fév 23

Art : Epson donne vie à la célèbre photo de Bert Monroy

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Le Computer History Museum, situé en Californie, a lancé une nouvelle exposition, centrée sur les différents logiciels ayant marqué l’histoire de l’informatique ( Photoshop par exemple). Afin de bien illustrer le thème abordé, les organisateurs ont tenu à utiliser le « Time Square » de Bert Monroy.

Afin de bien faire les choses, l’œuvre a été imprimé avec une imprimante de haute volée, à savoir la Epson SureColor P20000. Résultat, une photo de très belle taille, rehaussé par un écran rétro éclairé. Pour information, l’œuvre aura demandé près de 750 000 couches de calques Photosop, nécessitant près de 4 ans de travail. Le panorama final comporte ainsi des prises de vues de Time Square, ainsi que la famille de Monroy, ses amis et des pionniers de l’imagerie numérique comme John et Thomas Knoll.

Selon Kirsten Tashey, l’une des responsables du musée, l’œuvre d’art de Bert représente une pièce de choix pour illustrer l’exposition a déclaré Elle a rajouté que l’imprimante d’Epson a permis de donner vie à l’image de Bert, la montrant sous ses plus beaux atours, que ce soit au niveau des dimensions ou au niveau des détails.

De son côté, le responsable produit d’Epson Larry Kaufmann a vanté les mérites de son imprimante, arguant que la Surecolor mettait à profit des techniques d’impressions de haute volée, ceci afin de repousser les limites connues dans ce domaine. Cela aura ainsi permis, selon lui, de donner vie à une œuvre d’art des plus inspirantes.

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Un beau moyen de redorer le blason de la firme qui aura surtout fait parler d’elle, ces derniers temps, pour des histoires de cartouches pas aussi vides que ça !

fév 22

Une classe d’école primaire victime de l’incendie d’une imprimante 3D

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Les imprimantes impriment depuis quelques années nos rêves les plus fous et les objets les plus insolites ! Néanmoins, ces appareils nouvelle génération peuvent également se révéler être un pur cauchemar pour certains.

En effet, une l’école primaire du Michigan a dû temporairement fermer ses portes suite à un incendie causé dans l’une des salles scientifiques du bâtiment. En effet, une imprimante 3D se trouvant sur les lieux a causé le sinistre, suite à un court-circuit. Fort heureusement, aucun blessé n’est à déplorer. L’incendie lui-même n’a endommagé qu’une seule classe (réservée aux cours de science) les salles alentour n’ayant été que légèrement touchées.

Selon Carol Selby, concierge dans l’établissement, les produits chimiques de la salle n’ont pas été touchés par les flammes, ce qui aurait pu causer un plus gros incendie. Les travaux pour remettre la salle d’aplomb sont en cours et aucun chiffre concernant le montant des dégâts n’a été divulgué.

Même si les incidents impliquant des imprimantes demeurent très rares, il arrive parfois que ces machines fassent quelques dégâts, tuant même des personnes dans la foulée. En début d’année, une imprimante 3D a été à l’origine de la mort d’une famille de Berkeley en Californie.

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Alors que tout le monde a les yeux rivés vers les armes imprimées, une mauvaise utilisation ou un mauvais branchement de votre imprimante peut ainsi s’avérer dangereux, voire mortel. L’impression 3D, un danger pour notre santé ?

On est encore très loin de la panique totale mais il est bon de bien installé son imprimante comme il se doit pour éviter tout incident.

fév 20

Incroyable : Une imprimante 3D créant des objets avec des hologrammes

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Le spécialiste de la réalité augmentée Daqri a décidé de faire un premier pas dans le monde de l’impression, et ce de la plus spectaculaire des manières.

L’imprimante de la firme, qui est toujours en développement, propose ainsi une alternative assez étonnante. Exit le PLA et l’ABS, la machine utilise un champ lumineux complexe, ou un hologramme pour les intimes, pour traiter un objet entier en une fois, et non couche par couche comme la plupart des imprimantes 3D.

