août 15

Faites vous tatouer avec une imprimante

 

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Vous avez pour projet de vous faire tatouer ? Vous n’aurez bientôt plus besoin de vous rendre chez le tatoueur, vous pourrez désormais compter sur les imprimantes 3D pour donner vie à vos dessins corporels !

L’idée d’imprimer un tatouage à même un corps n’est pas nouvelle, deux Français s’étant essayés à l’exercice, il y a quelques années. Loin de vouloir s’arrêter en si bon chemin, les deux têtes pensantes ont décidé de parfaire leur création, non sans l’aide d’un ingénieur, David Thomasson, qui officie chez l’un des leaders de l’impression 3D, Autodesk.

Comment fonctionne le tout ? L’imprimante sera guidée par un logiciel, dans lequel vous aurez préalablement installé le dessin ou la phrase que vous souhaitez vous faire tatouer.

Avantage de ce procédé, sa vitesse d’exécution. Là où un tatoueur se « contentera » de faire 100 piqûres à la minute, l’imprimante vous injectera de l’encre sous la peau à hauteur de 150 piqûres par minute. Aussi performante qu’elle soit, les concepteurs ont également mis l’emphase sur la sécurité. En effet, si jamais le tatoué venait à bouger son bras, le senseur présent sur le bras serait alors en mesure de se rééquilibrer et se repositionner.

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Une jolie prouesse qui a déjà fait ses preuves, mais qui soulève une question cruciale : est-ce que la machine va finir par remplacer l’homme dans certains domaines ? L’impression est en train de connaitre un nouvel âge d’or et les innovations en pagaille risquent de redéfinir notre mode de vie, au grand dam de certains.

 

août 08

La Cronzy Pen : le stylo qui se prend pour une imprimante

 

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Les imprimantes peuvent parfois prendre des formes diverses et variées, allant même jusqu’à mimer la forme d’un stylo ! Aussi incroyable que cela puisse paraître, il est possible d’imprimer ce que bon nous semblent à l’aide d’un petit objet d’à peine quelques grammes.

La Cronzy Pen a ainsi pour vocation de mettre plus de 16 millions de couleurs entre vos mains, rien que ça ! À vous ainsi les créations les plus variées qui soient. Comment fonctionne ledit stylo ? L’appareil est équipé d’un petit scanner sur le haut, vous permettant de scanner toutes les teintes de couleurs sur lesquelles vous pourrez tomber. Les cartouches d’encre se trouvant dans le stylo vous permettront alors d’écrire ou de dessiner à votre guise. Plus besoin de se limiter au niveau des couleurs, les possibilités de création sont, pour ainsi dire, infinies.

Une fois que le stylo sera à court de carburant, vous pourrez alors les recharger en encre, et recommencer à l’utiliser. Le stylo-imprimante possède même son application dédiée, pour le plus grand bonheur des possesseurs d’iPhone, de Smartphones sous Android ou Windows Phone cronzy2

Le procédé semble alléchant, et est actuellement en cours de financement sur un site de crowdfunding. Si les concepteurs de ce stylo-imprimante espèrent avoir dans les 200 000 dollars pour financer leur projet, la somme obtenue plafonne pour le moment à 30,000 dollars.

Si tout se passe bien, la Cronzy devrait débarquer courant 2017. À voir si ce procédé risquera, ou pas, de détrôner le bon vieux pinceau ou le fusain !

août 06

L’impression 3D passe la seconde chez les constructeurs de voiture de luxe

 

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Fabriquer des voitures n’a jamais été facile. Les constructeurs ont cependant su, au fil des ans, trouver de nouvelles manières de produire des véhicules à la chaîne, en minimisant le temps et les efforts. Dernière innovation à être prise en compte, l’impression 3D, qui s’apprête à faire les beaux jours des grandes marques.

La prochaine fournée de grosses cylindrées  ne sera pas constituée de voitures imprimées à part entière, mais certains composants seront remplacés par des éléments conçus par impression. Les avantages sont évidents: le constructeur réduit le temps de construction, et les coûts de constructions sont réduits. Des composants, comme les feux de détresse, boutons de verrouillage central ou le frein de stationnement électronique seront amenés à être construits via impression.

