sept 16

La viande végétale imprimée arrive dans nos assiettes

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Ces derniers temps, la mode est de trouver des alternatives à la viande pour en réduire sa consommation. Quoi de mieux pour cela que de passer par la case impression.

Ainsi, la firme israélienne Redefine Meat développe des viandes à base de plantes en utilisant des imprimantes 3D industrielles. Un moyen en somme d’allier haute technologie et nutrition. La firme a récemment annoncé la mise en place d’un investissement qui permettra le développement d’une imprimante 3D révolutionnaire, prévue pour une sortie l’année prochaine.

Fondée en 2018, Redefine Meat a développé une technologie en attente de brevet qui utilise des ingrédients à base de plantes pour reproduire la texture, la saveur et l’expérience de consommation du bœuf et d’autres produits à base de viande, sans qu’aucun animal ne soit utilisé dans le processus.

Eshchar Ben-Shitrit, cofondateur et PDG de Meat, a déclaré: « Notre objectif n’est pas seulement de développer un nouveau produit alimentaire, mais également d’introduire une nouvelle technologie permettant de développer, de produire et de redimensionner les produits de viande alternative »

En collaborant avec des chefs et des bouchers renommés, Redefine Meat a déjà présenté divers produits de viande de substitution imprimée en 3D qui ne peut être distingués de la viande animale, tout en étant composée à 100% de plantes pour une expérience gustative en mode durable.

Outre cette viande végétale imprimée, rappelons que la cuisine passe de plus en plus par les imprimantes 3D, que ce soit pour la mise en place de pizza pour les astronautes et autres friandises pour grands gourmands !

 

                                  

sept 13

Quand l’impression 3D monte sur les podiums

 

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L’impression 3D s’invite désormais sur les plus prestigieux podiums. En effet, la Fashion Week de New York a vu défiler des modèles affublés de textiles ayant utilisé l’impression en relief pour créer des motifs.

Ainsi, Stratasys, threeASFOUR et Travis Fitch ont collaboré à la collection Chro-Morpho, inspirée des couleurs microscopiques et du filtrage léger des ailes de papillon

C’est avec l’aide d’une imprimante Stratasys J750 PolyJet que les concepteurs ont été en mesure d’ajouter des polymères aux textiles. Pour la firme américaine, l’objectif est de développer le marché de la mode grâce à son savoir-faire, son matériel pouvant offrir plus de 500 000 combinaisons de couleurs, de textures et de transparences.

Une véritable aubaine pour les acteurs de l’industrie de la mode. En effet, l’impression 3D peut permettre un incroyable niveau de personnalisation, ouvrant un champ des possibles quasi infini aux créateurs. Pour information, une robe de la collection a utilisé du matériel Stratasys pour s’imprimer des cellules de la taille d’une écaille de poisson constituées de photopolymères imprimés directement sur du polyester.

Une robe Greta-Oto quant à elle, comprenant des milliers de cellules, a nécessité 17 heures pour être créée en 3D. Un véritable travail d’orfèvre qui fait également gagner un temps précieux. À voir si ce type de procédé va s’étendre dans les années à venir, d’autant plus que d’autres éléments comme les chaussures passent désormais également par la case impression.

Dans un futur proche, le quidam n’aura peut-être plus à se rendre dans le magasin le plus proche pour s’habiller mais fera appel à sa propre imprimante 3D.

 

                               

août 17

Les idées reçues sur l’impression 3D

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On admire les imprimantes 3D et d’aucuns y voient déjà un avenir où ces fabuleuses machines seront actives dans de nombreux secteurs. Mais un tel succès peut également attirer la méfiance de certains, comme en témoigne ces idées reçues sur le secteur.

Tout le monde va imprimer des armes

On a entendu parler des armes imprimées depuis 2013 et si certains cas ont déjà comment à fleurir un peu partout, il serait compliqué de pouvoir tout imprimer chez soi (on pense notamment aux munitions).

A l’heure qu’il, aucune blessure due aux armes imprimées n’a été officiellement rapportée.

La pollution va accroitre à cause de l’impression 3D

Avec leur utilisation massive de plastique, il est normal de penser que les déchets générés risquent de s’accroitre.

Il est important de noter que l’impression en relief génère bien moins de pollution que l’impression jet d’encre ou laser. Certains matériaux utilisés sont même biodégradables, sans compter qu’il existe des projets visant à restaurer des barrières de corail via l’impression en relief.

