août 06

L’impression 3D passe la seconde chez les constructeurs de voiture de luxe

 

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Fabriquer des voitures n’a jamais été facile. Les constructeurs ont cependant su, au fil des ans, trouver de nouvelles manières de produire des véhicules à la chaîne, en minimisant le temps et les efforts. Dernière innovation à être prise en compte, l’impression 3D, qui s’apprête à faire les beaux jours des grandes marques.

La prochaine fournée de grosses cylindrées  ne sera pas constituée de voitures imprimées à part entière, mais certains composants seront remplacés par des éléments conçus par impression. Les avantages sont évidents: le constructeur réduit le temps de construction, et les coûts de constructions sont réduits. Des composants, comme les feux de détresse, boutons de verrouillage central ou le frein de stationnement électronique seront amenés à être construits via impression.

Même si cela peut être décevant pour les acheteurs de belles voitures, comme les Rolls, qui s’attendaient à avoir des intérieurs fignolés par une main experte, il existe des avantages qui risquent de leur rendre le sourire. Les imprimantes 3D facilitent la personnalisation, ce qui vous permet, par exemple, le plâtrage de votre nom sur le support de montage. Une jolie manière d’apposer sa patte sur un véhicule. voiture 3d

Pour promouvoir la technologie, ainsi que son nouveau service de partage de voiture DriveNow, l’entreprise BMW a demandé aux Allemands de voter pour décider des noms qui seraient utilisés pour les 100 Minis disponibles via le service. BMW a ensuite procédé à l’impression de ces noms sur les indicateurs des voitures, histoire d’apporter une touche de personnalisation.

À l’avenir, les expérimentations impliquant voitures de luxe et imprimantes 3D risquent de se multiplier, pour le plus grand plaisir des amateurs d’innovations.

août 02

Un plâtre imprimé au secours des blessés

 

plâtre-3D

Celui ou celle qui s’est déjà cassé le bras a, bien souvent, dû subir le port d’un plâtre. Instrument aussi pratique que pénible, on ne compte plus les désagréments de ce procédé médical à faire passer le premier venu pour une momie. Fort heureusement, des ingénieurs sont en train de plancher sur une nouvelle attelle qui devrait faciliter la vie des blessés.

Odeurs nauséabondes, démangeaisons, infections, il ne fait pas bon garder un plâtre pendant longtemps, n’importe quelle victime vous le dira ! Afin d’apporter une bouffée d’air frais au monde médical, une équipe a décidé d’utiliser l’impression 3D pour créer un objet révolutionnaire. Le nom de celui-ci ? Medi-print !

On doit cette petite innovation à un jeune Mexicain, qui vient de lancer sa boite, afin de tabler sur la création d’attelles imprimées.

Selon lui, l’idée est de mettre au point des attelles qui s’adapteraient aux blessures et à l’anatomie de tout un chacun. Ainsi, outre un plâtre 3D « s’intégrant » parfaitement au patient, il serait aussi possible d’avoir un objet plus léger. Ce dernier serait également plus aéré, ce qui permettrait à la peau de mieux respirer,

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Pour créer l’attelle, le patient passe tout d’abord par une phase de scan, avant que l’imprimante ne prenne le relais. Trois à quatre heures plus tard, le patient est prêt à la recevoir !

Gain de temps pour les médecins et confort pour les patients, les avantages sont bien là, et l’on espère que l’on pourra profiter de cette innovation bien vite. En attendant, vos proches pourront toujours mettre des petits mots sur votre plâtre !

juil 27

Impression 3D : quel plastique pour ne pas polluer ?

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Impression et pollution font, hélas, bon ménage depuis des années, les cartouches d’encre étant un véritable fléau pour la nature. L’apparition des imprimantes 3D a légèrement changé la donne, au vu de certains matériaux utilisés lors de l’impression. À ce titre, la question suivante mérite d’être posée : quels sont les matériaux susceptibles d’être utilisés dans une imprimante en relief, sans polluer outre mesure ?

Deux plastiques reviennent régulièrement dans l’impression, l’ABS et le PLA. Ce sont tous les deux des thermoplastiques, les rendant plus aisés à la fonte Au niveau du duel écolo, c’est le PLA qui sort son épingle du jeu ! La raison ? Celui-ci est issu de produits recyclables (maïs, tapioca). Même si la matière n’est pas dénuée de défauts, il est, contrairement aux autres plastiques, non issue du pétrole, le rendant plus vert et moins polluant à créer. Mieux encore, il produira moins de fumée lorsqu’il sera fondu.

