juin 14

La Russie envoie son imprimante 3D dans l’espace

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L’impression 3D dans l’espace prend de l’essor ! En effet, une équipe russe développe actuellement une imprimante qui sera utilisée sur la Station spatiale internationale.

Selon les concepteurs, l’appareil utilisera des matériaux d’impression composites, afin de produire des composants pour les batteries, les antennes et autres satellites à bord. Le projet est le fruit du travail des fondations Skolkovo Sputnix et Anisoprint, ainsi que de l’Université polytechnique de Moscou. Sputnix se spécialise dans le développement de la haute technologie des composants microsatellites, et a lancé le premier satellite de télédétection de la Terre russe privée, en 2014. Anisoprint, de son côté, produit des matières plastiques haute performance renforcées.

La finalité de ce projet est de surmonter les problèmes rencontrés lors de la construction dans l’espace, que ce soit au niveau des contraintes de taille, et des difficultés d’envoi de nouveaux matériaux en orbite. Pour rappel, les Américains ont déjà mis au point une imprimante 3D, qui est actuellement utilisée à bord de l’ISS. Lancée en 2014, l’imprimante utilise des filaments en plastique, et est capable d’imprimer des petites pièces de rechange.

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En avril dernier, la NASA a fait installer à bord de la station le Facility Additive Manufacturing (AMF), une autre imprimante 3D, créée par Made in Space. L’AMF est ainsi en mesure de fabriquer des outils, et d’ assurer la maintenance.

Au rythme où vont les choses, nous ne devrions plus tarder à voir les premières installations lunaires être imprimées. Pour le moment, la station internationale en profite pour goûter à son tour aux joies de l’impression en relief.

mai 17

Imprimante 3D : il vole l’argent de la campagne de financement pour s’acheter une maison

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On ne compte plus les campagnes de crowdfunding mises en place pour financer de nouvelles imprimantes. Certains s’en sortent avec l’honneur, d’autres pas du tout, et d’autres prennent parfois des tournures assez cocasses. C’est le cas de la Peachy Printer, dont la somme rapportée aura servi à autre chose qu’à son financement.

Tout avait pourtant bien commencé en 2013, alors que les deux compères Ryan Grayston et David Boe décident de lancer une imprimante 3D coûtant à peine 100 dollars.

Les personnes n’ont pas manqué de financer en masse ce nouvel appareil, les deux têtes pensantes récoltant près de 600,000 dollars canadiens. Tout va bien dans le meilleur des mondes, jusqu’à ce que Grayston vienne expliquer aux futurs acquéreurs de l’imprimante que son partenaire est parti avec la moitié des sous. Motif ? Boe voulait se construire une maison.

L ‘affaire est devenue publique, et la situation après deux ans est guère positive. La Peachy printer est à court de financement, tandis que Boe n’a remboursé que 107,000 dollars sur les 324,000 dollars qu’il avait « emprunté » .

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Quid des personnes ayant contribué à la campagne ? Pour les personnes ayant investit 100 et 500 dollars, la situation est assez critique. Grayston a perçu un emprunt venant de sa famille, à hauteur de 50,000 dollars canadiens, tandis que le gouvernement, ainsi que d’autres investisseurs, sont venus mettre la main à la poche pour l’aider à sortir l’imprimante.

On espère que la Peachy finira par voir le jour, même si l’avenir s’annonce sombre pour cette imprimante mort-née. En effet, seul un très gros investisseur pourrait venir changer la situation actuelle.

mai 11

L’imprimante aux records de Glowforge se fait toujours attendre

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Les personnes ayant misé sur le succès de l’imprimante Glowforge doivent se mordre les doigts. En effet, alors que la campagne de crowdfunding s’était très bien déroulée (plus de 28 millions de dollars ont été récoltés, un vrai record en soi), les futurs possesseurs de l’imprimante sont encore en train d’attendre leur dut.

Pour rappel, la Glowforge est une imprimante laser, utilisant, littéralement, un laser, pour imprimer des objets depuis de nombreux matériaux ( carton, verre, chocolat etc…). Devant les possibilités qu’offrait cette imprimante, les gens ont massivement participé à la campagne de financement, explosant les records en quelques heures.

