jan 04

Dubaï se prépare à l’avènement de l’impression 3D

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L’impression 3D connaît un bel essor depuis ces dernières années et parmi les pays embrassant cette technologie, Dubaï se hisse dans le haut du panier. Depuis que la ville-état des Émirats arabes unis a annoncé sa stratégie, visant à les transformer en leader mondial de l’impression 3D d’ici 2030, d’aucuns sont curieux de voir les idées qui seront mis en place pour que cette place forte de l’innovation arrive à ses fins

Néanmoins, les Dubaïotes sont également bien conscience qu’un tel projet comporte certaines difficultés, au niveau de la sécurité notamment.

L’’impression 3D étant de plus en plus connectée et répandue, les risques de piratage augmentent, ainsi que la prolifération de produits contrefaits représentant une véritable menace pour certains secteurs. La police de Dubaï a ainsi établi un partenariat avec la firme des sciences de la sécurité Underwriters Laboratories (UL), pour tenir un atelier de deux jours sur l’industrie de l’impression 3D et comment se préparer à ses effets, positifs et négatifs, sur l’industrie locale.

Selon le conférencier Khalid Rafi, l’impression 3D est une technologie qui détient beaucoup de pouvoir, et son influence est de plus en plus prégnante dans de nombreux secteurs et industries. Un nombre disproportionné de personnes, cependant, ne comprend toujours pas l’impression 3D, ce qui pourrait avoir un effet négatif sur l’industrie, a-t-il ajouté.

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Dubaï espère ainsi donner un bon exemple en encourageant les autres pays à s’intéresser de manière plus sérieuse à l’impact de l’impression 3D. Ayant récemment adopté cette procédé pour l’élaboration de bâtiments imprimés, l’émirat compte plus que jamais faire de cette technique d’impression l’un de ses chevaux de bataille pour les années à venir.

déc 24

Afrique : la fabrication d’imprimantes 3D recyclées en plein essor

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Qui a dit qu’il fallait avoir un budget illimité pour mettre au point une imprimante 3 ? Nous vous avions déjà évoqué l’histoire de cet inventeur africain qui avait créé une imprimante en s’aidant de matériaux de récupération.

Afate Gnikou a fati des émules, à l’image de cet étudiant togolais de 22 ans, qui s’est fabriqué sa propre imprimante 3D à partir de déchets électroniques, ou de ce groupe de cinq étudiants du Ghana ayant construit le leur. Ils ont construit l’imprimante 3D à partir de déchets électroniques, tout en utilisant des matériaux locaux respectueux de l’environnement, le tout en seulement deux semaines! Le groupe s’appelle KLAKS 3D et est composé de deux étudiants de l’Université des Mines et de la Technologie (UMAT) et de trois autres étudiants. Quant au maitre à penser de tout ça, il se nomme Kobina Abakah-Paintsil et vient de l’Université Kwame Nkrumah de Science et Technologie (KNUST).

Le groupe d’étudiants a été galvanisé par les témoignages d’experts locaux, appelant à plusieurs reprises à s’investir dans ce type d’innovation et de création, arguant que c’était la clé pour transformer l’économie du pays. Le petit exploit de KLAKS 3D a attiré l’attention de certains, et le petit groupe a même réussi à vendre l’un de leurs modèles, et ce ne serait que le début !

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Une jolie initiative qui aura demandé de nombreux efforts, mais qui pourrait faire naitre tout un système parallèle où les déchets issus du monde de l’impression, ou autre, serviraient à fabriquer de nouvelles imprimantes. Dans un monde où les cartouches d’encre s’entassent par milliers dans la déchèterie, ce type de solution pourrait bien faire changer les choses.

nov 07

Fait-divers : il meurt suite à l’explosion de son imprimante 3D

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Les drames sont plutôt rares dans le monde de l’impression, mais il arrive cependant que des personnes soient malheureusement victimes du mauvais fonctionnement, ou de mauvaises manipulations, de leur imprimante.

C’est le cas de Tom Taylor, un jeune anglais de 17 ans qui est mort suite à un incendie, causé par son imprimante 3D. L’accident a eu lieu alors que le jeune garçon cherchait à finaliser un projet pour le lycée. Utilisant de la laque pour cheveux afin d’apporter plus d’adhésion à son projet, il a malencontreusement envoyé du produit sur le plateau brulant de l’imprimante, causant une explosion. Celle-ci a mis le feu au stock de papier situé à proximité et la victime n’a pas eu le temps de quitter la pièce, succombant aux émanations de fumée.