Même si celui-ci n’est pas compatible pour toutes les utilisations, les amateurs de produits verts devraient l’adopter à bras ouverts.

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De son côté, l’ABS peut faire office de bête noire, mais n’est pas dénué de qualité. Outre sa solidité (en témoignent les blocs de LEGO sur lesquels on a tous marché un jour), c’est un produit qui résiste au temps. Même s’il est issu de l’industrie pétrolifère, il n’en demeure pas moins un produit recyclable.

D’autres types de plastiques existent également (le PVA, le polycarbonate…), et les autres matières ne sont pas en reste (le bois, le verre…). On est encore loin de l’impression entièrement verte, mais l’impression 3D a su apporter des petites subtilités qui risquent de damer le pion aux détracteurs.

juil 05

La Pam : la Rolls Royce des imprimantes 3D

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Si les imprimantes 3D sont tranquillement en train de prendre d’assaut le monde de l’impression, on retrouve peu d’appareils sortant du lot avec leur design. Une nouvelle venue, la PAM, conçue par une boîte française du nom de Pollen, cherche à casser le moule habituel des imprimantes en proposant un look steampunk du plus bel effet.

En effet, fini les designs ternes et communs, cet appareil s’offre une patine rétro futuriste qui flatte la rétine, et qui devrait faire plaisir aux esthètes. Mais au-delà de son simple aspect, la Pam promet des propriétés des plus attrayantes.

Ainsi, les concepteurs ont mis au point un appareil capable d’imprimer à l’aide de quatre matières différentes, sans oublier les couleurs. À titre d’exemple, vous pourrez utiliser de la silicone, voire certains métaux, la machine pouvant générer des températures pouvant aller jusqu’à 348 degrés.

Mieux encore, vous pourrez même imprimer des objets transparents, sans compter que vous pourrez aussi faire des expériences diverses avec les matériaux dont vous disposez. Un véritable terrain de jeu s’offre donc à vous !

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L’imprimante possède aussi son propre logiciel, Honeyprint, qui va vous permettre de gérer vos impressions à distance, depuis votre appareil mobile. Au vu de ses capacités, la Pam se destine avant tout aux entreprises et aux utilisateurs chevronnés, cherchant le nec plus ultra en terme d’impression.

Un tel concentré de technologie n’est, d’ailleurs, pas à la portée du premier venue, et le prix de lancement est de 8000 euros, avant de passer au double lors de son lancement définitif, en 2017. La qualité a un prix !

juin 14

Une imprimante 3D pour créer une maison sans fin

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Imprimer sa maison est en passe de devenir une chose fort commune dans les années à venir. Ainsi, un architecte néerlandais, Janjaap Ruijssenaars , a récemment dévoilé une imprimante 3D avec laquelle il souhaite construire un grand bâtiment « sans commencement ni fin » , évoquant la boucle de Möbius.

« Il s’agit d’une imprimante normale, » a-t-il déclaré à l’AFP , « mais au lieu de mettre de l’encre sur le papier, nous mettons un liquide sur du sable qui se solidifiera » . Ruijssenaars espère ainsi imprimer un bâtiment en forme de ruban de Möbius, avec environ 1100 m², en utilisant l’ imprimante D-Shape.

Conçue par l’Italien Enrico Dini, cette dernière peut imprimer jusqu’à six mètres par six mètres carrés, en utilisant un ordinateur pour aider à construire de fines couches de 5-10 mm d’épaisseur. La belle bête mesure près de deux mètres de long et a été mise en place dans un entrepôt à Amsterdam, où des derniers tests ont été effectués avant que le projet ne soit validé.

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« L’ambition était de faire un bâtiment qui a une structure sans fin, comme la planète Terre», a rajouté Ruijssenaars.  Le plan initial n’était pas d’imprimer le bâtiment, mais il s’est avéré que l’utilisation d’une imprimante 3D était la façon la plus pratique de donner vie à cette maison qui sort de l’ordinaire

Cette maison « infinie » n’est pas le premier bâtiment 3D à voir le jour, mais ce projet relativement original a de quoi intriguer. Rendez-vous dans quelques mois pour voir si d’autres maisons de ce type verront le jour.

juin 14

La Russie envoie son imprimante 3D dans l’espace

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L’impression 3D dans l’espace prend de l’essor ! En effet, une équipe russe développe actuellement une imprimante qui sera utilisée sur la Station spatiale internationale.

