juil 04

Le bioprinting : quand l’impression crée la vie

 

Le secteur médical ayant depuis longtemps adopté ce type d’impression nouvelle génération, il ne se passe pas une semaine sans qu’une nouveauté ou une innovation ne nous tombe sur le coin de la figure. Attendu au tournant comme l’un des évènements majeurs dans le monde de l’impression, la création de membres humains pourrait devenir une norme dans les années à venir mais pour le moment ce sont les cellules qui occupent le devant de la scène.

A ce titre, les chercheurs de l’INSERM à Bordeaux planchent activement sur l’impression de cellule avec une imprimante qui serait capable d’imprimer près de cinq types de cellules différentes.Le processus d’impression se déroulerait comme suit : il faudrait dans un premier temps mettre au point une encre spéciale qui contiendrait des cellules cultivées dans un milieu stérile. Cette encre serait ensuite déposée sous un faisceau laser qui, se mettant à bombarder les gouttelettes d’encre  de rayons infrarouges,  se mettrait alors à créer du tissu humain à partir des cellules en question.
Un procédé précis et complexe mais qui pourrait donner lieu à des innovations non dénuées  d’intérêt.  Sur le long terme, les scientifiques espèrent ainsi mettre sur pied de la peau humaine pour aider au traitement et à l’étude de certaines maladies. Un secteur comme la cosmétique verrait également ce type d’impression d’un très bon œil, mettant ainsi définitivement de côté les expérimentations sur les animaux pour des tests bien plus éthiques.

Qui aurait cru que les imprimantes pourraient redéfinir l’image de la médecine en permettant aux chercheurs d’imprimer des cellules vivantes comme on imprimerait des documents? La technologie est encore à ses balbutiements mais les progrès fulgurants en la matière laissent présager du meilleur.

juil 03

Gravement blessée à la cheville, elle se remet à marcher grâce à une imprimante

Alors que le créateur des imprimantes 3D vient à peine d’être récompensé, les nouvelles imprimantes issues de cette nouvelle technologie commencent à tranquillement s’installer dans notre paysage, notamment dans le domaine de la médecine.  Les chirurgiens semblent en effet avoir trouver dans l’impression un nouvel outil des plus efficaces pour réparer les gros bobos du quotidiens et ce n’est pas Betty Dube qui nous dira le contraire.

Cette Texane s’étend rendu en vacances en Jamaïque s’est malencontreusement  blessée lors de son séjour, se brisant complètement la cheville.  Sans doute peu aidée par son âge relativement avancé, les traitements conventionnels ne firent aucun bien à la femme  jusqu’à ce qu’un ami lui conseilla d’aller voir un médecin du nom Marvin Brown, un spécialiste en orthopédie ayant un gros faible pour les nouvelles technologies.

Particulièrement fasciné par les propriétés de l’impression 3D, Brown propose alors à Dube de passer par la case impression pour lui permettre de remarcher normalement. C’est ainsi grâce à une prothèse “In Bone II” venant “s’articuler” au niveau de l’os concerné que Dube se remis sur pied.  La prothèse imprimée lui permettrait ainsi de marcher sans problèmes et sans doleur aucune pendant près d’une dizaine d’années avant qu’une nouvelle intervention ne soit nécessaire pour remplacer la pièce imprimée.

La fabrication de prothèses imprimées a le vent en poupe et il semblerait qu’imprimer diverses parties de notre corps (os, mâchoire etc.) devienne l’une des tendances les plus en vogue à l’avenir. Ne reste plus qu’à attendre le jour où ce seront de vrais membres qui pourront sortir de nos imprimantes!

juil 03

Le créateur des imprimantes 3D se voit récompensé

Alors que ce nouveau type d’impression que nous propose les imprimantes 3D bat son plein ces derniers temps, il n’était que justice de récompenser celui qui avait redéfini le monde des imprimantes et c’est désormais chose faites. En effet, Charles Hull, créateur et instigateur de cette nouvelle technologie, s’est vu remettre le prix de meilleur inventeur  de l’année (dans la catégorie non européenne) lors d’une cérémonie s’étant déroulée à Berlin le mois dernier.