L’impression 3D va vous faire perdre votre job

On imprime désormais un immeuble en quelques heures. Fini donc les travailleurs du bâtiment et autres ?

On peut plutôt voir cette nouvelle technologie comme une nouvelle manière de se performer et de donner vie à ses projets. Quand on voit les personnes s’imprimant des voitures ou des prothèses, ça serait au contraire un beau moyen de créer de nouvelles vocations.

C’est bien trop cher et compliqué

Il est vrai qu’acheter une imprimante 3D est un petit investissement par rapport à une imprimante de base. Cela dit, il existe des petites solutions pour contrer ça, comme certains endroits vous permettant d’avoir accès à une imprimante 3D pour vos petits travaux (librairies, workshops)

Pour ce qui est de la difficulté, il existe une grosse communauté prête à aider les néophytes à se lancer, grâce à des conseils avisés.

Alors, prêt à vous lancer ?

                         

                                

août 12

Une maison imprimée en seulement 12 heures

 

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Il ne se passe pas un jour, ou presque, sans que l’impression 3D ne gagne à nouveau du terrain, le tout dans des domaines aussi variés que le cinéma, la mode ou dans le cas présent la construction. En effet, il est presque courant désormais d’entendre parler d’une bâtisse construite grâce à une imprimante à la taille conséquente.

C’est cette fois une maison de 46 m² qui a été construite par ce biais. Là où cette maison se distingue de ses autres congénères imprimées, c’est par son temps de construction. Il n’aura en effet fallu que 12 heures pour que celle-ci soit opérationnelle, ce qui vaut à une vitesse de construction 30 fois supérieure à la normale.

C’est une compagnie new-yorkaise du nom de S-Squared 3D qui a réalisé l’opération, grâce à un appareil utilisant la technologie ARCS (pour système de construction robotique autonome). Au-delà du gain de temps et de l’aspect pratique, il faut aussi prendre le coût dérisoire l’affaire. Bilan de la construction : seulement 2000 dollars ! On vous laisse faire le calcul par rapport au coût de construction d’une maison conventionnelle.

Avec cet essai plus que concluant, la petite société ne souhaite pas s’endormir sur ses lauriers. Ainsi, les dirigeants ont déclaré vouloir mettre sur pied près d’une centaine d’imprimantes qui permettront de créer à leur tour des dizaines de milliers de maisons 3D.

Avec sa promesse au niveau du temps, des coûts voire des émissions de déchets, l’impression de bâtiments est en passe de devenir l’un des pivots du monde de la construction dans les années à venir.

 

                             

août 06

Piratage d’imprimante : nouvelle attaque par un groupe russe

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Microsoft vient de tirer la sonnette d’alarme ! En effet, il semblerait qu’un groupe russe, déjà impliqué dans un piratage en 2016, s’est attaqué aux réseaux d’entreprise

Le Microsoft Threat Intelligence Center indique ainsi que le groupe de piratage, connu sous le nom de Strontium ( ou Fancy Bear) est responsable de la nouvelle attaque, qui a eu lieu en avril.

L’enquête a révélé qu’un hacker avait utilisé différents appareils, dont une simple imprimante de bureau, pour obtenir un accès initial aux réseaux d’entreprise. Dans deux des cas, les mots de passe des périphériques ont été déployés sans modifier les mots de passe du fabricant par défaut et, dans le troisième cas, la dernière mise à jour de sécurité n’avait pas été appliquée au périphérique.

Une fois à l’intérieur du réseau, les pirates ont été en mesure de rechercher d’autres dispositifs non sécurisés, ce qui leur a permis de rechercher des cibles plus intéressantes sur le réseau et d’accéder ainsi à des données de grande valeur. Microsoft indique que la société a arrêté cette attaque en début de processus et ne sait donc pas exactement ce que le groupe visait.

Au cours des 12 derniers mois, Microsoft a annoncé avoir envoyé environ 1 400 notifications d’États-nations concernant des attaques, dont 80% étaient ciblées sur «le gouvernement, l’informatique, l’armée, la défense, la médecine, l’éducation et l’ingénierie».

