mar 25

Une imprimante 3D va construire un village tout entier

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On peut déjà imprimer des pizzas, des voitures, voire même des maisons. Afin de continuer dans la surenchère, au niveau de l’impression, un nouveau projet risque de faire parler de lui. Les têtes pensantes derrière la plus grande imprimante du monde veulent, tout bonnement, imprimer un village entier !

C’est en Italie que ce petit projet risque de voir le jour. Il n’est pas rare d’entendre de nos jours des projets dantesques, mêlant à la fois impression et construction (on pense aux maisons imprimées en Chine), mais le projet Shambalha pousse la barre encore plus loin. Pourquoi un tel nom ? Les créateurs ont voulu affubler leur village d’un nom évoquant calme et volupté, à l’instar de la mythique cité

Selon les créateurs de la Big Delta, l’imprimante en charge de l’opération, le but est de créer diverses habitations via impression, mais également des potagers viables. Le village expérimental devrait aussi avoir, en son sein, un laboratoire comportant de plus petites imprimantes 3D, afin d’imprimer des objets de tous les jours.

Un tel projet ne serait sans doute pas réalisable sans l’apport de la Big Delta, qui se targue d’être la plus grande imprimante 3D au monde. La société WASP, chapeautant le projet, a signé un accord avec le maire de Massa Lombarda, un village situé dans la province italienne de Ravenne, recevant ainsi le feu vert pour cette opération dantesque.

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Sur le long terme, WASP aimerait mettre au point des habitations pas chères, afin de donner un toit aux nombreuses personnes qui en sont dépourvues. Un beau projet eco-responsable, qui risque de redéfinir le monde la construction dans les années à venir.

mar 17

Imprimez vos parcours de randonnée en 3D avec Infotrails

 

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Vous avez décidé de passer une journée en montagne, mais vous n’êtes pas certain du trajet à suivre. Pourquoi, dans ce cas, faire appel à une simple carte alors qu’une représentation de votre parcours, imprimée en relief, sera tellement plus classieuse ! Vous en rêviez ? L’impression l’a fait !

C’est grâce à une société du nom de Nicetrails, que vos petites randonnées vont prendre une toute autre dimension.  Si vous aimez aller vous balader en nature, vous avez peut-être entendu parler des fichiers de type GPX. (pour GPS eXchange Format). Vous pouvez, avec ce type de fichier, avoir une représentation 3D de votre parcours sur votre ordinateur, afin d’avoir une petite idée du chemin à faire.Afin d’encore mieux faire les choses, vous pourrez maintenant avoir ledit parcours sous vos yeux, après que le tout soit passé par la case impression.

Vous pourrez ainsi personnaliser la maquette avant son impression, que ce soit au niveau de la taille, des « effets » (vous souhaitez avoir un peu de neige ? Ce n’est pas un problème ) ou du niveau des détails présents. Si le résultat est à votre goût, il ne vous restera plus qu’à payer Nicetrails, qui se chargera de vous imprimer votre petit parcours.

Le prix dépendra, bien évidemment, du type de parcours 3D que vous souhaiterez avoir. Comptez 50 euros pour avoir une petite maquette de 5cm de long. Si vous souhaité avoir un beau modèle, vous pourrez débourser jusqu’à 250 euros pour qu’il trône dans votre salon.

Une jolie idée qui sera tout aussi utile que décorative.

mar 16

Insolite : il s’imprime son propre appareil dentaire au lieu d’aller chez un dentiste

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On a tous dû passer, au moins une fois dans sa vie, chez le dentiste. Que ce soit pour une opération ou la pose d’un appareil dentaire, l’intervention est généralement peu agréable, mais surtout onéreuse. Un jeune Américain a trouvé la solution pour pallier cet inconvénient : il s’est tout simplement imprimé son propre appareil !

Amos Dudley a ainsi porté sa propre création imprimée, afin d’économiser sur ses maigres revenus d’étudiant. Se spécialisant dans des études de design au New Jersey Institute of Technology, le jeune homme s’est servi des appareils à sa disposition pour imprimer son appareil.Il a d’abord fait un moulage de ses dents, s’aidant pour cela d’un gel spécial. Il a, ensuite, effectué un scanner de l’ensemble, avant d’utiliser des livres d’orthodontie pour fignoler sa création au maximum. Il a ensuite pu porter son appareil « imprimé-maison », pour son plus grand bonheur, et celui de son porte-feuille.

