juil 15

Les matériaux phares de l’impression 3D

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Les imprimantes 3D nous promettant monts et merveilles en terme d’objets, d’aucuns seraient curieux de savoir quelles sont les principales “encres” qu’utiliseraient ces appareils. Voici une petite liste non exhaustives du carburant phare de ces fameuses imprimantes.

Le plastique

Premier matériau utilisé dans ce type d‘impression, le plastique demeure très prisé en raison de son extrême malléabilité et sa capacité de refroidissement accrue. Les plastiques les plus communs sont le PLA ( ou acide polyatique) et l’ABS ( l’acrylonitrile butadiène styrène) tandis que d’autres comme le polycarbonate et le polyéthylène haute densité font également partie du lot.

Le métal

A contrario du plastique, le métal sera un peu plus dur à travailler et gagnera par exemple en densité lorsqu’il fondra. Un élément  que les utilisateurs d’imprimantes doivent constamment prendre en compte avant d’imprimer leurs éléments. On utilisera notamment le métal dans la bijouterie et on a souvent utilisé des métaux précieux comme l’or, le platine, l’argent voire le bronze.

La céramique

Bien que cette soit matière soit assez fragile, elle est  capable de supportable des grandes chaleurs. Elle se présentera souvent sous forme d’une poudre qui sera comprimée ou sinon sous forme liquide avant de se faire solidifier.

 

Les autres matières.

Vous n’êtes pas sas savoir que de nombreux autres matières comme le chocolat sont souvent utilisées pour de belles sculptures comestibles. Le bois peut également être utilisé sous la forme de pulpe tandis que d’autres outsiders comme le papier et même la cire peuvent désormais faire office d’encre aux imprimantes 3D.

juil 11

Impression 3D : une imprimante togolaise à l’honneur!!

 

Nous vous avions parlé dans l’un de nos précédents billets d’un inventeur africain, Afate Gnikou, qui avait fait sensation en créant une imprimante 3D. Rien de bien étonnant en soi mais le jeune homme avait crée son bébé à partir de pièces informatique récupérés, loin du confort d’un laboratoire moderne. Devant un tel exploit, ce créateur hors-normes avait attiré l’attention sur lui, tant et si bien qu’il a remporté un prix ce mois-ci en Espagne.

Barcelone accueillait ainsi les différents acteurs du monde des Fablab et a ainsi récompensé la création de Gnikou en remettant à ce dernier le prix de l’innovation technologique  pour la Wafate, son imprimante issue du système D. Voulant littéralement dire ‘’”imprimante du pauvre” la Wafate Printer se veut être une alternative accessible à tous, privilégiant une facilité d’utilisation et un aspect pratique plutôt qu’un design fulgurant. En sus de cela, cette imprimante se veut également écologique, histoire de faire taire une bonne fois pour toute les mauvaises langues accusant systématiquement le monde de l’impression d’encourager l’accumulation de déchets.

Pour le moment on ignore l’avenir de la Wafate  mais son créateur n’est pas avare en ambitions. En effet, celui-ci espère dans un avenir que l’on souhaite proche pouvoir utiliser cette imprimante pour construire des maisons sur Mars!! Cette initiative laisse en tout cas rêveur et devrait on l’espère encourager de nombreux autres inventeurs de par le monde à mettre la main à la pâte pour créer leur propre imprimante. Les têtes pensantes de Makerbot ou de Zeus n’ont qu’à bien se tenir!

juil 10

L’imprimante Helios One : vers une révolution de l’impression 3D

Les nouveaux modèles d’imprimantes 3D ne cessent de proposer des nouvelles fonctionnalité à tire-larigot et il ne se passe pas une semaine sans qu’une compagnie (voire même des particuliers) propose LA solution qui va redéfinir à jamais le monde de l’impression . C’est dans cette optique de changement qu’une petite Start-Up américaine du nom d’Orange Maker s’apprête à lancer une imprimante aux résonances résolument divines.

La Helios One attire le regard dans un premier temps avec un design plutôt agréable, l’appareil arborant fièrement les couleurs de sa firme. Mais les apparences ne font pas tout et c’est au niveau de ses capacités que la Helios se démarque de la concurrence.  L’appareil utilisera en effet un nouveau système d’impression nommé “heliolitographie” et qui permettrait d’imprimer de manière plus rapide et efficace. Cette nouvelle méthode s’appuierai sur un système de plateau rotatif, se différenciant ainsi des imprimantes 3D actuelles s’appuyant sur une impression ligne par ligne.

