L’impression est bien connue pour générer un grand nombre de déchets chaque année, au grand dam de l’environnement qui doit subir les affres de l’amas de cartouches d’encre finissant en déchèterie. Le problème est d’autant plus prégnant en France, où le développement du recyclage est en retard sur de nombreux autres pays. Qu’en est-il de la situation actuelle ?
Premier constat, le recyclage en France n’a pas vraiment bougé en termes de cadence, même si le volume de récupération aurait augmenté. Ainsi, si l’on compte des ventes atteignant les 50 millions d’unités en 2017, « seules » 5 millions de cartouches auraient été récupérées.
Cela représente cela dit une hausse de 5% au niveau de la masse récupérée par rapport à 2016 (30 % recyclée cette année).
Qui du recyclage en lui-même ? Les principaux éléments récupérés seront l’acier, l’inox et aluminium, qui feront le bonheur de l’industrie métallurgique. On notera aussi que le polystyrène sera largement réutilisé (pour la conception de boîtes de CD par exemple) et la poudre toner, qui ira de son côté la sidérurgie. À noter que 13% des cartouches finiront leur carrière à l’incinérateur, pour des questions de valorisation énergétiques
Au niveau des acteurs principaux de cette initiative écologique (le regroupement Car’Touch) , le constat se veut plutôt positif, l’emphase étant mis sur le pourcentage de cartouches recyclés, en hausse par rapport aux autres années.
Pour ce qui est de l’avenir, les cartouches d’encre seront pris sous la coupe de la filière des déchets d’équipements électroniques et électriques (DEEE), et ceux dès l’an prochain. Le gouvernement espère de son côté augmenter la cadence de récupération des cartouches, avec pour objectif un taux de 65% d’ici 2021
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