fév 21

Un artiste qui se prend pour une imprimante

david bayo

 

Difficile d’associer au premier abord l’art et l’impression, mais il arrive parfois qu’un individu sorte du lot et s’inspire du modus operandi des imprimantes pour nous offrir des œuvres qui sortent de l’ordinaire !

C’est un peu le cas de David Bayo, artiste de son état qui nous sort des œuvres tout simplement sublimes. N’utilisant pas de pinceau ou autre pour donner vie à ses tableaux, notre artiste est, en quelque sorte, une imprimante humaine. En effet, son style rappellera beaucoup le système d’une imprimante jet d’encre, avec les microgouttes d’encre posées une à une sur une page blanche.

Mais là où une imprimante conventionnelle prendre quelques minutes pour donner vie à une feuille, il faudra un peu plus de temps (près de 12 jours) pour que l’artiste « imprime «  l’une de ses œuvres.

D’aucuns pourraient sourire en voyant le temps de réalisation d’un dessin mais quand on sait à quel point l’encre peut couter une fortune, on se dit qu’une personne prenant autant de temps reviendrait bien moins cher que de faire appel à des cartouches d’encre.

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Quoi qu’il en soit, nous avons parfois eu l’occasion de voir des concepts d’imprimante qui, au-delà de simplement donner vie à une feuille de papier, cherchent à donner une vraie plus-value à l’impression. On pourra par exemple penser à la printbrush, ou littéralement imprimante-pinceau, qui vous permettra de peindre sur une feuille tel un vrai peintre.

Gageons en tout cas que Bayo n’est pas prêt de troquer son stylo contre une imprimante, quand bien même celui lui prendrait moins de temps.                   

                                           

fév 02

Des oreilles imprimées au secours des enfants

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Les malformations corporelles ne sont jamais agréables à voir, et il faut parfois de nombreuses et couteuses opérations pour pouvoir réparer tout cela. C’était sans compter l’impression 3D, qui arrive désormais à faire des miracles au niveau médical.

Nouvel exploit en date : des chercheurs en Chine ont découvert un moyen de venir en aide aux enfants atteints d’une malformation à l’oreille. Mieux encore, les têtes pensantes seraient arrivées à leurs fins en utilisant une imprimante ainsi que les cellules des patients. Ce sont cinq enfants atteints de microtie qui ont été choisis pour essayer cette nouvelle forme de greffe.

S’il existe des moyens pour « effacer » cette malformation, il n’existait jusque-là aucun moyen de redonner aux malades des oreilles ressemblant aux vraies. C’est désormais possible, grâce aux imprimantes 3D.

C’est en s’aidant de cellules se trouvant dans le cartilage de l’oreille que l’opération a été réalisée. Lesdites cellules ont ensuite étaient développés au cœur d’une moulure conçue par impression. Les patients ont ensuite reçu le tout en greffe, à la place de leurs oreilles (ou du moins là où devaient se trouver leurs oreilles).

Avec le temps, les greffes ont commencé à se mêler au reste du corps des enfants, la peau de ces derniers épousant au fil du temps les contours des greffes.

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Cela fait maintenant deux ans que cette technique a été utilisée pour la première fois et si cette technique s’avère aussi efficace qu’on le dit, les personnes souffrant de cette malformation à l’oreille auront enfin une solution à leurs problèmes.

                                         

fév 01

Il crée une imprimante qui résiste au temps

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L’actualité autour de l’obsolescence programmée n’a jamais été aussi vivace, notamment avec l’affaire des constructeurs d’imprimantes, accusés par la HOP de réduire drastiquement la durée de vie de leurs appareils. Fort heureusement pour les consommateurs, la résistance s’est désormais organisée et certaines personnes proposent d’intéressantes solutions pour imprimer plus facilement.

C’est le cas de Paul Morin qui s’est lancé dans un ambitieux projet : la mise au point d’une imprimante composée de pièces facilement remplaçables, ne forçant ainsi pas l’utilisateur a changé d’appareil en cas de panne. Mieux encore, le jeune homme de 27 ans a mis au point une application qui permet à des utilisateurs environnants d’utiliser imprimante. Un habile moyen de faire profiter son entourage de l’appareil, tout en limitant la consommation abusive.