Il est important de bien protéger son imprimante du mieux possible car il suffirait d’une petite pour que les conséquences soient des plus catastrophiques

                       

                           

juil 31

La station internationale s’essaye à la Bio Impression

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L’espace est devenue depuis quelques années le nouvel eldorado des imprimantes 3D. En effet, en attendant d’imprimer des habitations sur la Lune, c’est la station spatiale qui se charge de donner ses lettres de noblesse à l’impression, à des kilomètres du plancher des vaches.

La dernière mission orchestrée par l’agence d’Elon Musk SpaceX a récemment transporté matériaux divers et nourriture sur la station, ainsi qu’une bio imprimante du nom de BioFabrication. Raison de la venue à bord de l’appareil ? La mise en place d’expérience visant à développer des cellules humaines pour, sur le long terme, mettre au point des solutions thérapeutiques pour les grands malades.

L’avantage de la gravité zéro réside dans le fait que les cellules ne nécessitent pas de la mise en place d’échafaudages pour être fixées, a contrario d’une expérience menée sur Terre. Il suffira alors que de quelques semaines de gestation pour avoir du tissue cellulaire exploitable. Les scientifiques devront ainsi attendre la fin du mois d’aout pour voir si la bio impression dans l’espace porte ses fruits ou non. Il faudra encore sans doute attendre avant de pouvoir imprimer des organes entiers mais cela est désormais du domaine du possible.

Comme dit plus tôt, l’impression et la conquête spatiale cohabite en bonne intelligence depuis quelques années. Même le géant HP s’est prêté au jeu avec son projet Zero G. Pour rappel, la firme américaine avait envoyé une Envy Zero-Gravity dans les étoiles, prenant la suite d’une Epson Stylus Color 800 qui avait fait son temps

 

                                

juin 26

Un jeune homme arrêté pour détention d’arme imprimée

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Cela faisait un bout de temps que l’on n’avait pas entendu parler d’une affaire impliquant des imprimantes 3D et des armes. Après le Japon, c’est en Angleterre qu’un petit fait divers impliquant un revolver créé par une imprimante a eu lieu.

Au vu de la situation, on peut même parler de première outre-manche. En effet, c’est la première fois que la police se retrouve face à ce genre de situation. Le principal intéressé, un jeune homme de 26 ans, a ainsi vu les forces de l’ordre débarquer chez lui afin de rechercher des éventuelles traces de drogue.

Ils ont alors découvert tout un attirail pour imprimer en toute impunité un pistolet 3D. L’accusé, qui ne dispose pas de permis de port d’arme, s’est défendu en affirmant que cette arme était prévue pour un projet universitaire. Il a également ajouté qu’il ne savait absolument pas que le pistolet pouvait être létal.

La culpabilité du jeune homme a cependant été prouvée lorsque les policiers ont inspecté son ordinateur. Son historique a ainsi dévoilé des heures de visionnages de vidés montrant comment utiliser ce type d’arme.

On ignore encore quelles étaient les véritables motivations du jeune homme, qui aura droit à son jugement en août prochain.

On se souvient des diverses polémiques causées par l’impression d’armes 3D, notamment aux USA où Cody Wilson avait défrayé la chronique en mettant au point le Liberator. Pire encore, il avait mis à disposition du grand public les plans d’impression, et près de 100 000 personnes avaient pu récupérer le tout.

 

                                         

juin 12

Cartouches d’encre : leur impact sur l’environnement

 

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On parle souvent de l’environnement lorsque l’on évoque les cartouches et les imprimantes. Quid de l’impact de ces appareils sur notre nature ? Voici quelques informations pour parfaire vos connaissances sur la question.

 

On retrouve divers ingrédients dans la conception d’une cartouche d’encre bon nombre d’éléments pas vraiment écologiques : des colorants notamment, contenant bien souvent du soufre ou de la cyclohexanone, qui aide l’encre à adhérer aux polymères.

Mais même avant d’être créée, une cartouche peut se révéler néfaste pour l’environnement. Lorsqu’une cartouche laser est construite, près de 3 litres de pétrole seront nécessaires à la conception (moins pour une cartouche jet d’encre), générant près de 4,8 kilos de CO² par unité. La poudre de toner contenue dans un consommable de 1500 pages générera à elle seule 3,2 kilos de CO2. Même vide, un consommable continuera à provoquer de sérieux dégâts si jamais elle est tout bonnement jetée, polluant ainsi la terre et les nappes phréatiques.