Hull s’est écrié “eureka”  dans les années 80 alors qu’il cherchait un nouveau moyen de fabriquer des pièces essentiels à la mise en place de nouveaux prototypes. Après avoir conçu la mère de toutes les imprimantes, Hull déposa tout naturellement son brevet et ce ne sont pas moins de 76 qui suivirent en Amérique (plus 18 et 14 brevets en Europe et au Japon respectivement).Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, Hull utilisa à bon escient cette forme d’impression révolutionnaire en mettant sur pied sa propre firme, 3D Systems, en1986 et celle-ci connue un sacré essor, tant et si bien que sa compagnie affiche désormais un beau chiffre d’affaire annuel de 700 millions de dollars. Cerise sur le gâteau, 3D Systems est également côté au Nasdaq désormais et compte plus d’un millier d’employés.

L’apport de l’invention de Hull est plus que vivace et on ne compte plus désormais les divers secteurs faisant appel à cette forme d’impression pour sortir moult objets. De la médecine à la cuisine en passant par l’aérospatiale, les nouvelles applications de l’impression en relief ne cessent de nous tomber dessus et gageons que les prochaines années nous réservent encore bien des surprises à ce niveau.

juil 02

L’impression 3D fait honneur au chocolat

Si vous êtes un fondu de chocolat, vous n’êtes pas sans savoir que la compagnie Choc Edge avait lancé il y a plusieurs mois de cela une imprimante 3D spécialement conçu pour imprimer votre met favori. Comme si ce n’était pas suffisant, une nouvelle mouture de leur imprimante, encore plus performante cette fois, est en train de pointer le bout de son nez.

Amateurs de PLA, passez votre chemin, cette imprimante sera surtout destinée aux plus gourmands d’entre vous.  La Choc Creator V2 se veut ainsi comme une version remaniée de sa grande sœur, avec quelques améliorations pas piquées des hannetons.

Tout d’abord son design s’est vu grandement amélioré. Avec ses belles lignes épurées et son noir profond, cette imprimante évoquera au premier abord une des nombreuses machines à café s’entassant dans nos cuisines. La Choc Creator V2 posséde également une seringue plus large et un élément chauffant particulier conçu pour garder le chocolat à bonne température pour une impression optimale. Seul petit bémol, si l’imprimante permet d’imprimer de plus gros objets, il faudra se montrer un peu plus patient cette fois.

Dévoilée pour la première fois la semaine dernière lors d’une conférence sur l’impression 3D s’étant déroulée en Chine, la Choc Creator V2 est déjà en prévente en Afrique, en Asie ainsi qu’en Europe! Vous voulez à votre tour imprimer des objets en chocolat toute la journée? Nous vous conseillons alors de commencer à mettre vos sous de côté car le prix de lancement est annoncé aux alentours de 4800 euros. Le prix à payer en somme pour pouvoir assouvir sa gourmandise!

juil 01

Le SMS Printer : Une imprimante pour lutter contre le SIDA

L’apport de l’impression dans le monde médical se fait de plus en plus sentir, l’avènement de l’impression en relief en étant l’un des principaux responsables. D’autres innovations continuent cependant à pointer le bout de leur nez et c’est cette fois une petite imprimante tout simplement nommée SMS Printer qui vient apporter sa pierre à l’édifice.

Comme vous le savez, le continent africain est l’un des plus touchés par le virus du sida et afin de prévenir au maximum  la propagation de ce virus, la Fondation Clinton s’est associé avec un opérateur de renom, à savoir MTN, pour tenter de changer les choses. Les deux vont ainsi permettre à de nombreux nouveaux-nés camerounais de subir des tests contre le VIH et avoir un diagnostic plus rapide.De quelle manière? C’est tout simple!

Lorsque le nouveau-né passera le test, les informations seront par la suite envoyées via SMS sur l’une des imprimantes se trouvant chez un médecin. Les informations seront ainsi instantanément imprimées, permettant la mise en place  immédiate d’un traitement pour l’enfant si besoin est.  Ce dispositif permettra ainsi aux médecins d’avoir un gain de temps considérable, les informations concernant les dépistages pouvant parfois arriver après plus de trois mois chez un médecin, laissant bien souvent l’enfant mourir entretemps. Avec une couverture de près de 98% du territoire camerounais, MTN permettra ainsi une diffusion et une impression rapide des informations nécessaires.

Cette petite innovation pourra ainsi sauver bien des vies et on ignore si des imprimantes de ce genre seront utilisés dans d’autres pays du continent. En tout cas, l’impression n’aura jamais étant aussi utile que ces derniers temps, améliorant des vies ou en sauvant d’autres de manière plus que régulière.

juin 30

Le FBI intègre les imprimantes 3D dans ses enquêtes

Voila que le FBI se décide à son tour de s’intéresser à ce nouveau type d’impression! Peu de chance néanmoins pour que les agents du bureau fédéral s’en serve pour construire des bibelots afin d’égayer leur QG mais ils pourront au contraire user des capacités de ces imprimantes à des fins bien plus sérieuses.