Toujours pour rester dans l’innovation, cette imprimante utilisera également une matière autre que le PLA  habituel pour se focaliser sur un type résine qui présentera l’avantage de se durcir en un rien de temps!  Ainsi, votre objet imprimé donnera plus l’impression d’être un bel objet sculpté plutôt qu’un élément imprimé bon gré mal gré.

 

Les capacités de la Helios One ne laissent pas indifférent, entre ses capacités d’impression accrues et sa vitesse d’exécution particulièrement performante. Pour les plus impatients, sachez qu’il faudra attendre jusqu’à début 2015 pour voir débarquer cette petite merveille. Aucun prix de lancement n’a pour le moment été annoncé.

juil 02

L’impression 3D fait honneur au chocolat

Si vous êtes un fondu de chocolat, vous n’êtes pas sans savoir que la compagnie Choc Edge avait lancé il y a plusieurs mois de cela une imprimante 3D spécialement conçu pour imprimer votre met favori. Comme si ce n’était pas suffisant, une nouvelle mouture de leur imprimante, encore plus performante cette fois, est en train de pointer le bout de son nez.

Amateurs de PLA, passez votre chemin, cette imprimante sera surtout destinée aux plus gourmands d’entre vous.  La Choc Creator V2 se veut ainsi comme une version remaniée de sa grande sœur, avec quelques améliorations pas piquées des hannetons.

Tout d’abord son design s’est vu grandement amélioré. Avec ses belles lignes épurées et son noir profond, cette imprimante évoquera au premier abord une des nombreuses machines à café s’entassant dans nos cuisines. La Choc Creator V2 posséde également une seringue plus large et un élément chauffant particulier conçu pour garder le chocolat à bonne température pour une impression optimale. Seul petit bémol, si l’imprimante permet d’imprimer de plus gros objets, il faudra se montrer un peu plus patient cette fois.

Dévoilée pour la première fois la semaine dernière lors d’une conférence sur l’impression 3D s’étant déroulée en Chine, la Choc Creator V2 est déjà en prévente en Afrique, en Asie ainsi qu’en Europe! Vous voulez à votre tour imprimer des objets en chocolat toute la journée? Nous vous conseillons alors de commencer à mettre vos sous de côté car le prix de lancement est annoncé aux alentours de 4800 euros. Le prix à payer en somme pour pouvoir assouvir sa gourmandise!

juin 30

Le FBI intègre les imprimantes 3D dans ses enquêtes

Voila que le FBI se décide à son tour de s’intéresser à ce nouveau type d’impression! Peu de chance néanmoins pour que les agents du bureau fédéral s’en serve pour construire des bibelots afin d’égayer leur QG mais ils pourront au contraire user des capacités de ces imprimantes à des fins bien plus sérieuses.

On ne compte plus le nombre d’attentats ayant fait appel aux bombes artisanales pour causer un maximum de dégâts et c’est justement avec cette monté en puissance des armes et explosifs fait maison que le FBI a voulu s’équiper en imprimantes 3D. N’importe qui possédant une imprimante nouvelle génération, quelques plans et le matériel adéquat peut créer ce que bon lui semble en toute impunité. et c’est cette liberté créatrice qui a mis la puce à l’oreille du FBI, surtout depuis que la fabrication d’armes imprimées à commencer à faire surface.

En somme, les agents souhaiteraient posséder une machine ultra performante afin d’avoir un peu d’avance sur les terroristes en herbe souhaitant imprimer des objets peu recommandables.  A ce titre,  c’est la Stratasys de Object24 qui a su attirer leur attention, une imprimante particulièrement redoutable en terme de précision et de résistance et dont le prix laisse rêveur (près de 20 000 dollars!!).

Les désidératas du FBI sont nombreux concernant l’impression en relief, les têtes pensantes de Object24 devant non seulement fournir l’imprimante mais également des installations et tout le nécessaire pour un entrainement adéquat. A ce rythme, ce sera bientôt au tour du ministère de la défense de s’intéresser à ce nouveau type d’impression!

juin 29

TOME : une imprimante 3D vraiment passe-partout

 

Le problème de la taille se posait déjà pour les  imprimantes conventionnelles et  si l’envie vous prenez  par exemple d‘amener votre appareil  avec vous en voyage, peu de chance pour que vous puissiez la trimbaler sous votre bras . A l’instar de leurs comparses  à jet d’encre ou à sublimation, les imprimantes 3D cherchent désormais à passer par la case miniaturisation, à l’image de la TOME.

