mai 15

Les fidgets spinners imprimés font leur apparition

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Si vous êtes amateurs de dernières tendances et de jouets, vous n’êtes pas sans savoir qu’un jouet du nom de fidget spinner fait actuellement des ravages dans les cours de récréation. Censés apaiser le stress de ceux y jouant, ces jouets se sont emparés des médias, ces derniers profitant de l’engouement pour en faire leur beurre, pour le plaisir de certains et au grand dam des autres. Quoi qu’il en soit, l’arrivée de ce, nouveau jouet aura permis de donner quelques idées aux personnes œuvrant dans le monde de l’impression.

Vous l’aurez deviné, il est désormais possible d’imprimer le fameux jouet, mais l’histoire derrière est assez étonnante. C’est une société basée en Californie, Airwolf 3D, qui s’est chargée de donner vie par impression au jouet en question. Rien d’extraordinaire en soi, si ce n’est que les instigateurs du projet n’étaient pas les têtes pensantes de la compagnie mais leurs enfants !

Ainsi, le premier fidget spinner à avoir été mis en vente se nomme Zoe, en l’honneur d’une petite fille de 10 ans dont le père officie à Axiom. Si vous trouvez l’idée originale, sachez néanmoins que ces jouets ne sont disponibles qu’en exemplaires limités, pour un prix de 30 dollars. Le tarif pourra faire en faire tiquer certains (un jouet de base coûtant moins de 10 dollars) mais l’intégralité des sommes touchées durant les ventes sera reversée à des œuvres caritatives.

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Que l’on soit amateur ou pas des fidget spinners, on ne peut nier que l’idée derrière cette vente est plutôt noble. Quand on sait que des sociétés comme Mattel se lance elles aussi dans l’impression 3D, le monde du jouet risque de connaître une petite refonte dans les années à venir ! En attendant, vous pouvez vous faire plaisir tout en faisant profiter la bonne cause !

mai 12

BlackBelt : l’impression 3D prend de la largeur !

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Après les imprimantes prenant de la hauteur, voici des imprimantes prenant de la largeur. La start-up hollandaise Blackbelt vient en effet de présenter sa machine, disposant d’un tapis roulant et permettant ainsi une impression rapide et quasi continue ! Explications.

Outre la possibilité d’imprimer à rythme régulier, la machine de la Blackbelt pourra donner vie à des objets longs en un rien de temps. Une petite innovation risquant ainsi de provoquer un petit bouleversement dans le monde de l’impression industrielle.

L’élément principal de cette imprimant est bien sûr son tapis roulant, qui a été au cœur de toutes les attentions lors de sa conception. Créé à partir de fibre de carbone, ce tapis permettra aux objets fraichement imprimés de rouler sans qu’ils n’adhèrent à celui-ci.

Revenant sur la genèse de la Blackbelt, les instigateurs ont déclaré avoir voulu créer une imprimante aussi facile d’utilisation qu’un appareil jet d’encre ou laser conventionnel. Il suffit ainsi d’appuyer sur un bouton pour lancer le tout et voilà ! Il ne restera plus au final qu’à récupérer les objets dans le bac prévu à cet effet. À noter que vous pouvez même moduler la Blackbelt pour qu’elle corresponde au type d’impression que vous souhaitez produire.

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Le prix de lancement de l’imprimante serait de 9500 euros et celle-ci serait disponible en deux formats différents. En attendant, la start-up compte sur le financement participatif pour donner vie au projet sur le long terme. Après la plus haute imprimante du monde, on risque bientôt de voir la plus large apparaitre !

mai 11

L’incroyable imprimante murale de Zeescape

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Vous trouvez que votre mur est trop blanc et vous voudriez lui apporter une petite touche personnelle ? Pourquoi ne pas y imprimer quelque chose ! En effet, il serait facile d’y mettre un simple tableau ou une photo, mais le monde de l’impression a toujours une idée dans sa besace pour améliorer votre existence.