Ces étonnants hologrammes de polymérisation monomère sont produits par une puce spéciale, sans qu’il y ait besoin d’utiliser des systèmes optiques complexes. Au lieu de cela, un système de cristaux accordables sera placé sur une plaquette de silicium, plaquette qui contrôlera la forme de la lumière réfléchie à partir d’un laser. Un champ lumineux en 3D sera alors produit, avant d’être projeté dans une cuve remplie d’une substance photosensible. À partir de là, les hologrammes créeront des objets 3D physiques en durcissant la substance partout où la lumière sera projetée.

Cette technologie risque d’apporter une belle touche de fraîcheur au secteur, même si le prototype est pour le moment capable d’imprimer que de très petits objets. Néanmoins, le temps d’impression est particulièrement rapide (près de 5 secondes pour une agrafe).

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Les têtes pensantes de Daqri espèrent, sur le long terme, créer une puce plus efficace, capable de créer des objets plus massifs. D’autres problèmes risquent cependant d’apparaitre, notamment au niveau de la chaleur générée, celle-ci pouvant faire fondre l’objet si elle est trop importante.

Un challenge qui mérite en tout cas d’être relevé, d’autant qu’il est désormais possible d’imprimer de la lumière. L’impression n’a, en tout cas, pas fini de nous impressionner !

fév 17

Une imprimante 3D qui règle les problèmes de surplomb

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Nous le savons déjà, les imprimantes 3D peuvent sont capables de nous faire des objets de formes diverses et variées. Cela dit, nos chers appareils possèdent une petite faille : le surplomb.

En effet, si les imprimantes 3D à base de filaments créent des objets une couche à la fois, en partant de la base. Si l’objet que vous imprimez a des surplombs qui dépassent à des angles de plus de 45 degrés, l’imprimante est (généralement) incapable de faire l’objet sans structures de soutien, et doit donc imprimer de petits échafaudages en plastique pour maintenir l’objet pendant qu’il imprime. Problème, la machine utilise alors du plastique supplémentaire, laissant souvent des bavures et des imperfections sur l’objet lorsque les supports sont enlevés.

Fort heureusement, deux étudiants de l’Université des Sciences Appliquées de Zurich (ZHAW) ont trouvé une parade à ce petit souci.

Oliver Tolar et Denis Herrmann ont développé un prototype d’imprimante 3D qui utilise un lit basculant, afin imprimer des objets avec un surplomb marqué, le tout sans avoir besoin de filament supplémentaire

L’imprimante elle-même peut pivoter avec un total de six axes: trois contrôlant la tête d’impression, et trois autres qui contrôlent le lit d’imprimante. Résultat : une large gamme de mouvements impossibles à reproduire à l’aide d’une imprimante 3D conventionnelle ! La nouvelle Rolls-Royce des imprimantes 3D est-elle née ?

Entre le gain de temps et l’aspect pratique, une telle imprimante ferait des heureux, même si on ignore si les créateurs comptent commercialiser leur création. Quand on sait que les deux compères n’ont pas eu le temps nécessaire de créer un logiciel digne de ce nom, nous risquons bel et bien d’attendre un peu.

fév 16

La FabPocket : maitrisiez l’impression 3D en un rien de temps

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Vous voulez vous initier à l’impression 3D ? La Fabpocket va venir vous donner un joli coup de pouce !

Cette Box est la première de son genre, permettant au quidam d’en apprendre plus sur cette technologie en train de prendre de l’essor. Aussi ludique que pratique, cette boite nous vient d’une petite startup : Le Tarmack. Comment « fonctionne » le tout ? Petit tour du propriétaire.

Dans un premier temps, trois modules vous permettront d’étayer vos connaissances sur le sujet, que ce soit au travers des matériaux utilisés pour l’impression et des objets que l’on peut créer avec une imprimante. Les deux autres modules vous permettront, de leur côté, de fabriquer votre propre imprimante 3D. Le tout sera également composé de divers jeux et fiches pédagogiques vous permettant de donner vie. Un beau moyen en somme de vous prendre pour un petit inventeur avec un kit complet.

Afin de démocratiser au mieux cette Fabpocket, la société derrière sa création a décidé de lancer une campagne de crowdfunding afin de financer sa petite création. Le but espéré est de récolter la coquette somme de 30 000 euros afin de créer une plateforme Web et éventuellement se lancer à l’international.mini printer

Dans la mesure où tout se passerait bien, la FabPocket serait disponible pour le mois de juillet.