Envie d’aller vous balader dans le Sahara avec votre imprimante? La TOME devrait ainsi combler vos désirs! Deux hommes, Philip Haasnoot et Corey Renner, ont ainsi  mis au point un appareil aux dimensions réduites. Selon Haasnoot, un ingénieur ayant travaillé pour des compagnies comme Motorola, cette idée lui est parvenu alors qu’il retrouvait systématiquement des outils miniatures lorsqu’il œuvrait dans l’aéronautique. Le déclic final lui vint lorsqu’il acheta sa première imprimante 3D, particulièrement frustré de voir que celle-ci était plus qu’encombrante.

Concevant dans un premier temps la moitié du système mécanique de sa TOME, Haasnoot se rendit par la suite aux USA où il rencontra son actuel collaborateur, continuant ainsi la mise en chantier de son projet. D’une dimension de 4″ X 8″ X 11″, cette imprimante utiliserait ainsi du PLA pour l’impression et devrait également être équipée d’une batterie  possédant une autonomie de 4/6 heures. La TOME sera également connectée via WIFI et détail qui devra ravir de nombreux bricoleurs, la technologie utilisée pour la conception de la machine sera accessible en Open Source.

Haasnoot souhaiterait que cette imprimante couvre divers usages, venant par exemple en aide aux médecins se trouvant loin de tout hôpital en leur permettant  de fabriquer des outils en pleine cambrousse. Pas de date précise pour la commercialisation de l’appareil mais on parle déjà d’un prix de lancement avoisinant le millier de dollars. 

juin 26

Un homme se fabrique un bras avec une imprimante

 

On n’est jamais mieux servi que par soi-même! Cet adage mis en pratique par nombre de personnes irait bien à Nicolas Huchet, un Français qui s’est vu amputé de sa main alors qu’il n’avait que 18 ans. Un temps affublé d’une prothèse fournie par la sécurité sociale, l’homme se décidera par la suite à opter pour une solution bien plus dans l’air du temps!

Les meilleures prothèses du marché ayant un cout relativement exorbitant, c’est vers l’impression 3D que Huchet s’est tourné, la fabrication d’un bras imprimé revenant bien moins cher. Ni une ni deux, il se rend alors au FabLab de Rennes afin de voir les possibilités que lui offre cette nouvelle forme d’impression. Le coup de cœur est quais immédiat et l’option impression est définitivement adopté par Huchet qui se fera alors imprimer un nouveau bras qui répondra au doux nom de Biohand. Ce nouveau bras, armé de capteurs, lui permettant désormais de bouger les “doigts” sans trop de soucis.

Cette idée prendra alors un peu plus d’essor, devenant un projet à part entière visant à aider les personnes à s’imprimer une prothèse moins couteuse que celles disponibles sur le marché. Rappelons que les histoires mettant en avant l’utilisation d’imprimantes 3D pour fabriquer des prothèses ne cessent d’apparaitre et au fil du temps il se peut que cette nouvelle technologie devienne un atout majeur dans le monde de la médecine (ce qui est quelque part déjà le cas).

 

Quant au projet Bionico Hand qui fait suite à la petite aventure de Huchet, il continue à faire son petit bonhomme de chemin et vous pouvez si vous le souhaitez contribuer à celui-ci en faisant un petit don.

juin 25

Solar Sinter : imprimez vos objets grâce au soleil!

 

Si jamais vous vous retrouvez dans un désert, il y a de fortes chances que vous ayez sur vous   des lunettes ou de l’eau afin de vous protéger et de vous hydrater. Quid d’une imprimante? Peu de chance que vous vous trimbaliez votre jet d’encre ou laser sous le cagnard, à moins que l’envie vous prenez de vous fabriquer des objets en verre!

C’est se que c’est dit un designer allemand du nom de Markus Kayser en se rendant au Sahara pour essayer sa petite création, une imprimante 3D du nom de Solar Sinter, capable d’utiliser les rayons du soleil pour transformer le sable en sculptures de verre! Rien de mieux pour tenter sa petite expérience qu’un bon désert apte à lui fournir une source d’énergie quasi infinie et Kayser s’est ainsi rendu dans l’un des coins les plus chauds du monde, armé d’un attirail comprenant par exemple moult lentilles, une batterie pour alimenter les éléments électroniques sans oublier une tente pour ne pas finir en poulet rôti. Il a ainsi pu démontrer l’efficacité de sa machine en imprimant des objets de formes diverses dont des bols, des sculptures et mêmes des meubles, le tout grâce au sable environnant, ce dernier se faisant fondre grâce aux puissants rayons de l’astre.