Il a déclaré avoir dépensé près de 60 dollars pour l’opération (alors qu’une pause chez un spécialiste peut rapidement atteindre 8000 dollars), même s’il a précisé que ça n’aurait pas été aussi bon marché s’il n’avait pas eu accès aux infrastructures de son école. Dudley a, par ailleurs, reçu de nombreuses demandes de la part d’autres personnes, ces dernières voulant à leur avoir leur propre appareil imprimé. Néanmoins, l’étudiant a préféré décliner les diverses offres, prévenant également les autres personnes qu’il est peu conseillé de se lancer dans ce type d’aventure.

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Quoi qu’il en soit, cette petite expérience nous prouve qu’avec un peu de matériel et une bonne imprimante, tout devient possible. Un bref aperçu de ce que l’impression 3D nous réserve pour l’avenir.

mar 09

L’impression 3D bientôt utilisée pour lutter contre le cancer

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L’impression 3D pourrait devenir un atout majeur dans la lutte contre le cancer. En effet, les chercheurs de l’institut Curie veulent créer des os afin de pouvoir observer de plus près le développement de métastases osseuses.

Selon le professeur Jacques Camonis, œuvrant au CNRS, l’os est l’un des endroits du corps le plus susceptible d’accueillir les métastases, du fait de sa composition chimique et physique. Afin de mieux observer le phénomène, il sera nécessaire d’imprimer la structure de l’os avant de passer à l’étape suivante, à savoir faire pousser des cellules-souches sur la structure imprimée,afin d’avoir un élément proche de la pièce anatomique. Suite à cela, les chercheurs seront en mesure d’observer l’évolution de cellules infectées sur l’os 3D.

Les avantages de ce procédé ? Les cellules malades n’auront pas le même comportement sur une surface plane, que ce soit au niveau de leurs formes ou de leur interaction avec leur environnement. L’apport de l’impression pourra ainsi offrir de nouvelles perspectives aux chercheurs, que ce soit dans l’observation même de cellules malades ou dans la mise au point de solutions éventuelles contre ce mal.

Activités de laboratoire

Si les imprimantes ne sont pas près d’éradiquer le cancer de la surface de la terre, l’avancée de l’impression en relief apporte déjà de nombreuses solutions alternatives aux médecins, que ce soit dans le domaine des prothèses voire de al reconstruction de cellules. Le monde de la médecine risque , au même titre que le monde de l’impression, de connaître un véritable bouleversement dans les années à venir.

fév 22

Médecine : Une imprimante 3D qui fabrique du tissus humain

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Les prouesses médicales liées à l’impression en relief ne cessent de gagner du terrain, en témoigne cette nouvelle découverte cette fois lié à la création de tissue humain. Des chercheurs de l’université de Wake Forest en Caroline du Sud viennent en effet de mettre au point du cartilage de muscle, d’os voire de mandibules à l’aide d’une imprimante en relief.

C’est à l’aide d’une imprimante comportant 4 buses que l’exploit a été réalisé. Deux des têtes d’impression ont pour but de déposer les différentes cellules qui vont par la suite former le tissus, tandis que les deux autres se chargeront d’apposer de l’hydrogel servant de structure aux cellules en question. Par la suite, l’hydrogel se dissoudra naturellement afin que le sang puisse circuler en toute tranquillité. Un procédé des plus minutieux et complexe qui aura finalement porté ses fruits.

L’imprimante utilisée, la ITOP (pour Integrated tissue-organ Printer) aura ainsi permis d’imprimer divers éléments, à savoir un fragment de mandibule imprimé d’une dimension de 3.6 cm × 3.0 cm × 1.6 cm, un fragment d’os crânien de 8 mm de diamètre × 1.2 mm d’épaisseur, un cartilage d’oreille de 3.2 cm × 1.6 cm × 0.9 cm, et un muscle de 15 mm × 5 mm × 1 mm. Ils ont par la suite utilisé le tout sur des souris et des rats, démontrant la stabilité et la précision du procédé.

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Si la greffe des tissus sur les cobayes s’est montré parfaitement efficace, les chercheurs planchent désormais sur la prochaine étape, à savoir l’implantation de tissus imprimés sur un être humain. Un exploit qui risquerait alors de propulser l’impression 3D dans le hit parade des procédés médicaux !

fév 01

Les imprimantes 3D seraient-elles nocives pour notre santé?