Selon l’enquête, l’imprimante, un modèle d’entrée de gamme, avait été achetée sur eBay pour une somme de 300 livres. Tom aurait voulu utiliser la laque après avoir vu un tutoriel sur le Net, selon les enquêteurs. Ian Wood, un officier chargé de l’enquête, a justement déconseillé ce genre de pratique, incitant les utilisateurs à être très prudent en manipulant ces divers objets.

Ce type d’accident demeure cependant extrêmement rare mais il est important que les utilisateurs d’imprimantes ne suivent pas n’importe quel conseil lancé sur Internet, au risque de douloureuses répercutions.

L’impression 3D connait depuis quelques années un véritable engouement chez les professionnels et les particuliers, leur permettant de créer aussi bien des armes à feu que des objets pratiques et innovants.

sept 27

Le premier bâtiment imprimé français voit le jour

 

L’impression 3D de bâtiments gagne désormais l’Europe ! Alors que cette mode commence à faire parler dans des pays tels la Chine ou Dubai, c’est au tour de la France de goûter aux joies de l’impression à très grande échelle.

C’est sur le Campus de Dassault Systèmes, à Vézily-Villacoublay, dans le 78, qu’a eu lieu le petit exploit, en présence du fondateur de la compagnie Dassault et de Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France. La mise en place de ce petit bâtiment est le fruit d’une collaboration entre Dassault et XtreeE, une start-up se spécialisant dans la mise au point d’imprimantes 3D de taille XXL.

L’impression a été possible grâce à un béton spécial, qui a été soumis à une batterie de tests avant d’effectuer son baptême du feu. Quid du modus operandi ? On a d’abord imprimé les parois, d’un seul trait, avant que le toit ne soit rajouté par la suite.

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Les ingénieurs ayant travaillé à la conception de ce bâtiment n’ont pas tari d’éloges quant à cette nouvelle technologie, que ce soit au niveau de la rapidité et du coût de construction. Valérie Pécresse n’a pas manqué de saluer les qualités de l’impression 3D, déclarant que cette nouvelle technique représentait une nouvelle étape dans le monde de l’industrie, évoquant justement une nouvelle révolution faisant la part belle à la 3D, dans toutes ses formes.

 

L’avenir s’annonce radieux pour l’impression 3D, et malgré l’aspect assez archaïque de la bâtisse imprimée, l’idée risque de faire des émules et de se démocratiser à l’avenir.

sept 06

L’imprimante OLO devient la ONO 3D

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Souvenez-vous, nous évoquions il y a quelques mois de cela la venue d’oLO, une imprimante 3D assez originale, qui utilise la lumière générée par votre Smartphone pour créer des objets 3D. L’imprimante est toujours d’actualité, et vient de connaitre un léger petit changement.

En effet, OLO 3D vient de faire place à ONO 3D, en raison d’un problème de droit avec une autre marque. Passé ce léger petit problème de dénomination, qui a retardé la production des appareils, l’imprimante s’apprête à venir nous émerveiller dans les mois qui viennent.

Pour rappel, la compagnie responsable de la ONO avait rencontré un beau succès sur Kickstarter, générant près de 2,3 millions de dollars en donations de la part des internautes. La ONO devrait faire plaisir aux utilisateurs, son prix de départ, 99 dollars (soit environ 88 euros) étant toujours le même.

Pour ce qui est de l’imprimante même, son type d’utilisation ne bouge pas d’un iota, ce sera toujours votre Smartphone qui sera au cœur de l’action, qu’il soit sous Android, Windows ou iOS. L’imprimante fonctionnera avec quatre piles, faisant d’elle un appareil relativement peu gourmand en énergie. Une application se chargera de son côté de donner vie à vos modèles, les calibrant même pour vous.

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Cette imprimante 3D est pour le moment l’une des plus abordables du marché, et il sera intéressant de voir à quel point ce nouveau type d’impression bon marché arrivera (ou pas ) à trouver son public.

