déc 12

La T.O.A.S.T : pour imprimer son petit déjeuner !

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Quoi de plus agréable le matin, au réveil, de pouvoir déguster une tranche de pain fraichement grillée. Le tout serait encore mieux si ladite tranche se retrouve imprimée avec des motifs insolites. Il semblerait, depuis quelque temps, que les concepts impliquant des « imprimantes à toast » aient un certain succès, et cette tendance ne semble pas vouloir s’arrêter.

En effet, deux jeunes étudiants en ingénierie électrique, Michael Xiao et Katie Bradford, ont décidé de s’amuser en créant une nouvelle imprimante capable de donner un peu plus de relief à vos tranches de pain. Son nom, la T.O.A.S.T, histoire de ne pas avoir de tromperie sur la marchandise.

Le mode opératoire est des plus simples : l’utilisateur devra fournir une image ainsi qu’une tranche de pain et l’imprimante se chargera du reste. Petit détail amusant, l’imprimante pourra même vous imprimer le bulletin météo, si jamais vous souhaitez connaitre le temps tout en savourant votre café.

Les deux étudiants ont utilisé une Raspberry Pi W pour la structure, tandis qu’un pistolet chauffant fera office de tête d’impression. Le pistolet sera quant à lui soutenu par une structure ayant été préalablement imprimée en 3D.

Une jolie petite invention qui en amusera beaucoup, même si certains seront sans doute dépités de voir qu’il n’y a aucun moyen de rajouter du beurre ou de la confiture sur leur tranche de pain. À voir cependant si les deux têtes pensantes ont déjà prévu une version 2.0 capable de vous imprimer le toast parfait !

                          

                               

déc 12

L’impression 3D passe à la vitesse supérieure !

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Il est encore rare, à l’heure qu’il est, de trouver des imprimantes 3D capables d’imprimer à vitesse grand V. En effet, il faut généralement s’armer de patience avant de voir son objet voir le jour. Cela risque cependant de changer, les chercheurs de la MIT ayant décidé de passer la seconde au niveau de la vitesse d’impression.

En effet, les têtes pensantes du célèbre institut ont mis l’emphase sur la tête d’impression. Pour cela, les chercheurs ont implémenté deux nouveaux éléments : un nouveau mécanisme donnant un coup de boost à la buse, ainsi qu’un laser permettant de chauffer plus rapidement, le rendant plus malléable rapidement.

Deux chercheurs, Anastasios John Hart et Jamison Go s’étaient donné pour mission de découvrir ce qui ralentissaient les imprimantes 3D en général. Ils ont alors concentré leurs efforts sur trois éléments spécifiques : la vitesse de déplacement de la tête d’impression, la force de pression d’une buse vis-à-vis d’un certain type de matériau, et la vitesse à laquelle la chaleur est déclenchée pour faire fondre ledit matériau.

Au final, différents problèmes ont pu être ciblés et modifiés, allant de la suppression de certains éléments et des rajouts plus intelligents, donnant ainsi de nouveaux atouts à cette forme d’impression.

L’équipe a déjà effectué des tests plutôt concluants et d’aucuns espèrent que ces innovations donneront enfin l’impulsion qui manque aux imprimantes 3D. Si on considère, en effet, que ces dernières se sont relativement bien implantées dans divers domaines, il manque encore la petite étincelle qui fera la différence. Une vitesse accrue, si elle se démocratise, devrait, si tout passe bien, convaincre mes réfractaires pour de bon.

         

                                   

nov 20

Sale temps pour les imprimantes 3D low cost

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On le savait depuis longtemps que les imprimantes pouvaient être néfastes pour l’environnement. En effet, les cartouches d’encre finissant à la poubelle sont un véritable poison causant un tort énorme à notre planète. S’il est désormais possible d’endiguer ce type de problème via des solutions comme la recharge, un autre problème semble désormais pointer son nez.

En effet, c’est au tour des imprimantes 3D de causer soucis, celles considérées comme low cost plus précisément. Selon une étude conduite par le Georgia Institute of Technology, les imprimantes en relief à moindre coût auraient tendance à émettre des particules fines se propageant dans les airs. Pis encore, ce sont surtout les imprimantes destinées aux particuliers qui auraient cette fâcheuse tendance.