Selon les concepteurs, l’appareil utilisera des matériaux d’impression composites, afin de produire des composants pour les batteries, les antennes et autres satellites à bord. Le projet est le fruit du travail des fondations Skolkovo Sputnix et Anisoprint, ainsi que de l’Université polytechnique de Moscou. Sputnix se spécialise dans le développement de la haute technologie des composants microsatellites, et a lancé le premier satellite de télédétection de la Terre russe privée, en 2014. Anisoprint, de son côté, produit des matières plastiques haute performance renforcées.

La finalité de ce projet est de surmonter les problèmes rencontrés lors de la construction dans l’espace, que ce soit au niveau des contraintes de taille, et des difficultés d’envoi de nouveaux matériaux en orbite. Pour rappel, les Américains ont déjà mis au point une imprimante 3D, qui est actuellement utilisée à bord de l’ISS. Lancée en 2014, l’imprimante utilise des filaments en plastique, et est capable d’imprimer des petites pièces de rechange.

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En avril dernier, la NASA a fait installer à bord de la station le Facility Additive Manufacturing (AMF), une autre imprimante 3D, créée par Made in Space. L’AMF est ainsi en mesure de fabriquer des outils, et d’ assurer la maintenance.

Au rythme où vont les choses, nous ne devrions plus tarder à voir les premières installations lunaires être imprimées. Pour le moment, la station internationale en profite pour goûter à son tour aux joies de l’impression en relief.

juin 13

Vous pouvez faire imprimer vos becs de saxophone

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Qui aurait cru que musique et impression auraient fait bon ménage un jour. On imprime désormais des instruments, et les plus tatillons peuvent même doper leur saxophone à l’aide de cette nouvelle technologie.

En effet, une petite start-up s’est mise en tête de créer des becs spécialisés pour l’instrument. En effet, les joueurs de saxophone peuvent avoir un élément personnalisable à volonté, que ce soit au niveau de la couleur, mais aussi du côté du timbre dégagé. Même si l’apparence relativement sobre des becs ne paye pas de mine, leur intérêt est bien réel.

Comment faire pour avoir un bec imprimé ? Rien de plus simple. Il suffit de se rendre sur le site de la société SYOS («  shape your own sound ») et de remplir un petit formulaire avec vos différentes exigences. Les mélomanes pourront ainsi renseigner leur style de prédilection ou le timbre qu’ils souhaitent insuffler.

Les têtes pensantes derrière SYOS vont ensuite se charger d’imprimer le bec désiré, avant de l’envoyer au musicien. Mieux encore, le musicien peut même renvoyer ledit objet et le faire peaufiner, jusqu’à ce que le son émis soit au goût de l’artiste.

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Avec le temps, les créateurs de SYOS veulent perfectionner leur système de formulaire, afin que celui-ci puisse traduire directement les recommandations des clients en spécificités géométriques. Ainsi, le musicien pourra avoir plus rapidement un bec imprimé répondant à ses attentes, sans avoir à faire des renvois.

Dans un proche avenir, il ne s’agira plus d’acheter son archet ou son médiator, mais de faire imprimer le tout.

mai 17

Imprimante 3D : il vole l’argent de la campagne de financement pour s’acheter une maison

peachy printer

On ne compte plus les campagnes de crowdfunding mises en place pour financer de nouvelles imprimantes. Certains s’en sortent avec l’honneur, d’autres pas du tout, et d’autres prennent parfois des tournures assez cocasses. C’est le cas de la Peachy Printer, dont la somme rapportée aura servi à autre chose qu’à son financement.

Tout avait pourtant bien commencé en 2013, alors que les deux compères Ryan Grayston et David Boe décident de lancer une imprimante 3D coûtant à peine 100 dollars.

Les personnes n’ont pas manqué de financer en masse ce nouvel appareil, les deux têtes pensantes récoltant près de 600,000 dollars canadiens. Tout va bien dans le meilleur des mondes, jusqu’à ce que Grayston vienne expliquer aux futurs acquéreurs de l’imprimante que son partenaire est parti avec la moitié des sous. Motif ? Boe voulait se construire une maison.

