Afrique : la fabrication d’imprimantes 3D recyclées en plein essor

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Qui a dit qu’il fallait avoir un budget illimité pour mettre au point une imprimante 3 ? Nous vous avions déjà évoqué l’histoire de cet inventeur africain qui avait créé une imprimante en s’aidant de matériaux de récupération.

Afate Gnikou a fati des émules, à l’image de cet étudiant togolais de 22 ans, qui s’est fabriqué sa propre imprimante 3D à partir de déchets électroniques, ou de ce groupe de cinq étudiants du Ghana ayant construit le leur. Ils ont construit l’imprimante 3D à partir de déchets électroniques, tout en utilisant des matériaux locaux respectueux de l’environnement, le tout en seulement deux semaines! Le groupe s’appelle KLAKS 3D et est composé de deux étudiants de l’Université des Mines et de la Technologie (UMAT) et de trois autres étudiants. Quant au maitre à penser de tout ça, il se nomme Kobina Abakah-Paintsil et vient de l’Université Kwame Nkrumah de Science et Technologie (KNUST).

Le groupe d’étudiants a été galvanisé par les témoignages d’experts locaux, appelant à plusieurs reprises à s’investir dans ce type d’innovation et de création, arguant que c’était la clé pour transformer l’économie du pays. Le petit exploit de KLAKS 3D a attiré l’attention de certains, et le petit groupe a même réussi à vendre l’un de leurs modèles, et ce ne serait que le début !

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Une jolie initiative qui aura demandé de nombreux efforts, mais qui pourrait faire naitre tout un système parallèle où les déchets issus du monde de l’impression, ou autre, serviraient à fabriquer de nouvelles imprimantes. Dans un monde où les cartouches d’encre s’entassent par milliers dans la déchèterie, ce type de solution pourrait bien faire changer les choses.