Ces appareils, utilisant la plupart du temps du filament plastique, éjecteraient des particules en début d’impression. Si la pièce stockant ces machines était mal ventilée, la qualité de l’air risquerait d’en pâtir grandement, a déclaré Rodney Weber, professeur ayant chapeauté ces recherches.

Après une analyse poussée, ce seraient plus de 200 composés organiques qui auraient été identifiés par les chercheurs, certains pouvant être irritants, voire cancérigènes.

Au vu de ces découvertes, les scientifiques sont formels quant à l’avenir de ces imprimantes 3D. Il est impératif, pour eux, que des mesures soient prises pour mieux évaluer les risques encourus par les utilisateurs. En attendant des solutions concrètes, ils préconisent d’utiliser les imprimantes dans un environnement aéré, de se tenir à l’écart durant l’impression et de régler la température de la buse à son minimum (la chaleur jouant sur le degré de particules générées

 

                                

août 02

L’impression prend son envol

 

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Cela fait un bail que l’impression 3D s’est inscrite de manière concrète dans le paysage de l’innovation. En effet, cette nouvelle technique propose désormais ses services à différents secteurs, allant de la cuisine en passant par la médecine et le bâtiment.

Des secteurs de plus en plus techniques font désormais appel à ce type d’imprimante, comme l’aéronautique qui cherche désormais à créer des avions par ce biais. De ce fait, la compagnie russe Iliouchine va utiliser des imprimantes pour créer un nouvel avion militaire, sobrement baptisé Iliouchine Il-112V.

En passant par l’impression pour créer des pièces de l’appareil, le processus de création n’en sera que plus rapide.

Le directeur général adjoint de la compagnie s’exprimé, déclarant que les pièces de l’appareil venaient de zéro et qu’il fallait encore de nombreuses phases de test avant que le tout soit optimal. Outre la vitesse de production, ce moyen de création va permettre à la compagnie d’économiser sur les coûts de création. À l’avenir, certaines pièces pourraient même produites en série via impression.

Quid de l’appareil en lui-même ? Celui-ci devrait pouvoir transporter jusqu’à 5 tonnes de matériels mais aussi du personnel militaire ou civil. Si tout se passe comme prévu, le premier appareil devrait prendre son envol à la fin de l’année, a délcaré Alexei Rgozine, PDG de la compagnie.

Pour information, l’ancien vice-ministre de la défense avait déclaré que l’armée russe devrait se doter d’une centaine d’appareil de ce genre d’ici 2027.

À voir désormais russe aura bientôt son escadrille créée par impression 3D !   

 

                               

juil 25

L’impression 3D au secours des sexdolls

 

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Les perspectives de création proposées par l’impression 3D sont quasi infinies, tant et si bien que certains domaines assez inattendus viennent se greffer à cette nouvelle forme d’impression. Ainsi, une compagnie chinoise du nom de DS Dolls a décidé de faire imprimer nombre de parties avec cette nouvelle méthode. Rien de surprenant à première vue, sauf que cette compagnie se spécialise dans un genre très particulier de poupée.

DS Dolls fabrique ainsi des sexdolls pour adultes, avec une clientèle se trouvant aux quatre coins du monde. Afin de booster la vitesse de création de ses machines tout en maintenant une qualité de production optimale, l’impression en relief a été choisie pour remplacer la technique de moulage autrefois utilisé.

Pour rappel, l’impression 3D a vu le jour dans les années 80 et même si cette technique depuis plus de trente ans, ce n’est que maintenant qu’elle commence à tirer son épingle du jeu. Ainsi, de l’industrie agroalimentaire ou l’aérospatiale, tout le monde, ou presque, se tourne vers les imprimantes 3D à des fins commerciales ou scientifiques.

Le but de DS Dolls est plus simple : uniformiser ses créations afin que l’ensemble de son armada soit 100% identique. À noter que la compagnie passe également par le scan intégral de corps humains afin de répliquer le tout.

Selon un certain Sam, employé de DS Dolls, cette technologie d’impression est particulièrement excellente pour leur business car elle permet, notamment, de donner un aspect très humain aux poupées. Il est inévitable, selon lui, que ce type d’industrie embrasse l’impression de manière encore plus prégnante à l’avenir.

Pour information, DS Dolls fabrique près de 400 modèles par mois, avec un tarif pouvant aller jusqu’à 5000 dollars.

 

                                       

mai 30

Imprimer du sucre pour créer des organes !