On doit ce petit exploit à une société australienne du nom de Zeescape. Basée à Melbourne, la boite s’était donné pour mission de créer un système d’impression capable d’affubler à n’importe quelle surface verticale, que ce soit les murs, les vitres et mêmes des volets, un joli dessin ou une photo. Ainsi, à partir d’une image haute résolution, vous pourrez donner une belle identité à vos murs.

Le nouveau bébé de la compagnie, la VSP-1000 vient tout juste de sortir des usines, après près de 12 mois de développement. Avec cette imprimante, vous pourrez imprimer ce que bon vous semble, le tout avec une encre écosolvant. Vous aurez même le luxe de choisir entre une impression mat ou brillante, afin de donner un petit cachet supplémentaire à vos impressions.

Ne vous attendez pas, bien sûr, à des vitesses d’impression record, l’imprimante ayant une vitesse de 2m² par heure. Cependant, la durée de vie de ces murs imprimés est des plus correctes, celle-ci pouvant aller de 5 à 20 ans selon les surfaces (intérieures ou extérieures). Afin de maximiser la durée de vie, il est quand même conseillé d’avoir des surfaces comportant le moins d’imperfections et de courbures possible.

Une idée des plus originales qui n’est pas sans rappeler la PrintBrush, l’appareil qui vous permettez de donner vie à vos impressions en un coup de main.

mai 10

Ricoh dévoile ses nouvelles imprimantes textiles

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Non content de proposer des imprimantes laser pour ses utilisateurs, Ricoh a décidé d’élargir son panel de produit en proposant désormais des imprimantes spécialement conçus pour le textile. Les noms des deux nouveaux arrivés : les modèles Ricoh Ri 3000 et Ri 6000.

Si jamais vous souhaitez ainsi imprimer sur vos T-shirts, sweatshirts et autres vêtements, ces deux machines feront votre bonheur. La bonne nouvelle est que ces deux machines peuvent imprimer sur divers matériaux, que ce soit du coton ou du polyester, voire des vêtements proposant des matières mélangées.

Visant les PME et autres spécialistes de la sérigraphie ou imprimeurs se spécialisant dans l’affichage, ces nouvelles imprimantes devraient être de puissants atouts pour donner vie aux plus créatifs des esprits.

Eric Gryson, président de la branche belgo-luxembourgeoise de la marque a déclaré que ses imprimantes présentaient de nombreux avantages. Outre leur facilité d’utilisation, les deux machines pouvaient proposer des travaux d’impression de petite quantité mais peuvent également fournir des travaux d’impression plus conséquents. Il en va de même pour ce qui est de leur adaptabilité, les imprimantes étant capables d’imprimer autant sur les vêtements clairs que sombres. La qualité d’impression est également au rendez-vous grâce à des têtes d’impression dernier cri et des encres capables de donner des couleurs vives, tout en étant écoresponsables !

On ignore quand ces nouvelles machines de guerre seront disponibles à la vente, mais les plus chanceux peuvent actuellement les découvrir au FESPA 2017 se déroulant actuellement à Hambourg. Avis à ceux voulant faire personnaliser tshirts et compagnie , en attendant d’imprimer ses propres vêtements !

mai 08

L’impression 3D va décrocher la Lune

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L’homme caresse depuis longtemps l’idée d’accueillir une base sur la Lune. Tenant dans un premier temps de la science-fiction, le projet a cependant murit au fil des années, notamment avec l’émergence de l’impression 3D.

L’ESA, l’agence spatiale européenne, n’a jamais ainsi caché ses envies de construire une base par-delà notre atmosphère, faisant sans cesse des recherches afin de trouver la matière constructible qui fera la différence. Les derniers résultats de l’agence sont plus qu’encourageants, les têtes pensantes de celle-ci ayant réussi à imprimer des briques qui pourraient faire l’affaire.