De telles pratiques pourraient mettre la puce à l’oreille à certains, mais ce sont hélas pas moins de 375 millions de cartouches qui finissent leur carrière la poubelle chaque année, soit 11 cartouches jetées par seconde. Quand on sait qu’il faudrait 1 millier d’années pour qu’une cartouche se décompose complètement, on vous laisse imaginer l’étendue de la catastrophe.

 

Cette grande quantité de déchets peut être réduite ou pratiquement éliminée par la réutilisation et la recharge de cartouche. La démocratisation des smartphones et des liseuses aide grandement à la réduction de l’impression intempestive, mais les imprimantes demeurent encore des appareils très largement utilisés au quotidien. A la charge de l’utilisateur d’imprimer de façon plus responsable !

 

                                    

juin 08

Kodak dévoile son nouvel appareil hybride photo-imprimante

 

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Les photos et les imprimantes : une belle histoire d’amour qui semble durer depuis des lustres désormais. En effet, il ne se passe pas une année sans qu’un constructeur se décide d’associer impression et photographie, pour le plus grand bonheur des photographes en herbe. Ainsi, après Polaroid, c’est le géant Kodak qui s’est décidé à rajouter une nouvelle pierre à l’édifice.

Le spécialiste américain de la photographie, et de l’impression désormais, a dévoilé au monde un nouvel appareil photo numérique comprenant une imprimante Bluetooth, le tout accompagné d’une application compatible iOS.
Cette nouvelle gamme, nommée Kodak Smile, se présente avec un appareil photo de 10 Mpx, avec en prime un écran LCD. L’appareil sera capable d’imprimer des photos de 2 pouces par 3 avec la technologie sans encre Zink, et vous pourrez ainsi d’imprimer vos clichés en un rien de temps. La Smile disposera également d’une glissière permettant de conserver l’objectif à l’abri lorsque l’appareil n’est pas utilisé, et de dévoiler les boutons de contrôle qu’au moment de l’utilisation.

Pour les plus méticuleux d’entre vous, sachez que l’appareil dispose d’un minuteur de 10 secondes, d’un flash intégré et d’un logement pour une carte micro SD. Histoire de parfaire le tout, Kodak a également prévu une mini imprimante Bluetooth fonctionnant sous Zink, se passant d’appareil photo et disposant d’une application iOS et Android.
Vous pouvez déjà vous procurer ces deux appareils, au prix de 99,99 et 119,99 euros, avec le choix entre différentes couleurs. Les cartouches Zink de Kodak sont commercialisées par pack de 20 ou 50 feuilles à 14,90 et 24,99 euros.

 

                                     

mai 27

La Eclipse Dual Printer – l’imprimante qui n’a pas de secrets !

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SI vous lisez ce blog depuis longtemps, vous avez sans doute remarqué que nous aimons particulièrement les concepts d’imprimantes sortant de l’ordinaire. En effet, de nombreux designers et autres inventeurs farfelus s’évertuent régulièrement à nos imprimantes jet d’encre et laser des apparences plus originales que la normale.

Nouvelle imprimante à sortir des sentiers battus : la Eclipse dual printer. Le moins que l’on puisse dire à la vision de cet appareil, c’est qu’il attire le regard. Avec son design ultra-futuriste, ce concept d’imprimante aurait bien plus sa place dans l’univers de Star Trek plutôt que dans un bureau lambda.

Cela dit, au-delà de son aspect, cette imprimante a surtout pour vocation de montrer aux utilisateurs le procédé d’impression et de scan. Selon le concepteur de l’appareil, David S. Hong, l’idée véhiculée par la Eclipse Dual Printer est de briser les conventions actuelles liées à l’impression et de faire quelque chose de radicalement différent, tout en respectant les limites de la forme au-delà de la fonction.

Ainsi, au lieu de l’objet rectangulaire auquel nous avons régulièrement droit, cette imprimante aura la forme d’un demi-cercle. Mieux encore, comme dit plus tôt, au lieu de masquer tout le processus de création entre la feuille blanche et le document imprimé, on pourra tout voir en temps réel.

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Comme la plupart des concepts d’imprimante, on ignore si celle-ci finira un jour sur nos bureaux. Au-delà de son design audacieux, l’Eclipse pourrait donner un peu plus de vie et d’intérêt à nos longues sessions d’impression de papiers administratifs !