Vous avez sans doute remarqué à quel point les imprimantes 3D étaient en train de prendre de l’essor dans le monde de l’impression. Si leur succès est de plus en plus indéniable, le tableau serait loin d’être parfaitement idyllique. En effet, il semblerait que ces nouvelles imprimantes soient nocives pour notre santé .

C’est une étude franco-américaine qui aurait décelé le problème, celui-ci provenant notamment des particules émises durant l’impression.

Les scientifiquess se sont ainsi basés sur 5 imprimantes pour mener à bien leurs recherches: les FlashForge Creator, Dremel 3D Idea Builder, XYZprinting da Vinci 1.0, LulzBot Mini et Makerbot Replicator 2X. Ils se sont également concentrés sur les consommables les plus utilisés sur ces machines, le PLA et l’ABS, même si d’autres éléments comme le nylon ont également été scrutés de haut en bas.

Après avoir étudié la quantité de nanoparticules et de gaz émise par les imprimantes, les scientifiques sont arrivés à la conclusion suivante : quelques précautions seraient à préconiser ! En effet, des éléments comme le caprolactame ou le styrène sont rejetés par les imprimantes, le premier étant irritant pour la peau tandis que le second serait des plus cancérigènes. A ce titre, les scientifiques ont également découvert que la quantité d’éléments nocifs émis était parfois 20 fois supérieure à la normale.

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Au vu de ces résultats, les têtes pensantes ont conseillé aux fabricants d’imprimante de mieux protéger les appareils en y apposant des filtres qui limiteraient l’émission de particules dangereuses. Une petite mise au point s’impose donc, les imprimantes 3D, aussi innovantes soient-elles, étant encore loin de convaincre à certains niveaux.

jan 27

Innovation : une imprimante créant des objets microscopiques

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Si l’on aura tendance à imprimer des éléments parfois gigantesques (voiture ou maison), il arrivera aussi que l »on fasse tout l’inverse, à savoir imprimer l’infiniment petit (ou presque). Ainsi, des chercheurs de l’École polytechnique fédérale de Zurich ont mis au point un procédé permettant la création et l’impression d’objets microscopiques.

 

On avait récemment évoqué cette école qui avait fait sensation en imprimant la plus petite image au monde. Semblant ainsi continuer sur la voie de son précédent exploit, ce sera cette fois l’impression 3D qui sera au cœur de l’expérience.

Inspirée d’une technique faisant intervenir une micro-seringue, c’est cette fois une micro-pipette qui sera utilisé pour cette délicate opération, l’instrument déposant couche par couche une solution composée de sulfate de cuivre, créant ainsi un objet dont la taille pourra varier de 800 nanomètres à 5 micromètres. A noter que si le cuivre a été mis en avant lors de l’annonce de l’expérience, les chercheurs ont également indiqué que d’autres matières (des métaux mais également polymères et autres matériaux composites) pourront être utilisés pour l’impression

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Si l’exploit mérite d’être souligné, d’aucuns se demanderont quelles seront les possibles applications de cette forme d’impression. Selon les têtes pensantes derrière le projet, certains secteurs comme l’automobile ou l’horlogerie pourront bénéficier des avantages de cette technologie, la minutie de cette dernière étant un véritable plus. Certains instruments médicaux pourraient également être imprimés de la sorte, notamment ceux utilisés pour la chirurgie endoscopique.

Avis en tout cas à ceux qui voudraient (re)créer des objets invisibles à l’œil nu.

jan 11

Polaroïd fait son entrée fracassante dans le monde de l’impression

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Les nouvelles imprimantes 3D sortent à tire-larigot toutes les semaines et si certains se sont bien ancrés dans le domaine ( Makerbot en tête) alors que d’autres jouent encore aux abonnés absents (un certain HP qui joue les arlésiennes depuis plusieurs mois), il arrive parfois que certaines marques relativement inattendues débarquent dans le monde de l’impression.

 

Ainsi, si l’on connaissait surtout Polaroïd pour ses appareils photos légendaires, on ne pensait pas voir arriver de sitôt une imprimante arborant le nom de la marque. Profitant du salon du CES qui se déroule chaque début d’année à Las Vegas, le constructeur a ainsi dévoilé son imprimante, la Modelsmart 2505.

