomètres de route en un rien de temps ! Reste à savoir désormais quelle matière sera la plus apte à remplacer le sempiternel goudron. Les paris sont ouverts !

jan 25

Imprimez en photographiant votre imprimante avec Snap-to-it

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Pour quelles raisons serait-on amené à photographier son imprimante ? A moins de vouloir la mettre en vente sur un fameux site de vente en ligne, pas de raisons majeures à première vue. A première vue du moins car les têtes pensantes de l’université de Carnegie Mellon aux USA ont trouvé une nouvelle utilité à l’appareil photo de votre Smartphone.

Et si vous déclenchiez votre imprimante à l’aide justement de votre Smartphone ? On ne parle pas ici d’un système de type Airprint mais d’un procédé vous permettant de déclencher votre imprimante…en la prenant en photo. Appelé snap-to-It, ce petit procédé serait un moyen de rendre les appareils connectés plus faciles d’utilisation, surtout si vous êtes dans un nouvel endroit.

Le modus operandi ne sera pas très compliqué : il vous suffira de prendre en photo l’imprimante visée, en prenant soin de bien cadrer ladite imprimante et vous pourrez ainsi imprimer vos documents en toute simplicité. Pratique si vous avez oublié votre dossier avant un rendez-vous professionnel !

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Snap-to-it fonctionne selon un procédé de reconnaissance d’image et utilisera également un algorithme afin de différencier l’imprimante des autres appareils présents dans la pièce ou autre. Si jamais l’application n’est pas certaine de l’appareil que vous souhaitez utiliser , elle vous affichera alors ses cinq propositions et il ne vous restera plus qu’à faire votre choix.

Outre le fait de pouvoir contrôler des appareils via une simple photo, les concepteurs planchent déjà sur d’autres fonctionnalités possibilité de l’application, comme le fait d’avoir différentes informations sur un appareil à l’aide d’une simple photo. Pratique par exemple pour savoir si une imprimante est à court d’encre ou pas !