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On a parfois du mal à associer la santé et le sucre et pour cause, ce dernier fera généralement des ravages chez les diabétiques par exemple. Pourtant, c’est bien le sucre qui risque bientôt de aire faire un bond à la médecine.

Vous le savez depuis longtemps, l’impression 3D aide considérablement le milieu médical en fournissant des nouvelles méthodes pour créer des médicaments voire des prothèses pour les handicapées. Des chercheurs de l’université de l’Illinois ont mis au point une imprimante capable de créer des formes complexes avec du sucre. Ainsi, ces structures pourraient servir à créer des organes humains sur le long terme. Cela dit, a contrario des imprimantes à sucre conventionnelles, cette machine utilisera de l’isomalt, un dérivé issu de la betterave. Une fois fondue et imprimé, l’isomalt pourra refroidir et créer des structures solides.

C’est un excellent moyen de créer des formes solides afin d’y faire pousser des matériaux tels du tissu humain ou des organes, a commenté Rohit Bhargava, professeur en bio-ingénierie à l’université de l’Illinois. Une fois les organes ou autres formés, la structure imprimée pourra alors se dissoudre et laisser place au reste, a-t-il rajouté.

Imprimer du sucre reste délicat car une trop grande pression donnerait lieu à des structures bancales et une trop forte chaleur ferait durcir le tout ou le bruler. Fort heureusement, l’isomalt est plus résistant à la cristallisation que le sucre normal !

À l’avenir, l’équipe espère mettre au point des revêtements spéciaux visant à contrôler le moment où la structure se dissoudra. Il faudra cependant attendre car bien que la technologie soit prometteuse, il faudra encore une kyrielle d’essai avant de pouvoir imprimer de telles structures.

 

                              

mai 17

La plus grande imprimante 3D au monde dévoilée

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Toujours plus grand ! L’impression 3D ne cesse de battre des records et c’est un nouveau palier qui vient, à nouveau d’être franchi dans ce domaine. En effet, l’Australie vient de montrer au monde de quoi le pays était capable en matière d’impression, révélant au monde la plus grande imprimante métal au monde.

De quoi serait capable un tel mastodonte ? C’est simple, l’imprimante en question serait capable de donner vie à des ailes d’avion, des carcasses de bateaux, des sous-marins voire même des fuselages de fusées. Qui des dimensions de l’appareil ? Elle mesure 40m x 20m et serait ainsi capable de produire des objets faisant 9m de long, 3m de large et 1,5m de hauteur. Cela dit, la machine pourra également être configurée de sorte à être capable d’imprimer des objets encore plus imposants.

Selon les têtes pensantes derrière l’imprimante, celle-ci surpasserait de loin ses congénères en termes de production. Ainsi, si un appareil lambda est capable de produire 1 kilo de métal en 24 heures, celui-ci pourra générer 45 kilos en seulement une heure.

À contrario des autres imprimantes de ce genre, la bête utilisera non pas du titane fondu mais un procédé d’un genre nouveau, la fusion cinétique, créer ainsi un mélange métallique prêt à l’emploi. Des robots préprogrammés passeront ensuite à l’action, envoyant le métal liquide à une grande vitesse.

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Si la note d’intention de cette imprimante est des plus attrayantes, elle doit encore faire ses preuves. À voir ce que les prochains mois réserveront à cette imprimante qui n’a rien à envier à sa comparse, l’imprimante la plus haute au monde.

 

                                   

avr 10

Imprimer du liquide : bientôt une réalité ?

 

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On vit à une époque où il est quasi possible d’imprimer des centaines de choses différentes, en partie à l’impression 3D, il semblerait que les chercheurs arrivent toujours à trouver une petite astuce pour utiliser l’impression à des fins inédites.

Ainsi, des scientifiques américains ont pour vocation de créer, dans un jour qu’ils espèrent proches, des appareils électroniques particuliers : ils seraient faits à base de liquide.

Des scientifiques américains espèrent pouvoir un jour fabriquer des appareils électroniques liquides. Pour l’instant, ces derniers sont déjà capables d’imprimer en 3D des structures entièrement faites de liquide.