A contrario de certaines machines nécessitant un doctorat pour en comprendre le fonctionnement, Polaroïd a opté pour une facilité d’utilisation à tous les étages, afin que le possesseur s’en sorte en un rien de temps. Par exemple, s’il vous faut imprimer un objet nécessitant une plus grande densité de résine, vous pourrez effectuer la manipulation en un rien de temps. Mieux encore, la Modelsmart vous permettra d’imprimer avec du bois et non qu’avec du plastique, tout en vous annonçant le temps estimé nécessaire pour imprimer.

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Pour ce qui est des autres spécificités de l’imprimante, voici un petit résumé de son CV :

  • Au niveau de la résolution d’impression, l’imprimante planchera sur du 50 à 350 microns
  • La vitesse d’impression tournera autour de 20 à 100mm/s
  • Une caméra WiFi vous permettra de suivre l’évolution de vos impressions

Au grand dam du reste du monde, Polaroid a annoncé que son nouveau bébé sortira dans 15 pays d’Europe, pour un tarif qui devrait se situer aux alentours de $2,200. Nous y reviendrons.

jan 04

La première base lunaire imprimée devrait apparaitre en 2030

 

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L’impression en relief s’apprête à dépasser nos frontières pour aller faire joujou dans l’espace. Alors que la station spatiale internationale a depuis peu accueilli sa première imprimante 3D, les têtes pensantes pensent déjà à l’avenir et espèrent ainsi imprimer les premières bases lunaires dans les années à venir.

L’ESA (l’agence spatiale européenne) a ainsi réitéré son envie de conquête spatiale, en partant d’un village lunaire qui servirait ainsi de point de départ pour des explorations plus poussées dans l’espace. Les bases seraient faites à partir de régolithe, une matière très facilement sur la Lune et qui ferait office d’encre pour les imprimantes.

La base imprimée devrait être située dans le cratère de Shackelton, situé dans le pôle sud de notre satellite, ce qui lui permettrait d’avoir une quantité illimitée d’énergie solaire, tout zen protégeant ladite base de la chaleur ou du froid extrême qui peut sévir sur le reste de la lune.

Bien que l’idée d’imprimer une base sur la Lune ait déjà été proposée par l’ESA en 2013, cette dernière planche plus sérieusement sur le projet depuis peu, établissant un emploi du temps qui devrait donner jour aux premières bases dans les 14 ans à venir. Lors d’un récent symposium regroupant près de 200 scientifiques, la question du retour sur la Lune a largement été évoquée, ce qui pourrait bientôt donner lieu à des missions d’un genre nouveau.

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Les premiers vols d’exploration devraient commencer en 2020 et ce projet d’impression lunaire pourrait paver le chemin vers une future colonisation d’une certaine planète rouge.

déc 30

Culture : quand l’impression 3D s’invite sur les tournages de film

 

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Si les imprimantes 3D s’amusent depuis longtemps à s’immiscer dans des domaines relativement terre à terre comme la médecine ou la cuisine, cette nouvelle forme d’impression fait également le bonheur des amateurs de cinéma d’animation ! En effet, certains cinéastes font désormais appel à des imprimantes pour donner vie à leurs personnages.

C’est le cas d’Anomalisa, film de Charlie Kaufman et Duke Johnson qui risque de faire sensation à la prochaine cérémonie des Oscars ! Pour ce drame s’appuyant sur la technique dite de « stop motion » (ou animation image par image), les personnages ont tout d’abord été crées via le logiciel de modélisation 3D Zbrush avant de passer par la case impression.

Au total, ce sont près de 1261 visages et 151 figurines qui ont été créés pour donner corps au film. Selon Caroline Kastelic, en charge des marionnettes sur Anomalisa, l’utilisation de l’impression était loin d’être purement gratuite. En effet, le but avéré était de donner une patine très réaliste aux visages des personnages. Choix peu étonnant quand on connaît l’extrême précision inhérente à certaines imprimantes .Les protagonistes du film ont également eu droit à divers corps imprimés, les représentant dans différentes tenus.

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L’impression pourrait ainsi devenir un intéressant outil de substitution pour les cinéastes en herbe devant se passer d’acteurs. Néanmoins, la patience sera de mise car outre la technique de la stop motion qui est particulièrement chronophage, imprimer en quantité  sera loin d’être une mince affaire en terme de temps. Gageons cependant que les imprimantes 3D risquent de donner lieu à de jolies petites perles à l’avenir !