 

Même si l’utilisateur commun d’imprimantes n’ira sans doute pas aussi loin pour s’imprimer des saladiers, les possibilités d’une telle invention seraient plus qu’intéressantes, notamment pour les régions reculées offrant peu d’infrastructures. Kayser voudrait vraiment voir sa machine être commercialisée, d’autant plus que celle-ci aurait à sa disposition une source d’énergie propre et quasi infinie. A défaut de faire de la place dans votre bureau, il vous faudra peut-être un jour faire de la place dans votre jardin!

juin 23

Quand l’impression 3D casse des briques

Nous l’avions déjà vu il y a quelques temps de cela, l’impression 3D sera désormais la solution ultime pour pouvoir imprimer une maison en un rien de temps! Toujours pour rester dans la thématique de la construction, une toute nouvelle invention visant cette fois à mettre sur pied des briques via une bonne vieille imprimante 3D est en train de voir le jour!

Ce sont des membres de l’université de Cornell aux USA qui on eu cette curieuse idée, fatigués sans doute de voir des maisons fabriquées avec des briques lambda. Ces non-experts en BTP ont mis au point un type de brique faisant non pas appel aux éléments habituels ( sable, eau et compagnie) mais à un produit à base de céramique avant de baptiser le tout Polybricks. Ces briques nouvelle génération ont vu le jour grâce à une poudre conçue par la bande (procédé qui leur aura semble t-il demandé un travail ardue ) avant de voir le jour en dur.
Outre le procédé qui sera bien moins contraignant et plus pratique que l’utilisation d’une bétonneuse habituelle, il sera également possible de travailler les formes et les dimensions des briques en amont afin que le bâtiment ou la construction voulue reçoive les briques de la bonne taille.

Il va sans dire qu’un tel procédé pourra apporter d’excellentes alternatives au monde de l’impression et de la construction et s’il est pour l’instant à ses balbutiements (on pourrait apparemment lui reprocher une certaine lenteur d’exécution) , gageons qu’il saura se construire, avec quelques améliorations, une joli petite carrière dans les années à venir. Avis si vous voulez vous construire une maison dans un futur pas trop proche!

juin 19

CreoPop : imprimez depuis votre stylo!!

 

Les imprimantes, qu’elles soient en 3D ou pas, ont souvent la bien mauvaise idée d’être un tantinet trop massives. Néanmoins, à l’instar de leurs comparses à jet d’encre ou toner , les imprimantes en relief font parfois les yeux doux à la miniaturisation et c’est le cas de la Creopop qui va venir  radicalement changer votre manière d’imprimer.

Outre son  beau design et ses jolies couleurs, la CreoPop se différenciera de ses congénères par sa taille mais également ses propriétés, celle-ci utilisant un type d’encre plutôt révolutionnaire. Pas d’extrudeur faisant fondre le métal ou le plastique donc ( certaines imprimantes miniatures pouvant d’ailleurs monter jusqu’à 250 degrés, idéal pour finir à l’hôpital) mais un produit qui sera très sensible aux ultraviolets diffusés grâce aux diodes présentes aux extrémités de cette mini-imprimante.  Différentes encres seront mêmes disponibles, certaines étant sensibles à la température ambiante tandis que d’autres auront des propriétés fluorescentes, rien que ça!  Pour ce qui est de la batterie vous pourrez passer par le port USB de votre ordinateur pour redonner un coup de jus à l’appareil (l’autonomie de l’appareil n’ayant cependant pas été communiqué) .

Comme la plupart des projets cherchant à faire leur trou, les têtes pensantes derrière la CreoPop sont passées par la case crowdfunding pour essayer de se financer et des 40 000 dollars nécessaires à l’opération, ce sont près de $36,070 qui ont été récoltés le premier jour! On peut ainsi s’avancer en affirmant que cette imprimante pas comme les autres risque de débarquer dans nos chaumières bien assez vite! Fini donc les risques de se bruler la main , vous pourrez bientôt imprimer ce que bon vous semble en toute quiétude.