Des étudiants transforment une imprimante 3D en machine à tatouer

 

Après la cuisine et la salle d’opération, on se prend à se demander quelle autre corps de métier l’impression 3D va investir. Il semblerait que les salons de tatouage soient les prochains à voir atterrir chez eux ce nouveau mode d’impression!

A y réfléchir ce n’est pas très illogique, les tatoueurs faisant appel à de l’encre pour appliquer le dessin ou motif de leur choix à leurs clients. Néanmoins, ce ne sont pas des tatoueurs mais une bande d’étudiants qui ont réussi à détourner une imprimante de son usage habituel en la transformant en machine à tatouer. Les cinq petits malins, issus de l’ENCSI ( Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle d’Ingénieurs ) ont ainsi bidouillé la machine et c’est l’an dernier lors d’un salon se déroulant à Paris  (salon qui invité justement les gens à proposer des version détournées de machines déjà existantes) que la bande de Géo Trouvetou ont expérimenté leur création.

Au-delà du plaisir même du détournement, les cinq jeunes voulaient surtout étudier le rapport qu’entretien l’homme à la machine ainsi qu’aux différentes modes régissant notre société actuelle. Ainsi, leur imprimante remaniée  a généré son petit buzz au salon, allant même jusqu’à interpeler la ministre de la culture qui n’a pas manqué de s’y prêter au jeu en se faisant apposer un tatouage numérique.

 

Si les étudiants n’ont nullement l’intention de commercialiser leur invention (pensant plutôt mettre les plans de la machine sur Internet, sous réserve), ils viennent néanmoins d’ouvrir une nouvelle voie à l’impression 3D, ajoutant une nouvelle fonctionnalité à la liste déjà longue de l’appareil.  De là à ce qu’une Makerbot remplace les tatoueurs dans les salons…