Aucune date de sortie n’est encore prévue en Europe.

août 23

On peut désormais s’imprimer un détecteur de Pokémon

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Si vous êtes un chasseur assidu de Pokemon, vous devez savoir qu’aller à la recherche de ces charmantes bestioles est un véritable parcours du combattant. Histoire de traquer plus facilement Mew, Dracofeu et consort, l’impression 3D a décidé de venir à la rescousse des chasseurs, pour leur offrir un engin des plus pratiques.

Vous devrez ainsi vous armer d’une imprimante 3D, d’un Raspberry Pi Zero et d’une bonne dose de bidouillage. Il vous faudra également penser à inclure un petit adaptateur WI-FI USB, afin que votre petit appareil soit au taquet. Vous allez également avoir besoin d’une batterie externe pour pouvoir alimenter le tout.

Il va sans dire que créer un tel engin nécessitera d’avoir quelques connaissances en électronique, ainsi que l’imprimante nécessaire à la création du boitier. Il est possible de trouver des plans pour monter le tout sur le Net, avant que vous n’alliez à la chasse aux Pokemon.

Si l’idée peut séduire, elle peut tout autant faire fuir les affionados. En effet outre des compétences échappant au commun es mortel, il est peu certain que Niantic ne veille que des gens s’amusent à utiliser d’autres éléments que leur application pour la traque. Qu’à cela ne tienne, si vous vous sentez l’âme d’un hacker, ceci est à faire à vos risques et périls

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Si jamais vous souhaitez utiliser l’impression pour vous aider, vous pouvez toujours vous rabattre sur le viseur imprimé, que vous pourrez placer à même votre Smartphone. Moins 2.0 certes, mais tout aussi ludique !

juil 27

Impression 3D : quel plastique pour ne pas polluer ?

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Impression et pollution font, hélas, bon ménage depuis des années, les cartouches d’encre étant un véritable fléau pour la nature. L’apparition des imprimantes 3D a légèrement changé la donne, au vu de certains matériaux utilisés lors de l’impression. À ce titre, la question suivante mérite d’être posée : quels sont les matériaux susceptibles d’être utilisés dans une imprimante en relief, sans polluer outre mesure ?

Deux plastiques reviennent régulièrement dans l’impression, l’ABS et le PLA. Ce sont tous les deux des thermoplastiques, les rendant plus aisés à la fonte Au niveau du duel écolo, c’est le PLA qui sort son épingle du jeu ! La raison ? Celui-ci est issu de produits recyclables (maïs, tapioca). Même si la matière n’est pas dénuée de défauts, il est, contrairement aux autres plastiques, non issue du pétrole, le rendant plus vert et moins polluant à créer. Mieux encore, il produira moins de fumée lorsqu’il sera fondu.

Même si celui-ci n’est pas compatible pour toutes les utilisations, les amateurs de produits verts devraient l’adopter à bras ouverts.

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De son côté, l’ABS peut faire office de bête noire, mais n’est pas dénué de qualité. Outre sa solidité (en témoignent les blocs de LEGO sur lesquels on a tous marché un jour), c’est un produit qui résiste au temps. Même s’il est issu de l’industrie pétrolifère, il n’en demeure pas moins un produit recyclable.

D’autres types de plastiques existent également (le PVA, le polycarbonate…), et les autres matières ne sont pas en reste (le bois, le verre…). On est encore loin de l’impression entièrement verte, mais l’impression 3D a su apporter des petites subtilités qui risquent de damer le pion aux détracteurs.

juil 05

La Pam : la Rolls Royce des imprimantes 3D

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Si les imprimantes 3D sont tranquillement en train de prendre d’assaut le monde de l’impression, on retrouve peu d’appareils sortant du lot avec leur design. Une nouvelle venue, la PAM, conçue par une boîte française du nom de Pollen, cherche à casser le moule habituel des imprimantes en proposant un look steampunk du plus bel effet.

En effet, fini les designs ternes et communs, cet appareil s’offre une patine rétro futuriste qui flatte la rétine, et qui devrait faire plaisir aux esthètes. Mais au-delà de son simple aspect, la Pam promet des propriétés des plus attrayantes.

Ainsi, les concepteurs ont mis au point un appareil capable d’imprimer à l’aide de quatre matières différentes, sans oublier les couleurs. À titre d’exemple, vous pourrez utiliser de la silicone, voire certains métaux, la machine pouvant générer des températures pouvant aller jusqu’à 348 degrés.