Afin de surveiller au mieux la consommation, l’inventeur s’est appuyé sur des réservoirs d’encre extérieurs, permettant ainsi de savoir en un coup d’œil combien d’encre subsiste. Un système qui n’est pas sans rappeler les systèmes CISS, solution encore peu connue en France.

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Bien décidé à continuer sur sa lancée, Paul Morin veut développer une entreprise avec comme fer de lance son imprimante à toutes épreuves. Détail important, celui-ci refuse qu’une grande compagnie ne mette la main sur son bébé. Un moyen ainsi de conserver les spécificités de son appareil sans parasitage externe.

Avec les scandales qui apparaissent régulièrement, il n’est pas dit que les consommateurs se tournent de plus en plus vers des solutions d’impressions alternatives pour ne plus subir le joug des constructeurs.

                                          

jan 30

Il perd ses doigts et se fabrique sa propre prothèse imprimée

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Avec l’émergence de l’impression 3D, on a assisté à l’émergence de nombreux appareils aux aptitudes aussi nombreuses que pratiques. S’il y a un domaine qui a su profiter de ce nouvel engouement, c’est la médecine, qui a permis ainsi de donner une seconde vie aux personnes amputées, par exemple.

C’est un peu le cas de Francis Personne, qui est victime d’un grave accident en 2006, le laissant sévèrement estropié. Commence alors un long chemin de croix pour trouver une prothèse lui permettant de vivre plus facilement. Peine perdue, celles-ci ne conviennent pas vraiment à l’homme, qui décide en 2015 de passer par la solution de l’impression pour se créer la prothèse parfaite.

Il se dirige alors vers les têtes pensantes de l’Icam afin de soumettre son projet et après de nombreuses cogitations, il se procure sa propre imprimante, coutant 2500 euros, afin de se fabriquer son outil. Ce sera une fois de plus une véritable aventure avant que la prothèse magique ne voit le jour, mais le bricoleur arrive finalement à donner vie à l’objet parfait. Ce ne sont pas moins de 15 heures de façonnage qui auront été nécessaires pour que Francis trouve chaussure à son pied.

Il arrive désormais à effectuer des petites tâches du quotidien, comme tenir un crayon ou même couper des branches. Une véritable bouffée d’air frais qui permet désormais à cet ancien outilleur-fraiseur d’avoir une vie plus paisible.

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Une belle leçon pour les personnes victimes d’un tel accident, l’impression pourra se révéler être une solution aussi innovante que salvatrice.    

 

                                      

jan 08

La Smart Magic Wand : un joli concept d’imprimante

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L’ingéniosité des concepteurs d’imprimante n’est plus à prouver, et nous avons vu, ces dernières années, des kyrielles de concept permettant de transcender l’impression pour offrir de véritables bijoux sortant de l’ordinaire.

On peut, par exemple, citer l’impression 3D, qui entre ses appareils permettant d’imprimer des pizzas et des cookies et autres vêtements, l’utilisateur se retrouve ainsi avec un champ des possibles quais infini.

Une autre problématique qui s’est vu doter de nombreuses solutions ces derniers temps : le transport d’imprimante. On connait tous les imprimantes, machines relativement lourdes et compliquées à déplacer. Certains ingénieurs ont ainsi eu l’idée de créé des imprimantes portatives, permettant aux utilisateurs nomades de sortir documents et photos en tous genres.

Des concepts fleurissent désormais régulièrement, à l’image de la Smart Magic Wand, un prototype qui devrait en faire rêver plus d’un. Conçue par le designer Nam Gyun-Kim, cette imprimante vous permettrait d’imprimer, et de scanner, où bon vous semble.

Cette « baguette magique » est intéressante à bien des égards. Son design fin et stylisé ne laisse, ainsi pas indifférent. Quid des propriétés ? On notera la présence d’un dock permettant d’y mettre votre iPhone, afin d’imprimer article ou photos en un rien de temps. L’imprimante aurait ainsi un scanner, si jamais vous souhaitez imprimer les pages d’un magazine ou d’un livre.

Petite touche design non négligeable, on notera la présence d’un petit manche sur le côté, vous permettant de transporter votre petit appareil à votre guise.

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Comme nombre de concepts, cette imprimante a peu de chances de voir le jour. À moins que l’idée ne fasse mouche chez un constructeur !