L’histoire aurait pu se terminer là, mais les premiers arrivages se font toujours attendre. Selon Glowforge, les premières imprimantes auraient dû arriver au début décembre, afin de finir l’ensemble des livraisons

Aux dernières nouvelles, les premières livraisons ont été reportées pour les six prochains mois. Motif de ce retard ? Selon Dan Shapiro, président de Glowforge, l’un des composants de l’imprimante serait défectueux. Même si les imprimantes sont globalement prêtes, les livrer maintenant serait problématique pour les utilisateurs, a souligné Shapiro

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Le président a rajouté que ce délai était particulièrement douloureux pour tout le monde, et a présenté ses excuses au public. Bon prince, il a également décidé d’offrir plus de 200 dollars de matériaux d’impression. Tout ceux ayant participé à la campagne recevront également un remise de 10% sur la boutique de la compagnie.

Les plus frustrés pourront toujours abandonner leur commande, et recevoir un remboursement !

mai 06

Des chercheurs australiens mettent au point des prothèses imprimées

 

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Les personnes souffrant de malformations auditives vont pouvoir profiter de nouvelles prothèses, tout droit sorties d’imprimantes 3D. En effet, fini les appareils sans personnalité que l’on pouvait voir autrefois, place à des oreilles imprimées du plus bel effet.

Ces oreilles nous viennent d’Australie, et ce sont des chercheurs de l’université de Queensland qui ont donné naissance aux prothèses. Une petite fille du nom du nom de Maiai va avoir le privilège de les essayer, la gamine souffrant d’une malformation congénitale.

Outre l’utilisation d’une technologie d’impression aussi novatrice qu’efficace, la création de ses oreilles devrait permettre aux patients de faire des économies. En effet, l’outil d’impression utilisé permet de mettre au point des prothèses bien moins onéreuses que leurs comparses conventionnelles.

Selon Mia Wooddruff, enseignante à l’université de Queensland, personne n’avait jusque-là imprimé de prothèse pour oreille fonctionnelle. Le fait d’imprimer des oreilles serait même plus économique que d’acheter une paire de lunettes, a-t-elle rajouté.

Ce projet d’impression va comprendre deux phases : la première consistera de faire à imprimer des prothèses à l’aide de silicone médicale. Dans un second temps, le projet fera intervenir des cellules directement prélevées depuis le patient. L’oreille poussera alors en quelques semaines, avant d’être implantée sur le patient.

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Combien de temps avant que l’impression d’organes se démocratisent ? Les scientifiques pensent que le public devra attendre deux ans avant de profiter de cette technologie. À l’avenir, les imprimantes 3D risquent de devenir le moyen numéro pour soigner les malformations et autres blessures.

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Impression 3D : un cheval échappe à l’euthanasie grâce à une prothèse imprimée

Miniature horse Shine is fitted with a prosthetic hoof at Colorado State University's Veterinary Teaching Hospital, April 19, 2016.

Victime d’une violente attaque, l’ayant laissé avec une patte sérieusement endommagée, un petit cheval nommé Shine était condamné à se faire euthanasier, au vu de sa blessure. Malgré des soins intenses pendant deux mois, l’animal s’en remettait à peine, et la perspective d’une mort certaine se profilait à l’horizon. Mais une fois de plus, l’impression allait venir à la rescousse.

C’est une vétérinaire chevronnée, Laurie Goodrich, qui a pratiqué l’intervention visant à enlever la patte endommagée de l’animal. Près de deux heures ont, ainsi, été nécessaires pour que l’intervention soit un succès total.

Mais avant cela, les docteurs avaient pris soin de scanner le membre de l’animal, afin d’en faire une réplique imprimée. C’est une compagnie, du nom d’Orthopets, qui s’est chargée d’imprimer la prothèse. Celle-ci n’en est pas à sa première intervention de ce genre, le petit cheval étant le quatrième à profiter de leur savoir-faire

Fort heureusement, Shine étant un animal relativement léger, la pose de la prothèse 3D s’est passée sans problème. Pour information, un cheval normal peut peser jusqu’à 2,000 livres, ce qui serait une charge bien trop importante pour une prothèse.

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Godrich est, quant à elle, satisfaite de l’issue de l’histoire, d’autant qu’elle n’avait, en 25 ans de carrière, jamais pratiqué ce type d’intervention. Comme elle le rappelle, la pose de cette prothèse va non seulement changer la vie de Shine, mais elle lui a également permis d’échapper à la mort. Suite à l’intervention, qui s’est déroulée le mois dernier, l’animal se porte très bien, et peut désormais marcher, voire trotter.

mar 16

Impression médicale 3D – la révolution est en marche

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Certaines personnes travaillent d’arrache-pied, afin de développer de nouvelles applications pour l’impression 3D. Ainsi, des chercheurs de l’école d’ingénierie d’Harvard veulent pousser cette technologie d’impression dans ses derniers retranchements, en mettant au point, entre autres, une encre capable d’imprimer des cellules humaines.

