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Quelques faits historiques sur l’impression

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Johannes Gutenberg, le « père » de l’impression est mort dans la pauvreté totale. Il a été poursuivi par ses partenaires commerciaux en 1455 et a perdu le procès. Résultat, l’imprimeur a renoncé à son imprimerie, causant sa ruine financière, avant sa mort en 1468.

Pour information, Gutenberg a imprimé plus de 150 exemplaires de la Bible, mais on ne retrouve que 49 exemplaires de nos jours.

Les premiers billets de banque américains ont été imprimés en centimes, pas en dollars. Créés en 1862 pour aider à financer la guerre civile, ces premiers billets étaient chiffrés à 1 centime, 5 centimes, 25 centimes et 50 centimes.

La Renaissance n’aurait probablement pas existé sans l’aide de l’imprimerie. Ainsi, l’apparition de l’impression aura de donner corps à une nouvelle philosophie, connue sous le nom d’humanisme (cette philosophie puisant ses sources dans des manuscrits et enseignements classiques grecs et romains). Cet enseignement est réapparu sous forme de documents, de brochures et de livres.

Quand les livres étaient faits à la main, les scribes utilisaient des encres à base d’eau. Ces encres ne s’accrochaient pas très bien aux pages imprimées, de sorte que les imprimeurs ont dû, par la suite, inventer des encres à base d’huile. Les encres à base d’huile se répartissent plus uniformément sur les machines d’imprimerie. Pour information, les imprimeurs utilisaient parfois des éléments de « maisons » pour créer des encres. La suie, par exemple, a fait une bonne encre noire ne coûtant absolument rien.

Par ailleurs, l’idée de la suie comme encre fait encore des émules, la pollution ambiante étant pour certains un moyen ingénieux d’imprimer des documents !