 

                                              

déc 28

Insolite : des fidgets spinners imprimés microscopiques !

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Si vous avez n’avez pas vécu dans une grotte durant l’année passée, vous n’êtes pas sans savoir que les Fidget Spinners ont pris le monde d’assaut, pour le plus grands bonheur des bambins et le cauchemar des parents.

Si l’impression n’a pas tardé à s’emparer de l’affaire, offrant aux joueurs des fidgets spinners imprimés, des chercheurs ont poussé le bouchon encore plus loin, en créant des jouets encore plus spéciaux.

En effet, des scientifiques du laboratoire Oak Ridge ont mis au point des versions XXS des fameux jouets. Peu de chance en effet de pouvoir y jouer, ces fidgets étant uniquement visibles à l’aide d’un microscope électronique. Les jouets mesurent à peine 100 microns, les rendant 130 fois plus petits que leurs comparses conventionnels.Il aura fallu une imprimante haut de gamme, une petite goutte de liquide (composée de polymère spécial) et pas mal d’heures pour que les chercheurs arrivent à leurs fins.

Selon Adam Rondidone, de Oak Ridge, ce petit exercice était un beau moyen de sensibiliser les jeunes quant au fait que leur laboratoire, comme de nombreux autres, permettait de donner vie à ces projets aussi farfelus qu’ingénieux.

De manière générale, Oak Ridge veut offrir aux esprits créatifs et aux scientifiques de tout bord des solutions d’impression réellement innovants.Le laboratoire ne va, bien entendu, pas commercialiser son fidget spinner microscopique, mais compte bien l’exposer dans ses différentes conventions, afin d’amuser les enfants.

Si l’idée de ce jouet miniature peut faire sourire, la technologie utilisée pourrait être d’un grand secours dans le domaine de la nanotechnologie et la construction. En attendant, vous pouvez quand même admirer l’objet imprimé tourner à tout va sous un microscope !

déc 23

Un médicament imprimé multifonctions !

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Lorsque l’on est malade, il arrive que l’on doive prendre plusieurs médicaments par jour. Pas facile parfois de se retrouver quand on doit jongler avec des pilules dans tous les sens. Voici que l’impression 3D s’apprête à venir en aide aux malades, avec une pilule imprimée d’un nouveau genre !

Imaginez un instant une pilule qui serait un amalgame de toutes celles nécessaire au traitement d’un patient. C’est une start-up de Rhodes Island baptisée Vitae Industries qui a mis au point une imprimante du nom d’AutoCompouder 3D. Cette dernière pourrait ainsi imprimer des gélules et autres médicaments, le tout en un rien de temps, épargnant ainsi pas mal de temps aux préparateurs.

Selon Sinagan Singh, PDG de la startup, la plupart des dosages de médicaments actuels étaient plutôt néfastes pour les utilisateurs. Son imprimante serait ainsi plus à même de fournir des pilules correspondant la posologie nécessaire pour chaque patient individuel, au lieu de fournir des quantités standard.

Une idée ambitieuse qui pourrait autant ravir les pharmaciens que leurs patients. Selon les concepteurs, il suffirait ainsi que de dix minutes pour imprimer la super pilule nécessaire. Celle-ci serait même capable même de s’auto-nettoyer afin de prévenir tout risque de contamination.

L’AutoCompouder 3D, qui devrait être disponible pour 5000 dollars, n’est pas encore en vente. Toujours selon Sinagan Singh, un petit programme devrait être mis en place en 2018, afin de permettre à certaines pharmacies de tester le matériel.

Alors que le premier médicament imprimé voyait le jour il y a peu, l’industrie pharmaceutique semble enfin embrasser l’impression à pleines dents !

déc 21

Une imprimante pour faire le glaçage de vos cookies !

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Vous souhaitez faire des beaux cookies pour Noël mais vous ne vous sentez pas de faire le glaçage de ces beaux petits gâteaux ? Pourquoi ne pas imprimer le tout sur vos créations ! En effet, il n’est pas rare désormais de faire appel à l’impression pour concocter de bons petits plats, et deux têtes pensantes, Jason et Kristal, ont utilisé des Lego pour donner vie à une imprimante pâtissière !

Les deux compères ont en effet utilisé un set de Lego Mindstorms pour créer l’engin, et s’épargner des heures de glaçage en cuisine.