Même si cela peut être décevant pour les acheteurs de belles voitures, comme les Rolls, qui s’attendaient à avoir des intérieurs fignolés par une main experte, il existe des avantages qui risquent de leur rendre le sourire. Les imprimantes 3D facilitent la personnalisation, ce qui vous permet, par exemple, le plâtrage de votre nom sur le support de montage. Une jolie manière d’apposer sa patte sur un véhicule. voiture 3d

Pour promouvoir la technologie, ainsi que son nouveau service de partage de voiture DriveNow, l’entreprise BMW a demandé aux Allemands de voter pour décider des noms qui seraient utilisés pour les 100 Minis disponibles via le service. BMW a ensuite procédé à l’impression de ces noms sur les indicateurs des voitures, histoire d’apporter une touche de personnalisation.

À l’avenir, les expérimentations impliquant voitures de luxe et imprimantes 3D risquent de se multiplier, pour le plus grand plaisir des amateurs d’innovations.

août 03

Imprimez-vous des hologrammes avec une imprimante jet d’encre !

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Vous connaissez tous ces hologrammes que l’on trouve sur certaines photos ou cartes, avec le modèle imprimé tout en volume sur une surface plane. Si vous avez toujours voulu avoir des photos de vous en mode 3D, cette technologie est en train de devenir accessible, grâce à une compagnie du nom de Lumi et à sa technique révolutionnaire.

Baptisée Light Field Engine, ce procédé permet de reproduire des photos holographiques à l’aide d’une simple imprimante jet d’encre. Les possibilités de création ont de quoi faire rêver, mais avant que vous ne vous lanciez dans l’impression de photo en relief, il va vous vous falloir quelques petits accessoires.

En effet, une simple photo prise d’un smartphone ne suffira pas, et il faudra passer par un scan en relief du modèle, avant de pouvoir la transformer en cliché 3D.

Une fois le scan effectué, ne comptez pas sur vos feuilles A4 pour donner vie à vos photos. Il vous faudra en effet des feuilles transparentes, indispensables si vous souhaitez obtenir l’effet en relief recherché. Une fois les différentes couches superposées, vous pourrez alors profiter de votre visage sous différents angles.

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Malgré ces petites contraintes techniques, le procédé se veut peu coûteux et facile d’utilisation. On ignore si cette technologie va se démocratiser, permettant à tout un chacun d’imprimer des portraits originaux, mais les créateurs parmi nous risquent de trépigner face à ce procédé résolument original.

On s’attend également à ce que Lumi peaufine le rendu des photos, afin d’avoir des clichés dignes de ce nom. Affaire à suivre !

août 02

Un plâtre imprimé au secours des blessés

 

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Celui ou celle qui s’est déjà cassé le bras a, bien souvent, dû subir le port d’un plâtre. Instrument aussi pratique que pénible, on ne compte plus les désagréments de ce procédé médical à faire passer le premier venu pour une momie. Fort heureusement, des ingénieurs sont en train de plancher sur une nouvelle attelle qui devrait faciliter la vie des blessés.

Odeurs nauséabondes, démangeaisons, infections, il ne fait pas bon garder un plâtre pendant longtemps, n’importe quelle victime vous le dira ! Afin d’apporter une bouffée d’air frais au monde médical, une équipe a décidé d’utiliser l’impression 3D pour créer un objet révolutionnaire. Le nom de celui-ci ? Medi-print !

On doit cette petite innovation à un jeune Mexicain, qui vient de lancer sa boite, afin de tabler sur la création d’attelles imprimées.

Selon lui, l’idée est de mettre au point des attelles qui s’adapteraient aux blessures et à l’anatomie de tout un chacun. Ainsi, outre un plâtre 3D « s’intégrant » parfaitement au patient, il serait aussi possible d’avoir un objet plus léger. Ce dernier serait également plus aéré, ce qui permettrait à la peau de mieux respirer,

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Pour créer l’attelle, le patient passe tout d’abord par une phase de scan, avant que l’imprimante ne prenne le relais. Trois à quatre heures plus tard, le patient est prêt à la recevoir !