Mieux encore, vous pourrez même imprimer des objets transparents, sans compter que vous pourrez aussi faire des expériences diverses avec les matériaux dont vous disposez. Un véritable terrain de jeu s’offre donc à vous !

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L’imprimante possède aussi son propre logiciel, Honeyprint, qui va vous permettre de gérer vos impressions à distance, depuis votre appareil mobile. Au vu de ses capacités, la Pam se destine avant tout aux entreprises et aux utilisateurs chevronnés, cherchant le nec plus ultra en terme d’impression.

Un tel concentré de technologie n’est, d’ailleurs, pas à la portée du premier venue, et le prix de lancement est de 8000 euros, avant de passer au double lors de son lancement définitif, en 2017. La qualité a un prix !

juin 27

Presque aveugle, elle revoit grâce à une surprenante intervention

 

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Il arrive parfois que l’impression 3D fasse de beaux miracles. Nous sommes habitués à entendre de nombreuses histoires impliquant des objets fabriqués grâce à des imprimantes, et il se trouve que la vie de gens ordinaires se retrouve également bouleversée par ces appareils nouvelle génération.

C’est le cas de Patricia, une femme de 55 ans, résidant dans l’Ain. Celle-ci a été victime d’un grave accident de moto en 2015. Non content de se retrouver dans le coma pendant 10 jours, la victime apprend, quelques mois plus tard, qu’elle est également victime d’une fracture du plancher de l’orbite. De ce fait, son œil était tout bonnement en train de tomber.

Fort heureusement, une intervention chirurgicale complexe a été réalisée, afin que la femme puisse recouvrer une vue adéquate. C’est le docteur Jean-Thomas Bachelet, chirurgien œuvrant à l’hôpital de la Croix-Rousse, qui s’est chargé de l’opération.

Pour cela, le praticien a dû utiliser une prothèse en titane, qui a été préalablement imprimée. Avantages de cette technique : une prothèse parfaitement adaptée à la morphologie de la patiente, et un gain de temps considérable. En effet, le temps de pose n’a été que d’une heure, alors qu’il aurait pu durer trois fois plus.

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Les suites de l’opération ont été très bénéfiques pour Patricia, qui voit depuis parfaitement bien, et peut désormais se passer de gouttes à se mettre dans les yeux. Mieux encore, ses derniers tests de vue lui donnent un score parfait.

Un nouvel exploit à mettre sur le compte de l’impression, et qui sera loin d’être le dernier.

juin 14

Une imprimante 3D pour créer une maison sans fin

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Imprimer sa maison est en passe de devenir une chose fort commune dans les années à venir. Ainsi, un architecte néerlandais, Janjaap Ruijssenaars , a récemment dévoilé une imprimante 3D avec laquelle il souhaite construire un grand bâtiment « sans commencement ni fin » , évoquant la boucle de Möbius.

« Il s’agit d’une imprimante normale, » a-t-il déclaré à l’AFP , « mais au lieu de mettre de l’encre sur le papier, nous mettons un liquide sur du sable qui se solidifiera » . Ruijssenaars espère ainsi imprimer un bâtiment en forme de ruban de Möbius, avec environ 1100 m², en utilisant l’ imprimante D-Shape.

Conçue par l’Italien Enrico Dini, cette dernière peut imprimer jusqu’à six mètres par six mètres carrés, en utilisant un ordinateur pour aider à construire de fines couches de 5-10 mm d’épaisseur. La belle bête mesure près de deux mètres de long et a été mise en place dans un entrepôt à Amsterdam, où des derniers tests ont été effectués avant que le projet ne soit validé.

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« L’ambition était de faire un bâtiment qui a une structure sans fin, comme la planète Terre», a rajouté Ruijssenaars.  Le plan initial n’était pas d’imprimer le bâtiment, mais il s’est avéré que l’utilisation d’une imprimante 3D était la façon la plus pratique de donner vie à cette maison qui sort de l’ordinaire

Cette maison « infinie » n’est pas le premier bâtiment 3D à voir le jour, mais ce projet relativement original a de quoi intriguer. Rendez-vous dans quelques mois pour voir si d’autres maisons de ce type verront le jour.