Si vous souhaitez faire comme eux, il vous suffira ainsi de vous procurer un ensemble Mindstorms EV3 et vous aurez tous les composants dont vous avez besoin pour créer votre atelier de décoration de cookies. Afin de procéder à la mise en place, il vous faudra suivre les instructions données par le couple et de télécharger le bon code pour la programmation. Une fois que le tout sera assemblé et le programme est installé, il suffira de charger un sac avec votre glaçage préféré et lancer l’impression de l’une des formes de décoration prédéfinies.

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Autrefois facétie pour inventeurs amateurs, les imprimantes créées à partir de Lego ont pris une belle importance ces dernières années. On se souvient de Shubham Banerjee, qui avait mis au point une imprimante brailla accessible pour tous en se servant du même type de Lego.

Si jamais vous souhaitez créer votre propre imprimante, vous savez désormais ce qu’il vous reste à faire !

déc 12

Un sac spécial pour transporter son imprimante 3D !

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Qui n’a jamais rêvé de prendre son imprimante sur son dos pour aller imprimer où bon lui semble ! Curieuse idée mais on a remarqué, ces dernières années, que les imprimantes conventionnelles et même 3D ont connu une nette baisse au niveau de leurs dimensions.

C’est le cas de la Migo, une nouvelle imprimante portative qui essaye de percer dans le monde de l’impression. Afin de rendre l’appareil un peu plus nomade, ses concepteurs ont décidé de mettre au point un sac à dos des plus pratiques, permettant de porter l’imprimante facilement.

Tout a été fait pour que l’appareil 3D entre à la perfection dans le dit sac, ce dernier étant même transparent, si jamais vous souhaitez avoir un œil sur votre précieux bien ! MakeX, la compagnie ayant créé la Migo, et le sac, a voulu faire à la fois simple et pratique, et gageons que cet objet, au premier abord cocasse, arrivera à trouver son public.Pour rappel, l’imprimante Migo joue aussi la carte de la simplicité et de l’efficacité, utilisant à la fois le PLA et l’ABS pour donner vie à des objets divers. La petite bête pèse dans les deux kilos et son gabarit de 100x120x100 mm permettra l’impression de petits objets telles des figurines.

Il ne reste plus que quelques heures avant que la campagne Kickstarter de MakeX et l’imprimante est d’ores et déjà certaine de sortir en grande pompe, la campagne ayant récolté plus de 116,000 dollars.

À noter que le prix du sac de transport devrait avoisiner les 70 dollars, pour un tarif de 499 dollars pour l’imprimante.

déc 07

Un tatouage imprimé à base de bactéries !

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Une équipe du MIT a réussi à créer des cellules bactériennes génétiquement modifiées, développant par la même occasion une nouvelle technique d’impression 3D pour créer un «tatouage vivant» capable de réagir à une variété de stimuli.

Ce genre de tatouages et d’encre nouvelle génération pourrait permettre l’émergence de nouvelles formes d’appareils de détection portables

Pour mettre au point cette technique, l’équipe a créé un patch de cellules bactériennes imprimé en 3D, le tout sur une couche d’élastomère conçue pour ressembler à un arbre. Les bactéries présentes sur chaque branche de l’arbre ont été conçues afin de répondre à un stimulus chimique spécifique, permettant aux chercheurs d’en étudier les conséquences. Lorsque le patch a été testé sur une main humaine, qui avait été appliquée de différents produits chimiques cibles, la bactérie a alors illuminé avec succès ses branches lorsqu’elles se sont retrouvés en contact avec le produit chimique correspondant.

Au niveau des utilisations que l’on pourrait tirer de cette découverte, il est possible que l’on développe des autocollants d’avertissement contenant des cellules « conçues » pour réagir à un certain environnement ou stimuli chimiques. On pense ainsi à des dispositifs portables de surveillance pour la santé qui activeraient leurs signaux en fonction d’une variation de température ou de pH spécifique.

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Une fois de plus, l’impression 3D nous montre toute l’étendue de son champ d’action, tout en ouvrant une fois de plus des portes vers des avances techniques jusque-là insoupçonnées. Entre redonner vie à des lieux en ruine et créer des objets de tous types, il semblerait que les imprimantes en relief n’aient pas encore montré toute l’étendue de leur potentiel.