On ne compte plus le nombre d’attentats ayant fait appel aux bombes artisanales pour causer un maximum de dégâts et c’est justement avec cette monté en puissance des armes et explosifs fait maison que le FBI a voulu s’équiper en imprimantes 3D. N’importe qui possédant une imprimante nouvelle génération, quelques plans et le matériel adéquat peut créer ce que bon lui semble en toute impunité. et c’est cette liberté créatrice qui a mis la puce à l’oreille du FBI, surtout depuis que la fabrication d’armes imprimées à commencer à faire surface.

En somme, les agents souhaiteraient posséder une machine ultra performante afin d’avoir un peu d’avance sur les terroristes en herbe souhaitant imprimer des objets peu recommandables.  A ce titre,  c’est la Stratasys de Object24 qui a su attirer leur attention, une imprimante particulièrement redoutable en terme de précision et de résistance et dont le prix laisse rêveur (près de 20 000 dollars!!).

Les désidératas du FBI sont nombreux concernant l’impression en relief, les têtes pensantes de Object24 devant non seulement fournir l’imprimante mais également des installations et tout le nécessaire pour un entrainement adéquat. A ce rythme, ce sera bientôt au tour du ministère de la défense de s’intéresser à ce nouveau type d’impression!

juin 29

TOME : une imprimante 3D vraiment passe-partout

 

Le problème de la taille se posait déjà pour les  imprimantes conventionnelles et  si l’envie vous prenez  par exemple d‘amener votre appareil  avec vous en voyage, peu de chance pour que vous puissiez la trimbaler sous votre bras . A l’instar de leurs comparses  à jet d’encre ou à sublimation, les imprimantes 3D cherchent désormais à passer par la case miniaturisation, à l’image de la TOME.

Envie d’aller vous balader dans le Sahara avec votre imprimante? La TOME devrait ainsi combler vos désirs! Deux hommes, Philip Haasnoot et Corey Renner, ont ainsi  mis au point un appareil aux dimensions réduites. Selon Haasnoot, un ingénieur ayant travaillé pour des compagnies comme Motorola, cette idée lui est parvenu alors qu’il retrouvait systématiquement des outils miniatures lorsqu’il œuvrait dans l’aéronautique. Le déclic final lui vint lorsqu’il acheta sa première imprimante 3D, particulièrement frustré de voir que celle-ci était plus qu’encombrante.

Concevant dans un premier temps la moitié du système mécanique de sa TOME, Haasnoot se rendit par la suite aux USA où il rencontra son actuel collaborateur, continuant ainsi la mise en chantier de son projet. D’une dimension de 4″ X 8″ X 11″, cette imprimante utiliserait ainsi du PLA pour l’impression et devrait également être équipée d’une batterie  possédant une autonomie de 4/6 heures. La TOME sera également connectée via WIFI et détail qui devra ravir de nombreux bricoleurs, la technologie utilisée pour la conception de la machine sera accessible en Open Source.

Haasnoot souhaiterait que cette imprimante couvre divers usages, venant par exemple en aide aux médecins se trouvant loin de tout hôpital en leur permettant  de fabriquer des outils en pleine cambrousse. Pas de date précise pour la commercialisation de l’appareil mais on parle déjà d’un prix de lancement avoisinant le millier de dollars. 

juin 27

Une imprimante qui veut faire le mur

 

D’aucuns seront d’accord pour dire qu’une imprimante sera loin d’être la machine la moins encombrante qui soit, certaines personnes ayant parfois des difficultés à caser leur jet d’encre ou leur toner dans un coin de leur bureau. Bien heureusement, certaines têtes pensantes  contournent parfois le problème en mettant au point des concepts sortant de l’ordinaire, à l’image de cette “I’m hanging Printer”

Pour ceux ne pratiquant pas la langue de Shakespeare, ce nom veut littéralement dire “imprimante qui s”accroche”, pour la bonne et simple raison que l’appareil irait trôner sur votre mur et pas ailleurs. Fini ainsi les bureaux mal-rangés et le manque de place, cette imprimante pourrait enfin vous faire profiter de votre bureau comme il se doit.