Loin d’être une simple lubie, cette curieuse idée a déjà faites des émules à l’université de Lawrence-Berkeley aux USA, où des scientifiques affirment avoir créé des tubes d’eau mesurant à peine 1 millimètre d’épaisseur, tout en étant étirables. Comment en sont-ils arrivés là ? Les chercheurs ont utilisé une imprimante 3D classique pour l’opération, équipée d’une seringue modifiée permettant d’imprimer dans de l’huile de silicone.

L’eau utilisée pour l’opération était quant à elle truffée de nanoparticules d’or et de polymères ligands, offrant au final une vitrification créant ainsi des tubes à la fois liquides et solides.

Dans l’eau utilisée pour l’expérience, les chercheurs ont ajouté des nanoparticules d’or ainsi que des polymères ligands, c’est-à-dire ayant des atomes s’associant à un atome de métal. Ainsi, les ligands se collent à l’or, créant une gaine de nanoparticules empêchant l’eau de se transformer en gouttelettes. Selon les chercheurs, ce « supersavon nano particulaire » est un tensioactif, réduisant les tensions de surface des liquides avec lesquels ce dernier entre en contact.

Même si tout ceci est encore au stade expérimental, les chercheurs se voient déjà imprimer des outils médicaux grâce à cette méthode. À suivre.

 

                                 

mar 10

Un squelette imprimé qui prend vie !

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Grâce à l’impression, on peut imprimer haut, très haut ! En effet, depuis que les imprimantes 3D ont vu le jour, de nombreux projets aussi inventifs que farfelus n’ont eu cesse d’apparaitre un peu partout. Après les bâtiments, les voitures et les vêtements, les têtes pensantes se dirigent aussi, désormais, vers des impressions plus artistiques.

Ainsi, lors d’un récent festival s’étant déroulé à Guadalajara au Mexique, un gigantesque squelette a été imprimé pour l’occasion. C’est un service d’impression local du nom de Moti Digital qui s’est chargé de donner vie à l’œuvre de taille XXL. Résultat, une belle œuvre qui frôle allégrement les 8 mètres de long et 3 mètres de hauteur.

Le but derrière la création de l’œuvre était simple, en mettre plein la vue aux différents participants et le résultat semble avoir été atteint, au vu du résultat final. Il aura néanmoins fallu près de quatre jours pour donner corps au gigantesque squelette, avant que ce dernier ne soit peint et exposé dans une fontaine se trouvant sur la Plaza Tapiata.

Pour information, l’imprimante utilisée a été une Massivit 1800, une belle machine qui n’en est pas à son premier exploit. En effet, une belle statue du héros de bande dessinée Corto Maltese avait été imprimé en grandeur nature.

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Les imprimantes en relief ne cessent de donner aux têtes pensantes de nouvelles opportunités de créations. Quand on sait qu’elles pourront bientôt voler, voire imprimer dans l’espace, on se dit que ces appareils n’ont pas fini de nous dévoiler leur potentiel.

                                  

fév 23

Il imprime une prothèse pour son père amputé

 

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Que faire lorsque l’un des membres de sa famille se retrouve privé de l’un de ses membres ? D’aucuns opteront pour une prothèse tandis que d’autres passeront par des solutions plus innovantes et originales.

C’est le cas de Robbie Frei, qui a décidé de venir en aide à son père, victime de la guerre en Irak. Afin d’aider le vétéran, le jeune homme a ainsi appris à se servir d’une imprimante 3D, non sans des heures de travail.

Le lycéen vivant à St-Louis, et qui souhaite par la suite se diriger vers des études d’ingénierie, a tout d’abord passé près de trois mois à concevoir son projet avant de passer à l’action. Mais avant d’imprimer le nouveau bras, l’inventeur en herbe s’est mis en tête de créer un adaptateur pour que son père puisse à rejouer à la console.

Après de nombreux essais, le lycéen fut en mesure de créer un bras gauche adapté à la morphologie de l’ancien soldat. La création du jeune homme n’a pas manqué de lui amener de nombreux compliments, certains allant jusqu’à dire que sa petite invention n’était pas vraiment surprenante au vu du talent du jeune homme. Ainsi, un expert en robotique le suivant depuis des années, Derek Ward, a rajouté que Robbie était dans un groupe de robotique depuis près de 6 ans, d’où ses aptitudes poussées en la matière.

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L’avenir de Robbie semble en tout cas tout tracé, le monde de l’impression et surtout celui en relief ne cessant de produire de nouvelles possibilités et autres têtes pensantes.