L ‘affaire est devenue publique, et la situation après deux ans est guère positive. La Peachy printer est à court de financement, tandis que Boe n’a remboursé que 107,000 dollars sur les 324,000 dollars qu’il avait « emprunté » .

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Quid des personnes ayant contribué à la campagne ? Pour les personnes ayant investit 100 et 500 dollars, la situation est assez critique. Grayston a perçu un emprunt venant de sa famille, à hauteur de 50,000 dollars canadiens, tandis que le gouvernement, ainsi que d’autres investisseurs, sont venus mettre la main à la poche pour l’aider à sortir l’imprimante.

On espère que la Peachy finira par voir le jour, même si l’avenir s’annonce sombre pour cette imprimante mort-née. En effet, seul un très gros investisseur pourrait venir changer la situation actuelle.

avr 25

Impression 3D : un cheval échappe à l’euthanasie grâce à une prothèse imprimée

Miniature horse Shine is fitted with a prosthetic hoof at Colorado State University's Veterinary Teaching Hospital, April 19, 2016.

Victime d’une violente attaque, l’ayant laissé avec une patte sérieusement endommagée, un petit cheval nommé Shine était condamné à se faire euthanasier, au vu de sa blessure. Malgré des soins intenses pendant deux mois, l’animal s’en remettait à peine, et la perspective d’une mort certaine se profilait à l’horizon. Mais une fois de plus, l’impression allait venir à la rescousse.

C’est une vétérinaire chevronnée, Laurie Goodrich, qui a pratiqué l’intervention visant à enlever la patte endommagée de l’animal. Près de deux heures ont, ainsi, été nécessaires pour que l’intervention soit un succès total.

Mais avant cela, les docteurs avaient pris soin de scanner le membre de l’animal, afin d’en faire une réplique imprimée. C’est une compagnie, du nom d’Orthopets, qui s’est chargée d’imprimer la prothèse. Celle-ci n’en est pas à sa première intervention de ce genre, le petit cheval étant le quatrième à profiter de leur savoir-faire

Fort heureusement, Shine étant un animal relativement léger, la pose de la prothèse 3D s’est passée sans problème. Pour information, un cheval normal peut peser jusqu’à 2,000 livres, ce qui serait une charge bien trop importante pour une prothèse.

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Godrich est, quant à elle, satisfaite de l’issue de l’histoire, d’autant qu’elle n’avait, en 25 ans de carrière, jamais pratiqué ce type d’intervention. Comme elle le rappelle, la pose de cette prothèse va non seulement changer la vie de Shine, mais elle lui a également permis d’échapper à la mort. Suite à l’intervention, qui s’est déroulée le mois dernier, l’animal se porte très bien, et peut désormais marcher, voire trotter.

avr 18

New Balance lance la première chaussure imprimée sur le marché

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Vous avez toujours voulu porter des chaussures imprimées en 3D? Votre rêve est sur le point de devenir réalité! Alors que l’on attendait quelques grandes pointures de la chaussure sur le marché de l’impression, c’est un relatif outsider, New Balance, qui est venu damer le pion à tout le monde.

Nom de la chaussure en question ? La New Balance Zante Generate.

C’est la semelle de ladite chaussure qui est, ainsi, passée par la case impression. C’est au travers d’une collaboration, entre la compagnie 3-D System zet New Balance, que le projet a vu le jour. D’aucuns se demanderont, sans doute, la raison de l’utilisation de l’impression pour créer une nouvelle chaussure. La semelle, imprimée à partir d’un matériau particulièrement souple et élastique, permet au pied de s’y mouler à merveille. Ainsi, vous pourrez avoir, avec le temps, une semelle qui épousera parfaitement votre plante de pied, facilitant vos exercices de running.

Si vous souhaitez, à votre tour, avoir une jolie paire de chaussures imprimées à arborer, il faudra cependant vous montrer patient. En effet, seuls 44 exemplaires ont, pour le moment, été imprimés, disponibles pour un tarif modique de 400 dollars. Pourquoi 44 paires ? Ce chiffre est loin d’être anodin, car il correspond au nombre d’années d’existence de la marque de chaussure.

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Même si on ne parle pas, pour l’instant, de lancement massif de la chaussure, les choses risquent de changer bien vite. Avec la démocratisation massive de l’impression en relief, il se peut que vous vous imprimiez vos propres semelles dans pas longtemps!