Baptisée Regolight, le projet permettrait aura pour finalité d’utiliser la poussière se trouvant sur la Lune pour imprimer les bases. Hors de question ainsi de ramener trop de matériaux depuis la Terre. Des expériences, utilisant de la poussière lunaire artificielle, ont donné vie à des briques de 20cm (avec une largeur de 10cm et une épaisseur de 3cm), chaque brique nécessitant 5 heures de passage dans l’imprimante. La solution pour l’impression lunaire a-t-elle enfin été trouvée ?

Afin de mettre toutes ses chances de son côté, l’ESA compte collaborer avec un cabinet d’architecte, Foster+Partners, afin de parfaire ses tests. L’agence a également évoqué un partenariat sur le long terme avec la Chine.

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Dans l’immédiat, l’ESA poursuit ses expérimentations et espère, dans un premier temps, parvenir à donner vie à ses briques lunaires plus rapidement. On ignore quand les premières habitations 3D créées en dehors de notre planète verront le jour, même si les premières estimations parlent d’une base lunaire imprimée d’ici 2030.

mai 06

Une nouvelle imprimante crée des couleurs via des nanostructures

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Des chercheurs ont développé une nouvelle technique d’impression qui pourrait bien faire la nique au jet d’encre et consorts. En effet, avec cette nouvelle technique, les couleurs n’auront plus tendance à s’effacer avec le temps. Mis à part l’art, cette technique pourrait, par exemple, servir dans le milieu de la sécurité.

Anders Kristensen, de l’Université technique de Danemark, a conçu, avec son équipe, la technique d’impression en n’utilisant que trois matériaux: du plastique, du germanium et un revêtement protecteur. Dans l’impression traditionnelle, le papier sert généralement de base. Avec cette technique, c’est le plastique qui officiera. Un mince film de germanium sera étalé sur le plastique et la chaleur provenant du laser fera fondre la matière, modifiant sa forme et son épaisseur. Ainsi, chaque courbe donnera vie à une couleur spécifique. Le revêtement viendra ensuite protéger les formes de la nanostructure fraichement imprimée.

Ce type de méthode n’est pas vraiment une première mais selon Kristensen, l’apport du germanium augmente le contraste de la couleur et la résolution. L’imprimante utilisée pourra ainsi générer des images allant à des résolutions allant jusqu’à 127 000 points par pouce. Pour information, les imprimantes laser ne peuvent atteindre qu’environ 20 000 DPI, tandis que les imprimantes à jet d’encre atteignent environ 4 800 DPI. À noter également que cette imprimante peut donner vie à des impressions particulièrement miniatures. Ce n’est pas la plus petite imprimante au monde mais presque !

Ce type d’impression risque d’ouvrir des possibilités d’impression intéressantes, au niveau notamment de l’affichage 3-D. Ce procédé pourrait également être utilisé pour cacher des informations dans au travers de la couche de germanium. Gageons que l’on entendra bientôt reparler de cette nouvelle méthode qui risque de faire grand bruit !

mai 04

Des chercheurs mettent au point une encre effaçable pour imprimante 3D

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Pouvoir effacer de l’encre: un fantasme qui a longtemps fait rêver bon nombre d’utilisateurs d’imprimantes. S’il est possible de nos jours d’effacer des documents, grâce à des appareils comme la Preapeat, il sera bientôt possible d’appliquer le même procédé sur les imprimantes 3D.

Difficile au premier abord de concevoir une telle possibilité, un objet imprimé étant par définition imprimé pour de bon (à moins de taper dessus pour le remodeler). Pas de solution magique ici, mais une “encre” capable d’être modifiée sur les imprimantes utilisant le frittage laser. Ainsi, grâce à un ingénieux procédé, un objet conçu de cette manière pourra être plongé dans une solution chimique, permettant de dissoudre ledit objet afin de le remodeler à loisir.

On pourrait, par exemple, imprimer une structure protectrice autour d’un objet, avant d’effacer ladite structure avec la solution chimique. Ce même type de procédé pourrait s’appliquer à l’impression biologique, en imprimant une structure modifiable pour des cellules-souches, afin d’étudier leur réaction dans un environnement différent.