Le concepteur de cette machine, Marc JuHyun Cha, a ainsi voulu créer une machine ressemblant d’avantage à une œuvre d’art qui irait s’accrocher au mur qu’à une imprimante banale. Cette machine rendrait également votre espace de travail plus organisé.  A première vue, il est vrai que cette imprimante détonne avec ses comparses habituelles. Elégante et originale, elle occuperait l’espace au minimum avec son système de rangement pratique et ergonomique.  Il suffirait par la suite de tendre la main pour attraper son document imprimé et le tour sera joué! Idem pour les cartouches d’encre, plus besoin de soulever un capot pour pouvoir installer vos consommables, il suffirait de faire glisser le compartiment pour pouvoir les installer ou les enlever.

Envie de profiter de cette imprimante “arty”? Il va vous falloir patienter car celle-ci n’a pas encore quitté les planches à dessin de JuHyun Cha et attend patiemment d’être commercialisé un jour. Vous pouvez déjà commencé à faire de la place sur votre mur, on ne sait jamais!

juin 26

Un homme se fabrique un bras avec une imprimante

 

On n’est jamais mieux servi que par soi-même! Cet adage mis en pratique par nombre de personnes irait bien à Nicolas Huchet, un Français qui s’est vu amputé de sa main alors qu’il n’avait que 18 ans. Un temps affublé d’une prothèse fournie par la sécurité sociale, l’homme se décidera par la suite à opter pour une solution bien plus dans l’air du temps!

Les meilleures prothèses du marché ayant un cout relativement exorbitant, c’est vers l’impression 3D que Huchet s’est tourné, la fabrication d’un bras imprimé revenant bien moins cher. Ni une ni deux, il se rend alors au FabLab de Rennes afin de voir les possibilités que lui offre cette nouvelle forme d’impression. Le coup de cœur est quais immédiat et l’option impression est définitivement adopté par Huchet qui se fera alors imprimer un nouveau bras qui répondra au doux nom de Biohand. Ce nouveau bras, armé de capteurs, lui permettant désormais de bouger les “doigts” sans trop de soucis.

Cette idée prendra alors un peu plus d’essor, devenant un projet à part entière visant à aider les personnes à s’imprimer une prothèse moins couteuse que celles disponibles sur le marché. Rappelons que les histoires mettant en avant l’utilisation d’imprimantes 3D pour fabriquer des prothèses ne cessent d’apparaitre et au fil du temps il se peut que cette nouvelle technologie devienne un atout majeur dans le monde de la médecine (ce qui est quelque part déjà le cas).

 

Quant au projet Bionico Hand qui fait suite à la petite aventure de Huchet, il continue à faire son petit bonhomme de chemin et vous pouvez si vous le souhaitez contribuer à celui-ci en faisant un petit don.

juin 25

Solar Sinter : imprimez vos objets grâce au soleil!

 

Si jamais vous vous retrouvez dans un désert, il y a de fortes chances que vous ayez sur vous   des lunettes ou de l’eau afin de vous protéger et de vous hydrater. Quid d’une imprimante? Peu de chance que vous vous trimbaliez votre jet d’encre ou laser sous le cagnard, à moins que l’envie vous prenez de vous fabriquer des objets en verre!

C’est se que c’est dit un designer allemand du nom de Markus Kayser en se rendant au Sahara pour essayer sa petite création, une imprimante 3D du nom de Solar Sinter, capable d’utiliser les rayons du soleil pour transformer le sable en sculptures de verre! Rien de mieux pour tenter sa petite expérience qu’un bon désert apte à lui fournir une source d’énergie quasi infinie et Kayser s’est ainsi rendu dans l’un des coins les plus chauds du monde, armé d’un attirail comprenant par exemple moult lentilles, une batterie pour alimenter les éléments électroniques sans oublier une tente pour ne pas finir en poulet rôti. Il a ainsi pu démontrer l’efficacité de sa machine en imprimant des objets de formes diverses dont des bols, des sculptures et mêmes des meubles, le tout grâce au sable environnant, ce dernier se faisant fondre grâce aux puissants rayons de l’astre.

 

Même si l’utilisateur commun d’imprimantes n’ira sans doute pas aussi loin pour s’imprimer des saladiers, les possibilités d’une telle invention seraient plus qu’intéressantes, notamment pour les régions reculées offrant peu d’infrastructures. Kayser voudrait vraiment voir sa machine être commercialisée, d’autant plus que celle-ci aurait à sa disposition une source d’énergie propre et quasi infinie. A défaut de faire de la place dans votre bureau, il vous faudra peut-être un jour faire de la place dans votre jardin!