Ce n’est pas la première fois qu’une imprimante 3D se retrouve au centre de recherches médicales, mais les possibilités d’améliorations sont multiples.

Selon Jennifer Lewis, professeur à Harvard, il serait fabuleux de pouvoir mettre en place des matériaux ou des procédés capables de changer la vie des gens.Ainsi, une des équipe de Lewis s’active actuellement sur la conception d’une encre 3D contenant des cellules vivantes, ainsi qu’une imprimante en mesure d’imprimer le tout.

Plus tôt cette année, l’équipe en question était parvenue à démonter qu’il était possible d’assembler un morceau de tissu vivant, qui s’est même développé pendant six semaines. Les cellules ont été en mesure de survivre ,car la structure contenait des tuyaux creux, à l’image de véritables vaisseaux sanguins. « La créativité est la seule limite » selon Michael Alpine, un professeur officiant à l’université du Minnesota, travaillant également sur la conception d’encre vivante ou électronique.

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Pour ce qui est de l’avenir, Lewis n’est pas à court d’idées. Elle voudrait ainsi commercialiser ses découvertes futures, à l’aide notamment d’investisseurs tels que le géant Autodesk. Même si être constamment à la recherche de nouveaux investisseurs, tout en gérant un laboratoire de 25 personnes, est loin d’être évident, la scientifique reste sereine. Elle parle, ainsi, du fait que son équipe est en train de faire bouger les choses, et qu’elle était en train de vivre les meilleurs moments de sa carrière.

A voir désormais quand elle sera en mesure de proposer une nouvelle encre qui va durablement changer le monde médical.

mar 05

HP veut révolutionner le monde de l’impression 3D

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HP n’a peut-être pas encore lancé ses imprimantes 3D, mais la célèbre marque américaine a déjà de très belles ambitions quant à leur arrivée. Les responsables pensent que ses futurs appareils vont tout simplement la firme à la tête de la prochaine révolution industrielle. Une affirmation qui fait monter la pression, que ce soit pour HP même et les consommateurs.

 

C’est lors de la Morgan Stanley Technology, Media and Telecom Conference qui s’est tenu le mois dernie, que le constructeur a lâché quelques infos supplémentaires. Cathie Lesjak,directrice financière chez HP , a ainsi déclaré que les premières imprimantes 3D allaient enfin apparaître dans le courant de l’année. Pour rappel, le leader de l’impression avait déjà annoncé son entrée fracassante dans l’univers des imprimantes en relief il y a deux ans,, mais les informations sont arrivées au compte-gouttes depuis.

Les choses se sont semble-t-il accéléré ces derniers mois, le fabriquant d’imprimantes ayant embauché de nombreux expert en la matière. Néanmoins, vous n’êtes pas prêts de voir une imprimante 3D estampillée HP trôner chez vous, la marque visant les entreprises plutôt que les particuliers. La raison ? La récente chute des parts de marche de vendeurs comme Stratatys, qui ciblent surtout les particuliers, aurait sérieusement refroidi HP quant au fait de lancer des imprimantes 3D grand public. Pour le moment du moins.

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Peu d’informations sont pour le moment disponibles sur les spécificités de la future imprimante d’HP, si ce n’est qu’elle utilisera une technologie dites de projection de liant, ou Binder Jetting. Quant on au nom de l’imprimante, rendez-vous dans les mois prochains pour en savoir plus !

fév 29

Un homme sauvé par des implants imprimés en 3D

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Un Australien souffrant d’un grave cancer s’est vu sauver la vie grâce à l’aide d’implants en titane qui lui ont été implantés en remplacement de ses vertèbres cancéreuses. Ce petit exploit est à mettre sur le compte d’une imprimante en relief, qui aura servi à imprimer les deux implants salvateurs.

C’est une société du nom du nom d’Anatomics qui s’est chargé d’imprimer les deux implants avant qu’ils ne finissent dans le corps du patient, un nommé Drage Josevski. Ce dernier souffrait d’une forme de cancer rare et particulièrement difficile à soigner. Devant la difficulté de la tâche, les médecins se sont alors tournés vers la solution de l’impression, afin de sauver la vie de leur patient.