L’idée mérite d’être démocratisée, l’impression en relief étant restée, durant des années, une technologie réservée à une certaine frange de la population plus au fait des nouvelles avancés et des innovations.

fév 16

Les circuits imprimés flexibles débarquent de nos imprimantes !

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Les chercheurs de l’Université d’État du Michigan ont développé le premier circuit intégré étirable, entièrement fabriqué à l’aide d’une imprimante à jet d’encre. Une petite avancée qui risque de donner un petit coup de neuf à l’industrie de l’électronique !

Imaginez par exemple une tablette ultramince et intelligente, qui pourrait en sus de cela être étirée à loisir ! Et ce n’est là qu’un exemple parmi un océan de possibilité ! Et comme le circuit peut être produit sur une imprimante jet d’encre standard, le coût reste minime. Le matériau intelligent est composé de plusieurs éléments fabriqués à partir de nanomatériaux et de composés organiques. Lesdits composés seront alors dissous dans une solution pour produire différentes encres électroniques, avec que ces dernières ne soient injectées dans une imprimante

Chuan Wang et son équipe ont réussi à créer le matériau élastique, le circuit et la diode électroluminescente organique, ou OLED en utilisant l’encre. L’étape suivante consistera à combiner le circuit et OLED en un seul pixel, tâche un peu plus ardue qui risque de demander une ou deux années de test.

Une fois que les chercheurs auront réussi à combiner le circuit et OLED en un seul pixel, le tissu intelligent pourra alors être commercialisé.

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Si tout se passe bien, le tissu étirable pourra même être plié et mis dans une poche sans risquer de se casser. Dans un futur proche, on pourra même, peut-être, imprimer des circuits imprimés depuis chez nous. Plus que jamais, l’impression est en passe de devenir l’un des outils les plus innovants du 21eme siècle.

fév 13

Procreate 4D permet d’imprimer votre foetus en 3D

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Les futurs parents ont souvent à faire aux échographies pour avoir une petite idée de la future apparence de leurs enfants. Cependant, une société du nom de Procreate 4D a eu l’idée de pousser le procédé encore plus loin.

Ainsi, le fondateur, Fernando Farias, a utilisé son savoir-faire en effets spéciaux, en technologie médicale et impression 3-D pour créer ce qu’il appelle une statue vivante d’un fœtus.

Selon lui, si une personne est aveugle, il sera difficile pour elle de voir son futur enfant. Farias a alors commencé à réfléchir à une solution permettant à tout un chacun de » voir » le futur bébé quoi qu’il arrive. Il a ainsi décidé de passer par l’impression de l’échographie.

Même lorsque le fœtus n’a que 27 à 30 semaines, les traits du visage sont complètement développés, a-t-il rajouté. Ainsi, être en mesure de voir et de toucher une représentation 3D ajoute un véritable plus quant au fait de découvrir son futur enfant. Ce type de solution pourrait par exemple changer la vie des militaires loin de leur famille. Une impression de l’échographie et ils pourraient avoir un aperçu plus en profondeur de leur future progéniture.

Le modèle imprimé coûte $ 55, mais les tarifs peuvent aller jusqu’à $ 125. 1

Si l’idée est ingénieuse, elle n’est pas toute neuve car une société américaine, 3D babies, a elle aussi décidé de donner naissance à votre fœtus avec une imprimante 3D. Ils ont même poussé le concept jusqu’à faire imprimer les futurs bébés de couples de stars. Avis aux amateurs !

fév 09

L’impression 3D métallique s’apprête à débarquer en force

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Un nouvel acteur du monde de l’impression 3D s’apprête à faire son entrée fracassante !

En effet, la compagnie desktop Metal vient de récolter la coquette somme de 45 millions de dollars, portant son investissement total à 97 millions de dollars, depuis sa fondation en octobre 2015.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce sont des cadors qui ont décidé de se joindre à l’aventure : GV (anciennement Google Ventures) BMW i Ventures et Lowe’s Ventures ont ainsi répondu présents. Parmi les investisseurs précédents figurent NEA, Kleiner Perkins Caufield & Byers, Lux Capital, GE Ventures, Saudi Aramco et l’un des acteurs principaux de l’impression 3D Stratasys.