Gain de temps pour les médecins et confort pour les patients, les avantages sont bien là, et l’on espère que l’on pourra profiter de cette innovation bien vite. En attendant, vos proches pourront toujours mettre des petits mots sur votre plâtre !

juil 28

Exploit : ils impriment des photos capables de générer de l’électricité

 

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On imprime de nombreuses choses de nos jours, et l’on se cantonne plus qu’à donner vie à des documents ou photos. En effet, avec l’essor de nouvelles technologies, tel l’impression 3D, seule notre imagination est la limite.

Ainsi, nos imprimantes sont en train de devenir de véritables petites usines, capables désormais d’imprimer…des mini panneaux solaires ! Mieux encore, ces panneaux peuvent être imprimés sous forme de photos. Une jolie manière, en somme, de joindre l’utile à l’agréable ! Ce sont des chercheurs de l’université d’Aalto qui ont eu l’idée de transformer des panneaux solaires en objets du quotidien.

Si produire des cellules solaires n’est pas une révolution en soi, les têtes pensantes derrière cette idée ont voulu voir s’ils pouvaient utiliser de l’encre conventionnelle, comme pour une impression normale.

Utilisant de l’encre photovoltaïque, empruntée à l’École Polytechnique de Lausanne en Suisse, l’équipe a imprimé des cellules semi-transparentes, contenant une photo. Quelques essais plus tard, et ils se sont rendu compte que leur petite expérience s’est très bien déroulée. Les photos imprimées ont ainsi offert plus de 1000 heures de lumière, sans qu’elles fléchissent une seconde.

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Les avantages de domestiquer une telle technologie sont nombreux. Ainsi, tandis que les cellules convertiraient la lumière en énergie, la surface en question pourrait également contenir une information visuelle. Cela pourrait donner lieu à des objets intelligents, à l’utilité variable.

Si cette technologie se domestique, on pourra;bientôt donner vie à des photos absorbant de la lumière et les transformant en énergie. Une belle idée pour donner un autre cachet à votre salon.

juil 27

Impression 3D : quel plastique pour ne pas polluer ?

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Impression et pollution font, hélas, bon ménage depuis des années, les cartouches d’encre étant un véritable fléau pour la nature. L’apparition des imprimantes 3D a légèrement changé la donne, au vu de certains matériaux utilisés lors de l’impression. À ce titre, la question suivante mérite d’être posée : quels sont les matériaux susceptibles d’être utilisés dans une imprimante en relief, sans polluer outre mesure ?

Deux plastiques reviennent régulièrement dans l’impression, l’ABS et le PLA. Ce sont tous les deux des thermoplastiques, les rendant plus aisés à la fonte Au niveau du duel écolo, c’est le PLA qui sort son épingle du jeu ! La raison ? Celui-ci est issu de produits recyclables (maïs, tapioca). Même si la matière n’est pas dénuée de défauts, il est, contrairement aux autres plastiques, non issue du pétrole, le rendant plus vert et moins polluant à créer. Mieux encore, il produira moins de fumée lorsqu’il sera fondu.

Même si celui-ci n’est pas compatible pour toutes les utilisations, les amateurs de produits verts devraient l’adopter à bras ouverts.

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De son côté, l’ABS peut faire office de bête noire, mais n’est pas dénué de qualité. Outre sa solidité (en témoignent les blocs de LEGO sur lesquels on a tous marché un jour), c’est un produit qui résiste au temps. Même s’il est issu de l’industrie pétrolifère, il n’en demeure pas moins un produit recyclable.

D’autres types de plastiques existent également (le PVA, le polycarbonate…), et les autres matières ne sont pas en reste (le bois, le verre…). On est encore loin de l’impression entièrement verte, mais l’impression 3D a su apporter des petites subtilités qui risquent de damer le pion aux détracteurs.

juil 26

L’EcoTank d’Epson : l’heure du bilan

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Rappelez-vous, Epson sortait il y a encore peu sa nouvelle gamme d’imprimantes baptisée EcoTank. But de l’opération, redéfinir le monde de l’impression, en mettant de côté les sempiternelles cartouches d’encre, pour s’appuyer sur des réservoirs d’encre.

Si le concept ne date pas d’hier, c’est la première fois qu’un constructeur d’imprimante propose un système de la sorte, à grande échelle. L’affaire tombait, en sus de cela, à point nommé, Epson sortant d’un petit scandale impliquant des cartouches qui n’étaient pas si remplies que cela.