Pour les têtes pensantes du KIT (la Karlsruhe Institute of Technology ), responsables de ce petit exploit, la création d’une telle “encre” était un véritable challenge, mais l’équipe s’en est sorti avec les honneurs. Des domaines tells que la médecine et l’ingénierie risquent ainsi de faire les yeux doux à ce nouveau procédé d’impression qui risque de faire parler de lui.

Pour information, le KIT s’illustre depuis quelque temps déjà dans des exploits liés à l’impression en relief. En effet, l’institut a récemment mis au point un procédé permettant d’imprimer des structures en verre dotées d’une très haute résolution.

mai 03

La MIT teste son premier moteur de fusée imprimé

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Plus que jamais, l’impression semble se destiner à un petit voyage dans l’espace. Alors que l’on parle désormais de construire des bases lunaires, voire martiennes, à l’aide d’imprimantes 3D, voilà que l’on évoque désormais la possibilité de créer des moteurs de fusée entièrement imprimés !

La MIT, qui a récemment fait parler d’elle avec son imprimante de bâtiment, se tourne un peu plus vers les étoiles, en testant leur moteur conçu par impression. En partie construit avec des pièces en plastique, ce moteur nouvelle génération a été soumis à quelques tests.

Les résultats sont plutôt encourageants pour une première ! La pièce a pu résister à sa première sortie, même s’il a connu quelques dommages. Un second test a été effectué dans la foulée, et celui-ci s’est montré moins concluant. Néanmoins, le moteur imprimé n’avait été conçu que pour un seul vol et non deux.

Si les tests à venir se montrent concluants, il se peut que l’industrie aérospatiale adopte pour de bon cette technique d’impression révolutionnaire. Pour rappel, une imprimante a même été envoyée sur l’ISS pour permettre aux astronautes d’imprimer des outils et pièces manquantes, au lieu d’attendre une nouvelle livraison d’équipement en provenance de la Terre.

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L’utilisation massive de l’impression dans ce domaine permettrait aux constructeurs de fusées et autres agences spatiales de faire des économies de coûts assez considérables. Sur le long terme, nous verrons peut-être des engins spatiaux entièrement imprimés s’envoler vers les étoiles. Un projet assez fou qui risque de devenir réalité bien plus vite qu’on ne le croirait.

mai 01

Quelques faits historiques sur l’impression

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Johannes Gutenberg, le « père » de l’impression est mort dans la pauvreté totale. Il a été poursuivi par ses partenaires commerciaux en 1455 et a perdu le procès. Résultat, l’imprimeur a renoncé à son imprimerie, causant sa ruine financière, avant sa mort en 1468.

Pour information, Gutenberg a imprimé plus de 150 exemplaires de la Bible, mais on ne retrouve que 49 exemplaires de nos jours.

Les premiers billets de banque américains ont été imprimés en centimes, pas en dollars. Créés en 1862 pour aider à financer la guerre civile, ces premiers billets étaient chiffrés à 1 centime, 5 centimes, 25 centimes et 50 centimes.

La Renaissance n’aurait probablement pas existé sans l’aide de l’imprimerie. Ainsi, l’apparition de l’impression aura de donner corps à une nouvelle philosophie, connue sous le nom d’humanisme (cette philosophie puisant ses sources dans des manuscrits et enseignements classiques grecs et romains). Cet enseignement est réapparu sous forme de documents, de brochures et de livres.

Quand les livres étaient faits à la main, les scribes utilisaient des encres à base d’eau. Ces encres ne s’accrochaient pas très bien aux pages imprimées, de sorte que les imprimeurs ont dû, par la suite, inventer des encres à base d’huile. Les encres à base d’huile se répartissent plus uniformément sur les machines d’imprimerie. Pour information, les imprimeurs utilisaient parfois des éléments de « maisons » pour créer des encres. La suie, par exemple, a fait une bonne encre noire ne coûtant absolument rien.

Par ailleurs, l’idée de la suie comme encre fait encore des émules, la pollution ambiante étant pour certains un moyen ingénieux d’imprimer des documents !