Selon Ric Fulop, PDG et cofondateur de Desktop Metal, l’impression métallique aura un impact profond sur la façon dont les entreprises conçoivent et produisent en masse des pièces dans toutes les grandes industries. Il va sans dire que l’apport massif des investisseurs devrait ainsi permettre de donner un sérieux coup de pouce à cette technique.

Bien qu’il ait moins d’un an et demi d’ancienneté, Desktop Metal possède déjà une riche expérience et une équipe bien rodée : 75 ingénieurs se spécialisant en science des matériaux, ingénierie et logiciels. Fulop lui-même connait déjà l’industrie de l’impression 3D , l’homme ayant participé la conception d’entreprises comme MarkForged, OnShape, ProtoLabs et SolidWorks.

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L’impression métallique s’apprête ainsi à débarquer en force, d’autant plus que nombreuses industries risquent de profiter de cette technique. Imprimer des voitures ou des avions ? Une lubie qui risque de devenir bientôt réalité.

fév 08

Food INK : les imprimantes 3D s’emparent des restaurants

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Nourriture et impression font bon ménage ! Les imprimantes produisant des pâtes et autres cookies commencent à se démocratiser, et certains établissements font tellement confiance à cette technologie que certains l’ont même mise à la carte !

En effet, des restaurants éphémères ont commencé à apparaitre un peu partout dans le monde, comme à Londres où le principe du Food Ink a pris ses aises.

Comme mentionné plus haut, le but de ces lieux de restauration était de proposer un menu créé par une imprimante culinaire. Non content de proposer des plats en 3D, tout le mobilier ainsi que les couverts avaient aussi été fabriqués par impression. Un beau moyen de coller au principe jusqu’au bout !

Pour ce qui est des plats eux-mêmes, c’est la compagnie Focus qui s’est chargé de donner vie aux préparations, avec son imprimante byFlow. L’appareil utilise en effet des seringues chargées en ingrédients (chocolat, sauces etc) pour créer des plats nous changeants du steak-frites habituel.

Ce concept farfelu semble en tout cas faire des émules, de nombreuses villes telles Séoul, Rome ou Berlin ont également succombé à l’impression de plats 3D. À voir si ce type de restaurant va s’installer pour de bon, même si le tarif risque de rendre ce genre de dégustation peu accessible aux gourmands lambda (le menu à Londres était de l’ordre de 250 Livres).

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Quoi qu’il en soit, avec des grandes marques comme Barilla qui veulent proposer des pâtes imprimées dans les restaurants et la NASA qui veut nourrir ses astronautes avec des pizzas, les imprimantes créant de la nourriture risquent de rester au menu pendant longtemps.

fév 06

Madrid accueille son premier pont imprimé

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Quoi de mieux pour traverser un point d’eau qu’un pont ? Quoi de mieux pour cela qu’un pont imprimé ? Depuis que l’impression 3D se démocratise, les architectes font des pieds et des mains pour imaginer des constructions toujours plus folles intégrant des éléments créés par imprimante.

Après Amsterdam qui a lancé l’idée d’intégrer un pont imprimé, c’est au tour de la capitale espagnole de se voir affubler du sien. Conçu par les ingénieurs de l’IACC, le bel objet devient le premier pont piéton imprimé au monde. Fruit d’une collaboration entre des architectes et des ingénieurs, l’édifice a été construit à l’aide de divers matériaux, dont du polypropylène thermoplastique.

Enrico Dini, l’un des pontes de l’impression à grande échelle, a collaboré au projet, celui-ci étant l’instigateur de la D-Shape, l’imprimante 3D permettant de voir les choses en (très)) grand.

L’impression 3D à grande échelle est en train de prendre une ampleur non négligeable ces derniers temps, et certains pays veulent en faire leur cheval de bataille pour les années à venir. Ainsi, Dubaï veut tabler sur l’impression 3D pour mettre au point de nouveaux bâtiments, tandis qu’une entreprise italienne d’ingénierie travaille sur des imprimantes 3D massives qui seront capables de construire des structures en boue, en argile ou en fibres naturelles.

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D’aucuns pourront critiquer l’aspect peu esthétique du pont imprimé, mais ce type de technique risque de faire gagner un temps précieux aux constructeurs. À l’avenir, se faire construire une maison risque de devenir une véritable partie de plaisir !