L’arrivée d’Ecotank a cependant fait son petit effet, et il est temps de faire un petit bilan de ce procédé.

Selon les têtes pensantes de la branche italienne, le soleil serait au beau fixe. Ce ne sont pas moins de 15 millions d’exemplaires qui se seraient vendus dans le monde. Selon Richard Baylis, en fonction chez Epson Italie, le premier système EcoTank a trouvé vendeur en Indonésie, en 2010, et la demande n’a eu cesse depuis de prendre de l’ampleur. À l’heure qu’il est, ce serait près de 150 pays qui auraient adopté le système de réservoir à encre. Le succès est tel, que les EcoTank occupent à présent 10% de part de marché.

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Sur le long terme, Epson espère également que son système fera partie des meilleures ventes de son catalogue. L’argumentaire proposé par la marque a de quoi laisser rêveur, celle-ci promettant d’imprimer 500 pages par mois pendant deux ans. De quoi laisser rêveurs ceux aimant imprimer en grande quantité !

juil 21

Epson va à la conquête de l’Antarctique avec ses imprimantes

 

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Epson a récemment apporté une révolution toute relative, avec son système d’impression EcoTank. Même si les imprimantes à réservoirs ne datent pas d’hier, la nouvelle a fait l’effet d’une bombe chez les constructeurs. Ainsi, afin de démontrer l’efficacité, et l’utilité de son système, le constructeur japonais a décidé d’emmener le système dans des contrées hostiles.

Ainsi, un modèle d’EcoTank, monté sur une imprimante de type L355, a fini en Antarctique, dans la base scientifique de Marambio. But de l’opération : prouver qu’un système de ce type est efficace, quel que soit l’environnement !

En effet, difficile, d’aller acheter des cartouches d’encre dans la région et les scientifiques présents dans la base doivent pouvoir imprimer sans le moindre souci.

Bilan de l’opération ? Plutôt satisfaisant selon Juan Carlos Lujan , président de la Fondation Marambio. Selon lui, le personnel a pu utiliser l’imprimante pendant plus d’un an, sans avoir à recharger les réservoirs. De leur côté, les membres du personnel de la station se félicitent de leur acquisition. Selon eux, il était normal d’accueillir un système comme celui d’EcoTank entre leurs murs, car au vu des températures avoisinant souvent les -30 degrés, aller chercher systématiquement des cartouches en cas de panne sèche est proscrit.

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Pour rappel, le système EcoTank propose à ses utilisateurs une imprimante comprenant un réservoir intégré, rendant l’utilisation de cartouches complètement caduque. La sortie de ce système est arrivée à point nommé pour Epson, qui passait par le scandale des « cartouches vides »

juil 11

La Primera : l’imprimante d’à peine un kilo

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Afin de sortir du carcan imposé par les constructeurs d’imprimantes, à savoir nous offrir des machines imposantes prenant toute la place, certaines têtes pensantes cherchent depuis longtemps à miniaturiser les appareils.

Les imprimantes de petite taille commencent ainsi à se faire leur petite au soleil, et le bébé de Primera cherche elle aussi, désormais, à jouer dans la cour des grands. Au niveau de son gabarit, le petit appareil dépasse à peine le kilo, et peut se connecter à n’importe quel PC, tout en étant compatible avec la tablette ou autres Macs, tant qu’une prise USB est disponible.

La taille de la Primera de l’empêche pas de proposer tout l’attirail de l’imprimante conventionnelle, et vous pourrez scanner et copier vos documents (en format A4), tout en sauvegardant le tout sous différents formats. Pour ce qui est de la résolution, la taille succincte de l’imprimante ne rogne pas sur la qualité, et vous pourrez donner vie, par exemple, à des clichés de 4800 dpi. Vous pourrez également imprimer des cartes postales. Au niveau de la capacité d’impression, la batterie permet d’imprimer près de 350 pages avant qu’une recharge ne soit nécessaire. Pas d’impression en technologie Zink (pour zero ink) ici, mais la fondamentale cartouche jet d’encre est utilisée.

Si la Primera enchaîne les qualités, on notera néanmoins que seules 10 pages peuvent être chargées dans le bac, même si cela est compréhensible au vu de sa taille. Pour les amateurs, la petite machine est disponible sur le site de la marque, pour la somme de 400 dollars.