Quand l’impression imprimante à très petite taille

 

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Imprimer des objets minuscules est une tâche loin d’être aisée. Certains scientifiques l’ont bien remarqué et afin d’y remédier, ils ont décidé de faire les choses à l’envers, à savoir imprimer quelque chose avant de le faire rapetisser.

Cela a donné lieu à une technique d’impression appelée « fabrication à implosion », et peut être utilisé pour créer des éléments microscopiques, allant du plastique au métal en passant par l’ADN.

Ed Boyde, du MIT, a ainsi découvert, avec ses collègues une méthode s’inspirant d’une précédente qu’ils avaient mis au point.

Ainsi, les scientifiques avaient réussi à faire augmenter en volume du tissue cellulaire en les injectant dans une autre manière. En inversant le processus, ils ont ainsi pu trouver comment faire pour faire rétrécir ce que bon leur semble.

Ils ont pu créer des objets tels des petits cubes interconnectés et même une reproduction d’Alice au pays des merveilles. Chacun des éléments faisait à peine 1m³, avec des détails structurels de 50 nanomètres.

Si cette technique semble opérationnelle, d’aucuns se demandent de quelle manière elle pourrait être utilisée. On pourrait, dans un premier temps, imprimer des lentilles qui seraient utilisées sur des caméras. Mais selon Boyde, au vu du peu de matériaux nécessaires pour effectuer ce type d’impression, les applications seraient innombrables.

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Imprimer des objets de taille microscopique reste encore un domaine assez peu démocratisé mais au vu des possibilités qu’offrent les imprimantes 3D, des professionnels comme des particuliers risquent d’en faire leur cheval de bataille dans les années à venir.