Les nouvelles vertèbres ont été imprimées sur mesure, afin qu’elles s’emboîtent à la perfection dans la colonne vertébrale du patient. Après cela, il aura fallu près de 15 heures pour poser les deux implants imprimés. Les médecins ont ainsi dû détacher la tête du cou avant de passer par la bouche de Josevski et lui enlever les tumeurs. Une opération des plus complexes mais qui s’est soldée par un succès retentissant, faisant de celle-ci une première mondiale.

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Le patient se remet de l’intervention et même s’il n’est pas encore en mesure de parler et de manger correctement, il arrive quand même à bouger sa tête sans trop de difficulté.

Le chirurgien responsable de l’intervention, Ralph Mobbs, a quant à lui fait l’apologie de l’impression en relief, arguant que ce procédé allait permettre de sauver bien des vies et restaurer des fonctions sur des futurs patients.

fév 03

L’Arke : l’imprimante 3D qui utilise du papier

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Ce n’est un secret pour personne, les imprimantes auront pour habitude d’utiliser du papier pour l’impression. Cependant, les imprimantes 3D auront plutôt tendance à utiliser des éléments comme l’ABS ou le PLA, à quelques exceptions près. En effet, la nouvelle trouvaille de la compagnie Mcor a décidé de combiner allègrement les deux.

L’Arke, l’imprimante présente ainsi deux spécificités : utiliser du papier pour donner vie à des objets et imprimer ces derniers en couleurs ! A ce titre, les têtes pensantes de Mcor affirment que c’est l’unique imprimante répondant aux normes colorimétriques de l’ICC (le comité international de la couleur) . L’appareil repose sur un principe de lamination de papier, où une pile de feuilles A4 se verra découper et « polie » pour donner vie à l’objet désiré.

Au niveau des performances, l’Arke sera en mesure d’imprimer à une résolution de 4800 x 4800 DPI pour un volume d’impression de 240 x 205 x 125 mm . L’imprimante est compatible avec les PC et les Macs et vous aurez aussi droit à une application smartphone gratuite qui vous permettra de manager vos impressions via les systèmes Android et iOS. A noter que la connectivité via WIFI, Bluetooth et USB seront également de mise.

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L’Arke vient en six coloris différents et devrait être disponible pour 8995 euros pour une sortie dans le courant de l’année. Selon le docteur Conor MacCormack, le but de Mcor est de démocratiser l’impression 3D et de placer une imprimante dans chaque salle de classe ou maison. Une nomble entreprise pour une imprimante qui risque de faire bouillonner les esprits les plus créatifs !

fév 01

Les imprimantes 3D seraient-elles nocives pour notre santé?

Vous avez sans doute remarqué à quel point les imprimantes 3D étaient en train de prendre de l’essor dans le monde de l’impression. Si leur succès est de plus en plus indéniable, le tableau serait loin d’être parfaitement idyllique. En effet, il semblerait que ces nouvelles imprimantes soient nocives pour notre santé .

C’est une étude franco-américaine qui aurait décelé le problème, celui-ci provenant notamment des particules émises durant l’impression.

Les scientifiquess se sont ainsi basés sur 5 imprimantes pour mener à bien leurs recherches: les FlashForge Creator, Dremel 3D Idea Builder, XYZprinting da Vinci 1.0, LulzBot Mini et Makerbot Replicator 2X. Ils se sont également concentrés sur les consommables les plus utilisés sur ces machines, le PLA et l’ABS, même si d’autres éléments comme le nylon ont également été scrutés de haut en bas.

Après avoir étudié la quantité de nanoparticules et de gaz émise par les imprimantes, les scientifiques sont arrivés à la conclusion suivante : quelques précautions seraient à préconiser ! En effet, des éléments comme le caprolactame ou le styrène sont rejetés par les imprimantes, le premier étant irritant pour la peau tandis que le second serait des plus cancérigènes. A ce titre, les scientifiques ont également découvert que la quantité d’éléments nocifs émis était parfois 20 fois supérieure à la normale.

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Au vu de ces résultats, les têtes pensantes ont conseillé aux fabricants d’imprimante de mieux protéger les appareils en y apposant des filtres qui limiteraient l’émission de particules dangereuses. Une petite mise au point s’impose donc, les imprimantes 3D, aussi innovantes soient-elles, étant encore loin de convaincre à certains niveaux.